‘’Je suis beaucoup plus prêt en 2007 que je ne l’étais en 2002’’. En tenant ces propos à ses compatriotes de Côte d’Ivoire, ATT veut-il laisser entendre qu’il connaît les préoccupations de chaque Malien et qu’il est candidat pour achever ce qui a été commencé en 2002 et certainement bien avant? rn
C’est un président en fin de mandat et en quête d’un nouveau bail de confiance avec son peuple qui était arrivé au bord de la lagune Ebrié, samedi 21 avril.
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C’était samedi 21 avril, quelques heures avant son retour au pays natal, précisément à Bandiagara, en 5e région. Manifestement ému par l’engagement de nombreux Maliens de Côte d’Ivoire acquis à sa cause, le candidat ATT, la voix étouffée, a pris la parole alors qu’il aurait voulu ne dire que merci- à ces hommes et femmes sortis massivement pour lui témoigner leur attachement et leur souhait de le voir rempiler pour un second mandat ! Il ne pouvait renoncer à son temps de parole même s’il repoussa le discours qui lui avait été préparé par ses conseillers. Il avait compris son peuple et ne souhaitait visiblement pas laisser pareille occasion.
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Vœux et vérités
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Intervenant à la suite du représentant de l’Adp, le candidat a rappelé ce qui a été fait au cours des cinq dernières années dans les domaines des infrastructures routières, des écoles, des ponts, de l’aménagement des plaines, de la santé, de la gouvernance. Mais ce qui lui tient à cœur, selon lui-même, c’est le gros du travail qui n’a pu être fait et qui constitue le plus important. Son vœu le plus cher est de raccorder tous les villages à toutes les villes par des routes goudronnées et sécurisées, doter ces villages d’écoles afin d’éviter aux enfants de pénibles déplacements à ses petits amis.
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Ce nouveau mandat, ajoutera-t-il, lui permettra de renforcer les bons rapports de voisinage, la situation de nos compatriotes dans leur pays d’accueil. Pour y arriver, le candidat ATT, le sourire aux lèvres, avec l’humour qu’on lui connaît, a demandé à ses compatriotes dispersés en Côte d’Ivoire, de la Lagune Ebrié au sud Comoé en passant par le Zanzan, l’Indenié, la Savane, les Montagnes, le Worodougou, le moyen Comoé, la Vallée du Bandama, le Haut Sassandra, les lacs, la Maraoué, le Denguélé et l’Agneby… à s’approprier leur carte afin de voter pour…lui, ATT. Un plaidoyer pro domo qui a plongé la salle dans une grande hilarité.
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C’est vrai, le président tire un fou plaisir à faire rire, ce qui a aussi l’avantage de détendre la plus lourde des atmosphères. Mais là où il n’est pas allé avec le dos de la cuillère, c’est le comportement des responsables de l’Ambassade et du Consulat face à la situation des cartes d’électeur que rien ne justifie, selon lui. Aussi, a-t-il adressé une sérieuse mise en garde aux responsables des deux structures.
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Sory Haïdara
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Le ministre Oumarou H. Dicko
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Le chef d’orchestre de la symphonie d’Abidjan
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Sa discrète mais si efficace touche aura été d’un apport précieux dans la réussite de l’étape abidjanaise du candidat ATT. Il, c’est le ministre de l’intégration et des maliens de l’extérieur,Oumarou H Dicko, un véritable chef d’orchestre.
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Arrivé sur les bords de la lagune Ebrié en même temps que notre équipe de reportage, par le vol V7 707 du vendredi 20 avril peu avant 15 heures, d’un boeing 735 d’AIR Sénégal international, le président du Psp n’aura juste que le temps de déposer sa valise pour retrouver ses préposés sur le terrain. Pour les ultimes préparatifs de cette visite qui était très attendue à Abidjan, Badié Niangadou et ses collaborateurs avaient besoin de la présence rassurante du Professeur Dicko, un homme dont l’engagement auprès d’ATT ne souffre d’aucun doute. Après une première réunion, le ministre retrouvera les entre deux autres réunions techniques, au Palais des sports, aux environs de 22 heures. La crainte voire la panique qui s’emparait d’eux au fur et à mesure qu’approchait l’événement très vite pour laisser la place à l’engouement et la joie de travailler. C’est-à-dire au ‘’jamo – jamo ‘’, travaillons en musique quoi, comme disent les Ivoiriens.
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Plus de peur que de mal
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L’argent, le nerf de la guerre, aurait pu peser sur l’événement mais l’engagement des amis du président-candidat aura permis de dissiper la tension qui régnait à ce sujet à Abidjan. En effet, le président Badié du Mouvement Citoyen et son équipe, selon nos sources, auraient pris en charge tous les aspects pécuniaires de l’organisation.
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Cette tension, apprit-on, était due au fait que l’argent envoyé de Bamako, à savoir 5 millions, n’avait pas suffi. Vrai ou faux ?
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Qui disait que Saïdi était interdit de séjour en Côte d’Ivoire ?
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Dans le livre intitulé ‘’ATT- cratie…’’ tome I, on lit que le concepteur des Halles ‘’Félix Houphouët Boigny de Bamako était interdit de séjour en Côte d’Ivoire, son pays natal.
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En son temps, votre bi-hebdo avait révélé que, au même moment, l’homme d’affaires en question se la coulait douce chez lui à Abidjan. Mieux, samedi dernier, à l’occasion de la visite de campagne d’ATT à Abidjan, votre serviteur l’a vu de ses propres yeux. En effet, à l’aéroport dès 9 heures, donc deux longues heures avant que l’avion présidentiel ne quitte Bamako, Mohamed Jamal Saïdi, était à pied d’œuvre aux côtés du ministre Dicko et l’équipe organisationnel. Aussi, les petits soins dont il était l’objet de la part des responsables ivoiriens attestaient à suffisance la puissance de l’Ivoiro- libanais.
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Sory Haïdara
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