Arène Politique : IBK voit sa défaite !

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            Fraudes par-ci, manipulations par-là, vote anticipé dans un village, contestation du fichier électoral, haro sur les médias d’Etat et tutti quanti ! Voilà quelques unes des nombreuses trouvailles des candidats du Front du Dernier Refus – FDR – qui se sont subitement transformés en semeurs de doute pour tenter de jeter le discrédit sur le scrutin du 29 avril. Pis encore, ils se transforment en oiseaux de mauvais augure, en cassandres promettant l’apocalypse si jamais ATT remportait l’élection. rn

            Ils devraient commencer par se chicoter eux-mêmes, s’autoflageler car le Mali ne leur appartenant pas, des citoyens comme eux pourraient se lever, hausser le ton et dire tout sauf IBK, Tiébilé, Soumeylou Boubèye Maïga, Blaise et Consorts, usant de ruse, de faux et d’invectives pour faire monter la mousse. Qui serait alors responsable de la chienlit en ce moment?

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            Celui qui décide d’aller à la guerre, sachant d’avance qu’il sera laminé n’a pas fait plus que se suicider, tout comme celui qui défie ATT sachant bien qu’il n’a pas les arguments nécessaires pour le terrasser sur le terrain politique n’a pas que se jeter dans le fleuve l’opprobre et de l’humiliation car c’en est fini la période où les élections sont transformés en des foires qui cachent mal les enchères de politiciens en mal de popularité et de représentativité.

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            Pourquoi donc IBK s’est mis dans une posture de victime expiatoire depuis plusieurs mois ? Pourquoi donc se sent-il persécuté en permanence là où de vrais acteurs du 26 mars, laissés en rade sont pourtant moins virulents ? Pourquoi IBK devient-il méconnaissable dans son langage au point de descendre très bas au ras des pâquerettes à travers des propos qui ne lui ressemblent pas ?

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Un psychologue trouverait bien matière à réflexion, même si d’aucuns y ont déjà décelé, de prime abord, une perte de sérénité. D’autres y trouvent un désarroi ou encore la férocité d’un tigre blessé qui tente de tout ravager sur son passage avant de rendre l’âme.

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            Que ça soit l’un ou l’autre des cas, le constat reste le même : IBK n’est vraiment pas dans sa peau et sent le sol se dérober sous ses pieds. Alors, il se projette déjà dans une ère de contestations post-électorale, pour ameuter l’opinion internationale, flouer les Maliens indécis et jouer sur la corde sensible des religieux. Une attitude qui, à y voir de très près, ne recèle pas du tout des espérances, disons des espoirs et de l’assurance, pour un bon candidat à une élection présidentielle.

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            En plus, sa maladresse l’a poussé récemment à déclarer qu’on lui avait volé sa victoire de 2002 alors qu’il n’était même pas au second tour et ensuite, ce n’était pas ATT, à qui il en veut tant, qui organisait ces élections, mais bien son nouvel ami Alpha. IBK a seulement raté l’occasion de se taire, après avoir gardé le silence pendant si longtemps, il a prouvé, du coup, qu’il ruminait longtemps cette rage sans pouvoir l’extérioriser. Mais rage contre qui ?

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            Il doit s’en vouloir – à lui-même- pour n’avoir pas su faire valoir sa victoire –s’il en avait- car aujourd’hui, le peu d’estime que lui accordaient les Maliens parce qu’il avait défié le tout-puissant Alpha, s’est estompé comme le bruissement du plongeon de la baleine ne laissant sur la plage que le clapotis des vagues. En langage plus clair, pourra-t-il même préserver son rang de la dernière fois?

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Kulubalikèni    

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