Affaire des vrais faux bulletins de vote à Kadiolo : rnUne enquête judiciaire ouverte pour prouver le grossier montage

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Le RPM  conteste avant l’heure, les résultats des élections présidentielles qui ne se sont pas encore tenues. Il s’agit de l’affaire des bulletins de vote ne portant pas la marque «spécimen». Le secrétaire général du ministère de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales, Mamadou Seydou Traoré a déclaré lundi qu’une enquête judiciaire est ouverte pour établir la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Des dessous qui ne disent certainement pas leurs noms. La découverte de vrais faux bulletins de vote dans la localité Fourou, dans le cercle de Kadiolo ne l’a été que par des militants du FDR et particulièrement, ceux du RPM.  Toute chose qui laisse planer le doute sur la bonne foi des accusateurs.

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Il était prévisible que le parti des tisserands aux abois en cette veille d’élections présidentielles, chercherait par tous les moyens à créer et à crier au scandale électoral, alors qu’au sens propre du mot, il n’en est rien du tout.

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Faute d’avoir des arguments valables pour déloger le Général de son fauteuil présidentiel le 29 avril prochain, les tisserands et leurs acolytes crient au scandale et à la fraude. Le tohu-bohu actuel des adversaires du candidat fait croire que des vrais faux bulletins circulent dans la localité de Fourou, dans le cercle de Kadiolo à environ 107 km de Sikasso.

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En fait, il faut signaler que ces bulletins qui ont été omis de l’étiquette « Spécimen » depuis leur lieu de confection circulent même à Bamako. Ce, contrairement à ce que les adversaires, surtout le chef de fil du RPM à Kadiolo, fait croire aux gens.

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On sent qu’en cette veille électorale présidentielle du 29 avril 2007, la fièvre est montée au sein de l’Etat Major des tisserands. Face au choix du peuple, le RPM n’a plus d’autre alternative que de crier au voleur afin qu’au finish, il trouve des arguments pour justifier son échec.  Dans l’impossibilité de convaincre un grand électorat en sa faveur, le RPM voulait profiter de cette erreur de machinistes au moment de l’impression des bulletins «spécimens» pour convaincre de potentiels électeurs encore indécis. Contrairement aux propos qui seraient tenus à Kangaba par le candidat IBK pour ternir l’image du candidat ATT auprès des siens, à Kadiolo il est clair que ce genre de message ne peut passer. Surtout s’il s’agit d’une zone où  80% d’électeurs ont déjà choisi de voter en faveur du candidat ATT.

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En accusant des notables de Kadiolo d’avoir  fait circuler des faux bulletins de vote avant le jour «J», l’homme qui est à la base de telles informations ne sait et n’aurait pas mesurer la gravité de ses propos. A qui profitent ces vrais faux bulletins dont il est question ? Sinon pourquoi s’en prendre au candidat ATT, quant on sait qu’ils sont huit en lice. En orientant toutes les accusations sur le candidat ATT, ses adversaires démontrent clairement qu’ils n’ont pas les moyens adéquats pour lui barrer le chemin de la désormais « Maison Blanche » de Koulouba.

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Sur un tout autre plan, le secrétaire général du ministère de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales, Mamadou Seydou Traoré a déclaré lundi qu’une enquête judiciaire est ouverte à propos pour étayer tout sur ce délicat dossier électoral.

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Des dessous qui ne disent certainement pas leurs noms. La découverte de vrais faux bulletins de vote dans la commune rurale de Fourou cercle de Kadiolo ne l’a été que par des militants du FDR et particulièrement ceux du RPM. 

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Alors question, qui peut être derrière ce scénario? En se prononçant sur cette affaire, les accusateurs ne sont-ils pas allés trop vite en besogne? Tout ce que l’on peut dire c’est que le candidat du consensus et qui est le mieux placé parmi tous n’a point bésoin de tricher ou de passer par des petits moyens pour se succéder à lui-même.

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Cette affaire, selon les ressortissants de Kadiolo que nous avions pu joindre au téléphone, semble être un véritable montage. C’est ce que l’enquête judiciaire tentera de démontrer.

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Esdras B. Keïta

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