Si l’on en juge par le nombre de partis « pourritiques », de clubs et d’Associations de soutien… à sa dévotion, le « Takokélen » ne souffre d’aucun doute. Mais le manque de sincérité de la plupart d’entre –eux, envers le Généralus léopardis, risque de transformer le « Takokélen » en « Takaprin ». Sans compter, qu’en face, les leaders de l’opposition, regroupés au sein du FDR, ne se sont pas déclarés « candidats » pour faire de la figuration : ils vendront chère leur peau aux présidentielles d’avril prochain.
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Les chantres du « Takokélen », qui fourmillent autour du Généralus léopardis n’ont rien compris à la politique. Ce n’est pas une science exacte. En politique rien n’est acquis d’avance. Tout peut être remis en cause, par un banal évènement. Et, à la dernière minute. Et, plus grave, la moindre erreur se paie chère. Très chère. Comme… à la guerre.
C’est dire que la réélection du Généralus léopardis, au premier tour des présidentielles d’avril prochain, est loin d’être acquise.
D’abord, parce que son électorat –ou prétendu comme tel –est composé, en majorité, d’opportunistes, dont le souci est de conserver leurs privilèges.
Pour d’autres, le soutien à ATT s’explique par leur désire d’être invité à la soupe. N’Ayant ni base électorale, ni fief capable de faire élire ATT, ils se contentent de créer des clubs ou des Associations de soutien à la candidature du « prince » de Koulouba. Objectif : se faire voir et se faire valoir aux yeux du régime.
Mieux, ces clubs et Associations de soutien sont, dans leur grande majorité, composés de copains de grin. Ou des frères du cousin, du neveu de la sœur… Leur objectif est clair : profiter de la manne électorale, pour s’en mettre plein la besace. La réélection du Général ? Ils s’en « foot », pourvu qu’ils en profitent.
Ce constat est, aussi, valable pour les leaders « pourritiques », regroupés au sein de l’ADP. Mis à part, l’Adema et l’URD, lequel de ces 33 partis politiques dispose, aujourd’hui, d’une base électorale fiable dans nos régions ? Très peu ou pas du tout.
Ensuite, viennent la horde des mécontents du régime, dont les rangs ne cessent de grossir. Frustrés, par la gestion, jugée calamiteuse du régime, ils rejoignent –par bataillons entiers –les rangs de l’opposition. Si leur nombre n’est pas quantifié avec certitude, ils apporteront, malgré tout, beaucoup d’eau au moulin du FDR.
A.T.T, entre le « Takokélen » et le « Takaprin »
Composé de « bêtes politiques », ce regroupement de partis politiques peut, contrairement aux opportunistes rampant aux pieds du Général, s’enorgueillir d’avoir un électorat. Leurs militants, nourris au pain sec et à l’eau de robinet, depuis 2002, sont restés égaux à eux –mêmes. Malgré leur misère et les privations –dont ils sont victimes -, ils sont restés attachés à leur parti. Mais aussi, à leurs leaders politiques.
Bien plus, la décision de ces derniers de se présenter aux présidentielles a renforcé leur détermination à faire obstacle au « Takokélen », chanté à tout vent.
Bref, les jeux sont loin d’être faits. C’est pourquoi d’ailleurs, le général par les partisans du Général –président est en campagne électorale. Avant même l’ouverture officielle de la campagne. Parce qu’il ne fait pas confiance aux laudateurs, qui poussent dans son entourage. Comme des champignons sauvages. Parce qu’il sait, mieux que quiconque, que le « Takokélen », dont on lui rabache les oreilles, est loin d’être acquis. Parce qu’il sait, enfin, que ses adversaires, regroupés au sein du FDR, ne sont pas des enfants de cœur. Les présidentielles de 2002 ne sont pas celles de 2007. Les élections d’avril prochain seront dures. Très dures. Alors, ne vendons pas la peau de l’ours, avant de l’avoir abattu. « Ce n’est pas la fin. Ce n’est même pas le commencement de la fin. Mais c’est, peut –être, la fin du commencement », disait Winston churchill, en parlant de la seconde guerre mondiale.
Le Mollah Omar“