Zou à Kangaba : La gratuité de l’électricité bientôt

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Suite à l’insistante invitation des militants à la base, le candidat de la CNAS est sans cesse sur les routes pour renouveler les contacts avec le peuple. En fin de semaine dernière, il s’est rendu dans le manding.


Multipliant les contacts avec la base, «le candidat du peuple», Soumana SAKO, investi par
la CNAS (Convention nationale pour une Afrique solidaire), s’est rendu, dimanche dernier, dans le cercle de Kangaba, en deuxième région. Accompagné par une forte délégation, le Dr SAKO a eu droit, comme partout où il passe, aux honneurs d’un accueil chaleureux et populaire. Tout a commencé par Bankoumana où la délégation a été littéralement prise d’assaut par une foule en délire, scandant le nom de celui qui est en passe de devenir un héros national dans le cœur du peuple.


Après cette courte mais importante, aux yeux des Bankoumanais,  escale, la délégation a pris la route de Kangaba où l’attendait encore plus de monde. Pour marque d’insigne honneur, c’est devant le domicile du chef de canton que Soumana Sako, accompagné de son épouse, Maïché Touré, et sa délégation ont été accueillis et installés. Le mot de bienvenue viendra de Makan Kéita, premier conseiller du village, représentant le chef de village. Après s’être réjoui de cette « visite historique », M. Kéita a convenu que son hôte de marque du jour est effectivement l’homme qu’il faut à la nation, en ces jours troubles où on n’a du mal à se fier à la parole des acteurs politiques traditionnels. Selon lui, Zou incarne des valeurs qui ont tendance à disparaitre en politique : il est intègre, soucieux des biens de l’Etat, homme de parole, gros travailleur, sincère. Dans son village, « le candidat du peuple » peut être assuré d’un large soutien, car personne ici n’a oublié ce que Zou a fait pour le Mali, à des périodes particulièrement dures, dans un contexte singulièrement difficile, ce qu’il a fait pour sortir de l’ornière l’école, la santé et le monde rural. Ce passé, le député Mamadou Kané, de la délégation, va le rappeler de manière plus détaillée en revenant sur le passage du DR Sako dans le gouvernement, en
1987. A l’époque, comme ministre de l’économie et des finances, Zou est parvenu à régulariser le paiement des salaires des fonctionnaires, qui connaissaient perpétuellement des retards de plusieurs mois voire un ou deux ans. Ensuite, Zou est revenu sur le devant de la scène, ayant été préféré par ATT à d’autres cadres maliens pour diriger le gouvernement de la transition. C’était en début avril 1991, et l’homme est parvenu à réinstaurer la confiance avec les partenaires financiers, à mettre en place les institutions républicaines et à organiser les premières élections du Mali démocratique.


En réponse aux différents intervenants, Zou a réaffirmé son engagement à œuvrer encore plus pour sauver du naufrage collectif l’école et l’enseignement, soigner le secteur de la santé, et permettre au monde rural de travailler. S’il est élu président de
la République, Zou s’engage également à faire de vrais miracles, comme en 1987 et 1991, où il a apuré les comptes de l’Etat et permis de couvrir les dépenses publiques par les recettes générées de l’intérieur. Un miracle, c’est par exemple d’assurer la gratuité de l’électricité à tous les « pauvres » pourvus qu’ils soient modérés ou modestes dans leur consommation.
Après la cérémonie d’accueil, la délégation a été reçue par des notabilités, notamment par le père Bernard Diarra de l’église catholique, par les chefs traditionnels, et par l’imam. A tous ceux-ci, le candidat de
la CNAS
a demandé de faire des bénédictions et des prières pour le maintien de la paix et de la stabilité.


Comme à l’aller, le retour également fut interrompu par la foule désireuse de voir le « candidat du peuple » faire une escale. Ce fut le cas à Déguela et Badougou Djoliba. Là, les autorités villageoises ont avoué n’avoir encore fait aucun choix pour la présidentielle, démentant les rumeurs selon lesquelles elles auraient pris fait et cause pour Modibo Sidibé. Elles ont demandé à la délégation de revenir, cette fois, en visite officielle.
Cheick Tandina



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