Youssouf Diawara, membre de la Commission politique de l’Adema : « Je dis, IBK est totalement isolé… »

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 Mr Youssouf Diawara dans son bureau à Mopti
Mr Youssouf Diawara dans son bureau à Mopti

Né au Burkina Faso, ex Haute Volta, de parents maliens, Youssouf Diawara a retrouvé ses racines après 20 ans de recherches. Il est retourné au village de Touroungoumbé, à côté de Nioro du Sahel. Après dignes et loyaux services à Paris, comme fonctionnaire international (Directeur de l’école internationale de Bordeau), le voici, membre de la Commission politique de l’Adema, en retrouvant ses anciens camarades de lutte de France. Il n’a pas démissionné du parti de l’abeille, mais a pris ses distances depuis le choix de Dramane Dembélé comme candidat à l’élection présidentielle dans un Mali en crise. Nous avons rencontré ce Burkinabé aux origines maliennes, qui a été « un compagnon de route Thomas Sankara », même s’il a appartenu à « des organisations totalement distinctes de celles des militaires révolutionnaires ». Sans être Sankariste, il nous parle du Capitaine Thomas Sankara et de sa mort tragique, comme étant une grande perte pour l’Afrique. Du haut de ses 73 ans, Youssouf Diawara, s’inspirant de ses expériences, analyse la situation sociopolitique malienne actuelle, comme une « grande déception ». Pour lui, IBK s’est retranché « plus que dans une tour d’ivoire», et il est devenu inaccessible. Il se trompe dans le choix des hommes et n’entend pas les voix qui lui parlent. « Pour l’affection que je porte à ce compagnon de lutte de cinquante ans qui est IBK, c’est un effondrement sentimental, d’autant plus marqué qu’on n’a aucun moyen de lui faire parvenir quoi que ce soit. Je le dis ouvertement ». Le président IBK réussira sa mission s’il fait une équipe solide autour de lui qui aura comme agenda de sauver le Mali, parce que nous ne sommes pas sauvés. Secundo, il réussira s’il devient  le point focal autour duquel toute cette gauche malienne désunie, sortie du mouvement démocratique, qui a payé de sa vie et  de sa chair, se réunit autour d’objectifs communs, souligne Youssouf Diawara. Interview !

 

Le Républicain : La date du 15 Octobre, date de la mort du Capitaine Thomas Sankara, a été retenue par certains pour rappeler certains de ses hauts faits, avez-vous connu l’homme ?

Youssouf Diawara : Personnellement, je ne suis pas Sankariste. J’ai été un compagnon de route de Thomas Sankara, mais en étant dans des organisations totalement distinctes de celles des militaires révolutionnaires. Et je n’ai jamais considéré Sankara comme le prototype le modèle d’une idéologie révolutionnaire à laquelle on devait adhérer, mais plutôt comme un dirigeant de type nouveau dont les qualités étaient telles qu’elles allaient imprimer une nouvelle marche dans l’histoire de notre peuple au Burkina et aussi des peuples Africains.

Que retenez-vous de Thomas Sankara ?

A sa mort, ce qui me revient à l’esprit toujours c’est qu’un homme de sa trempe et de son espèce ne pouvait pas durer, c’était le bouleversement de l’ordre établi. Ce qui me revient à l’esprit aussi, est que, quoi qu’on fasse, les qualités dont il a fait montre, tout au long des quatre années de sa présidence sont restées intactes, à savoir : l’extrême modestie d’un personnage qui se considère comme un président de pays pauvre, de gens affamés, plutôt qu’un président devant montrer les fastes de sa présidence. Il donnait l’exemple par lui-même, les ministres au champ, les ministres en 205, les voyages par avion en classe économique, et surtout il avait une totale abnégation qui faisait qu’il avait horreur des flatteurs.

Etait-il disponible et accessible ?

C’était un homme extrêmement facile à voir, extrêmement disponible, prêt a écouter toutes les critiques, se sachant limité par l’âge, par la formation. C’était un homme qui recevait et disait à tous ses interlocuteurs de critiquer, de ne pas se gêner ; il notait comme un élève. Ce type de dirigeant, je crois qu’on n’en a plus  jamais vu en Afrique.

Agissait-il uniquement pour l’intérêt général ?

Sa lutte contre la corruption a été telle que, pour la première fois, on a vu une lutte contre la corruption, où il n’y avait aucun arrangement possible. Personne ne pouvait sauver personne, quel que soit le niveau. Cette lutte contre la corruption est un modèle dont devraient s’inspirer les pays Africains. Aucun arrangement n’était possible à tel point que je connais des officiers qui se sont suicidés, je pourrais donner leurs noms à l’occasion.

Sa disparition a été une grande perte pour l’Afrique ?

A l’anniversaire de sa mort, deux choses me viennent à l’esprit. La première chose, l’Afrique a perdu l’un de ses plus grands fils, un modèle et c’est avec tristesse que je dis dommage. La deuxième chose qui me vient à l’esprit, c’est que cette mort ne peut pas rester impunie, car c’était une mort  programmée non par des divergences idéologiques, mais par une lutte pour le pouvoir. On ne peut pas, quand même laisser cette mort impunie. Et j’ajouterai un troisième élément, c’est de voir comment ceux qui ont tué Sankara ont pu bénéficier de complicité extérieure, et surtout du monde occidental pour améliorer leur image et devenir même des médiateurs attitrés de toutes les crises de la sous-région et je précise toujours que je ne suis pas Sankariste.

Quel type de collaboration avez-vous eu avec le Capitaine Thomas Sankara ?

Je l’ai connu en 1972, j’habitais juste à côté de son père. A l’époque, j’étais l’un des fondateurs du groupe marxiste léniniste Burkinabé. Dans le travail de mobilisation, c’était la clandestinité à l’époque, ses petits frères qui étaient dans les maisons voisines, étaient aussi parmi ceux que j’approchais, et c’est comme ça que je suis entré en contact avec Sankara, à travers sa famille. Et c’est au cours de nos discussions que j’ai vu que c’etait un militaire totalement en dehors de l’armée traditionnelle. A l’époque, il n’était que lieutenant, mais  avait des idées extrêmement précises sur la lutte contre le néocolonialisme.

Avez-vous collaboré ?

Quand j’ai été obligé de m’exiler en France après le coup d’Etat de Saye Zerbo, qui voulait décapiter toute la gauche ; et quand il a fait le coup d’Etat avec ses camarades, Blaise Compaoré, Jean Baptiste Lingani et Henri Zongo, il m’a demandé de revenir. Je peux vous donnez quelques éléments de collaboration. Un jour, j’entends insulter sur la voix des ondes, Félix Houphouët Boigny.  Je lui ai dit : « président, ce n’est pas à faire. Il y a quatre millions de Burkinabé en Côte d’Ivoire. Et cet homme est une immense montagne pour nos populations, ayant supprimé le travail forcé. Il est notre grand père, nous ne pouvons pas l’insulter sans apparaitre comme des effrontés ».

Est-ce que Thomas Sankara insultait le vieux Houphouët ?

Non, c’était les jeunes CDR, par la voix des ondes. Il a été tout de suite d’accord. Il m’a même chargé d’une mission officieuse, comment aller présenter nos excuses au président Félix Houphouët Boigny. On ne pourra pas le développer ici puisque ce serait trop long…Et ce fut un échec.

Par ailleurs, quand on a donné des armes aux jeunes du Comité de Défense de la révolution, des gens sans maîtrise, sans formation politique, il fallait s’attendre à des exactions, des pillages. Je suis venu lui dire « président ce que les CDR font nous rappelle ce qu’on faisait au Mali. A l’époque de Modibo, ces jeunes ‘’miliciens’’ armés, étaient dans les rues, et ils détachent la population du pouvoir ».

Homme politique malien, quel regard jetez-vous sur la situation politique actuelle du Mali ?

D’abord, une grande déception par rapport à ma participation aux activités de là où je retrouvais mes camarades naturels de combat, les Ali N. Diallo. J’apportais ma modeste contribution à la commission politique de l’Adema jusqu’à ce que les nouvelles élections présidentielles 2012 se présentent. Je vous dirais qu’avant cette élection présidentielle j’avais été mandaté par Dioncounda Traoré pour l’aider à préparer l’élection présidentielle.  Le coup d’Etat m’a trouvé à Abidjan où je préparais la venue de Dioncounda Traoré, pour rencontrer Alassane Dramane Ouattara, un promotionnaire de lycée au Burkina. Et c’est à la veille de l’arrivée de Dioncounda Traoré que le coup d’Etat du 22 mars a eu lieu, qui a brisé notre élan. Donc j’ai participé du mieux que je peux à la vie de mon parti qui était l’Adema. Mais mon élan s’est arrêté et je me suis mis en retrait le jour de la désignation de Dramane Dembélé comme candidat à la magistrature suprême de ce pays en crise, de ce pays au fond d’un gouffre. Là je me suis dis que je n’étais pas à ma place dans ce parti là. Sans formellement le quitter, j’ai pris mes distances. Et j’ai lutté pour que IBK, notre camarade de la FEANF (Fédération des Etudiants d’Afrique noire en France) soit élu. Parce qu’il portait tous nos espoirs. Mais la vérité est de reconnaitre aujourd’hui qu’il y a beaucoup de déception.

Expliquez-vous ?

Beaucoup de déception par le faite qu’un seul homme quelque soit sa baraka ne peut être le porteur de l’espoir de tout un peuple. Il faut une sérieuse organisation autour. Et le choix des hommes devient capitale à ce moment là, le choix pas seulement du premier ministre mais tout ce qui est dans l’entourage du président. Et c’est là le bât blesse, je ne fais que dire ce qui est dit. Quelle humiliation de voir le FMI venir faire la leçon de morale politique pour de vieux militants comme moi, c’est une humiliation! Pour l’affection que je porte à ce compagnon de lutte de cinquante ans qui est IBK. C’est un effondrement sentimental, d’autant plus marqué qu’on n’a aucun moyen de lui faire parvenir quoi que ce soit. Je le dis ouvertement.

Le président élu est dans une tour d’ivoire ?

Il est plus que dans une tour d’ivoire, on se demande s’il n’est pas encerclé par des gens qui ne veulent pas du tout qu’on le touche. J’ai envoyé quatre notes au Président, je suis à l’aise pour le dire parce que tout mon quartier peut témoigner de la façon dont j’ai mobilisé pour le faire élire, modestement. Tout le pays Diawara aussi peut témoigner de comment j’ai mobilisé. Mieux, son directeur de campagne est venu chez moi, il était  à la place où vous êtes pour que nous coordonnions ensemble certaines actions, comment faire pour que le pays Diawara vote RPM. J’ai tout fait mais l’engouement était tel que, quand j’ai loué les SOTRAMA et les TAXI pour transporter les votants, tenez- vous bien, ils m’ont dit : « on fait à demi tarif, si c’est pour IBK »… Donc j’étais dans le sens de l’histoire. De ce jour, j’ai envoyé quatre notes au président IBK. Jamais eu de réponse. Alors, devant une telle situation, que voulez-vous qu’on fasse et que voulez-vous qu’on dise. Je dis, il est totalement isolé. Je ne suis pas homme de couloir, je ne suis pas homme de famille, je ne suis pas homme à aller le chercher à travers sa femme ou ses fils. Je ne vous cache pas que ce n’est pas le problème d’IBK qui est en jeu, c’est le problème de l’organisation autour de lui. Et là je rejoins une idée de Tiébilé Dramé, qu’il faut des assises nationales, et je vais plus loin que Tiébilé Dramé ; les assises nationales avec les partis que nous avons, aucune solution ne sera miraculeuse. Je vais plus loin et je transmets ici l’idée de mes camarades de la gauche burkinabé qui disent IBK doit être aujourd’hui le porte parole de toute la gauche en Afrique de l’ouest, en alliance avec Alpha Condé, Mahamadou Issoufou  du Niger qui sont sortis du même moule que nous, à commencer par le Mali. Pour  créer un grand courant  social démocrate de gauche au Mali qui va dominer ces pays pendant cinquante ans. Cette idée aussi a fait l’objet d’une note a Alpha Condé et qui lui a été notifié à laquelle je n’ai pas reçu de réponse.

Quel message fort avez-vous à lancer ?

Je dis que le président IBK réussira sa mission s’il fait une équipe solide autour de lui qui aura comme agenda de sauver le Mali parce que nous ne sommes pas sauvés. Secundo, il réussira s’il devient  le point focal autour duquel toute cette gauche malienne désunie, sortie du mouvement démocratique qui a payé de sa vie et  de sa chair, se réunit autour d’objectifs communs. Et pour cela, une seule assise nationale ne suffira pas.

Qu’est-ce qu’il faudrait au-delà des assises?

Une refondation de la gauche malienne autour d’objectifs communs. Et c’est qui devrait être aujourd’hui notre  guide et notre lumière.

Mais pendant qu’il y a péril en la demeure, que l’intégrité territoriale est menacée, l’économie nationale s’effondre, qu’est-ce qu’il faut dans l’urgence ?

Dans un document, nous avons transmis au Président de la République les urgences des 100 premiers jours dès les premières heures de son élection. C’était des propositions pour lui dire que pendant les 100 jours, il n’y aurait pas d’état de grâce.

Et dans la gestion des affaires avez-vous eu l’impression que vos propositions ont été prises en compte ?

C’est le triste constat. Nos propositions n’ont pas été prises en compte.

Et c’est la dérive totale aujourd’hui ?

Je ne peux pas me le permettre de dire ainsi. Mais je dirais qu’il pouvait faire mieux. On ne travaille jamais seul. Il devait faire en sorte que tous  ceux qui ont une certaine expérience politique et qui ont montré leur patriotisme soient à l’œuvre, et non ceux qui se sont battus justes au moment d’une élection rien que pour avoir une place. C’est trop facile ça. Là on est fidèle à IBK mais pas au Mali. Moi je ne suis pas dans une quête désespérée de l’audience du chef, mais anxieux de remplir mon agenda politique au Mali si Dieu me prête vie comme je l’ai fait au Burkina. Car je suis vieux plus âgé que le Président.

Que dites-vous pour terminer, Monsieur Diawara ?

Je suis toujours prêt à servir mon pays. Quelle honte pour nous autres qui avons vécu à l’étranger, d’entendre aujourd’hui tout ce qui se dit sur le Mali ! Nous avons une sorte de quête de fierté qui n’est pas satisfaite pour le moment. Mais nous sommes prêts à contribuer au développement de notre pays à la mesure de nos moyens.

Propos recueillis par B. Daou

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27 COMMENTAIRES

  1. Un article qui n’a pas de sens pou moi, nos politicards sont toujours de la sorte non, quand leur c…est assis dans un fauteuil tout baigne, mais ils sonr dans l’opposition tout va mal. Je vois pas de difference au Mali entre l’opposition et le pouvoir heureusement et malheureusement.

  2. *Ô Diawara,ce n’est ni les hommes ni les textes qui font défaut mais les comportements.l’unique combat est la lutte contre la débauche et la corruption qui sont sources de révoltes,de tueries,haines,rivalités,traitrises,maladies et maux de tout genre.
    *Fixer le salaire d’un président malien au maxi à 2 000 000 fcfa (pas de caisse noire)
    salaire ministre et assimilés à 500 000 f,députés 100000 minimiser les missions et les coûts,voilà le salut pour le malien salam.

  3. j’aurais bien intervenir sur le sujet mais hélas contradictions entre la photo et la personne selon vos renseignement sur l’identité ce n’est pas les mêmes personnes face a cette erreur qu’est ce qui prouve que le contenu de l’article est vrai avec ce genre d’erreur il se fait appelé journaliste pensez vous que on est tous ignorants ou bien sachez que on est bien renseigné sur nos hommes politiques et leur identité

  4. Mr Diawara est ce grand cheval du consensus qui a contribué à l’intronisation de ce Président grisonnant dont la silhouette flotte furtivement sur toutes les institutions de l’Etat comme un roi.

  5. Fouillez dans l’histoire! Le Mali est bel et bien la propriété des purs comme les Diawara et leurs chefs. Tant pis pour des lynx sauvages qui ne le savent pas.

  6. Les deux régimes démocratiques du Mali nouveau n’ont rien fait de bon en terme culture et renforcement de la moralité malienne. Depuis Alpha Oumar KONARE jusqu’à ATT, les cadres n’ont donné aucun bon exemple. Vols, tricherie, mensonge, surfacturation, népotisme, clanisme caractérisent ces régime sans équivoque. Les résultats que l’on voit aujourd’hui étaient prévisibles pour des hommes avertis que nous sommes. Il suffisait de réfléchir un tout petit peu, pour conclure que de tels comportements ne peuvent pas continuer. La seule chose qui reste à ce pays, c’est d’extirper le mal par le mal et cela ne tardera pas à venir.

  7. IBK s’est rangé à gauche pour que la lumière soit sur lui! SinoN, il n’a jamais été à gauche consciencieusement.IL est un bourgeois capable de te vendre la corde qui va te servir à le pendre si tu lui promets un bénéfice de 400%. Son accointance avec la mafia corse nous en dit plus.

  8. Le Docteur Diawara doit simplement porter plainte contre ce journaliste qui est complétement déréglé, comment peut il dire “du haut de ses 73 ans” alors qu’il voit lui même la photot? voici la preuve que ces soit disant gaspilleurs de papiers ne sont pas des journalistes. C’est honteux.

  9. Monsieur B Daou je m'associe à certains qui ont commenté cet article pour vous signaler que l'image que nous voyons n'est pas celle de monsieur Diawara de l'ADEMA, mais plutôt celle de Diawara de YELEMA.

  10. Monsieur B Daou je m'associe à certains qui ont commenté cet article pour vous signaler que l'image que nous voyons n'est pas celle de monsieur Diawara de l'ADEMA, mais plutôt celle de Diawara de YELEMA.

  11. Change de Photo monsieur le journaliste. Tu te trompe de ce Youssouf Diawara ( JCI Mopti) et responsable du parti YELEMA à Mopti Et ton Youssouf Diawara de l’ADEMA compagnon de Tomas Sankara. L’erreur est humaine mais Merci de le rectifier rapidement. 😯

  12. “IBK est totalement isolé”.Qui l’a isolé? lA REPONSE:IBK s’est isolé pour mieux exploiter ce peuple mais il s’est heurté au FMI et à la BM.Il s’est débarrassé de son parti pour s’entourer des membres de sa famille et de sa bande d’amis et d’hommes d’affaires:un vrai clan maffieux.Ils volent ensemble et se couvrent mutuellement.
    Son clan est là pour voler les maliens comme sous ATT.
    Personne n’était content de l’arrivée de certains barrons de l’ADEMA et d’ATT dans le gouvernement:le cas de Soumeylou Boubeye Maiga aujourd’hui acteur principal des surfacturations…
    Il était très clair qu’IBK traînerait des grandes casseroles: des détournements dans les contrats de marchés d’armements et l’achat de l’avion présidentiel.
    Je comprends enfin qu’IBK ne fait pas ce qu’il pense!

  13. Voilà encore un faux prophète chercheur de place tu n’as pas besoin de nous dire que tu aimes ce pays qu’à tu fais étant fonctionnaire international lorsque nous les maliens faisaient 3 mois sans salaire ?

  14. Les propos de Mr Diawara relatif à la campagne présidentielle malienne me laisse quelque peu dubitatif, puisqu’il avait approché Mr Modibo Sidibé pour l’accompagner et surtout le soutenir dans le pays Diawara. Avait-il joué la fourberie avec le candidat des FARE ? Y a t- il une morale en politique ? Quand une personnalité de cette trempe joue sur deux tableaux.

  15. Ce qui me gêne, c’est cette tendance à organiser la domination d’un courant idéologique ou de pensée.

    Les politiques devraient comprendre que tout ne se résume pas aux partis politiques. Plus de la moitié des Maliens ne se reconnaissent pas dans les méthodes partisanes des partis politiques. Il suffit de se rappeler des taux de participation aux élections parmi les plus faibles en Afrique. La mobibilisation pendant l’élection d’IBK a été une exception. Je souhaite que les politiques comprennent et entretiennent cet espoir.

    Des assises nationales sans la majorité de la population et pour quelle efficacité ?

  16. Bonjour/Bonsoir a tous
    Je suis perdu un peu avec cet article. Est ce des erreurs de frappe ou l’intervieweur n a pas réellement auditionné l’interviewé. Je m’explique si c’est le même Youssouf DIAWARA pharmacien et dont la femme est a Mopti en 5eme région administrative du MALI dont je tairais le nom et Président de la jeune chambre internationale / MALI Mandat 2012 si je ne m’abuse et qui a connu sa nomination suite au désistement de Abou GUINDO appelé au PAM pour services a l’époque. Si c’est lui et vraiment de lui qu’il s’agit. On fait erreur sur la personne; je peux me tromper mais je ne suis pas sur que ce soit le cas. Il n a pas 73 ans mais plutôt il est de 1973. A cette année, il ne pourrait être un compagnon de Feu Le Capitaine SANKARA qui était relativement en avance sur son époque (ca n’engage que moi). Encore moins qu’il soit un compagnon de lutte sinon camarade au PrésidentIBK que je n’apprécie pas beaucoup,honnêtement il faut le préciser et ce depuis le lundi 05 avril 1993

    • Nom vous vous trompez. Diawara dont vous parlez est de Konio, cercle de Djenné, région de Mopti et ce Youssouf DIAWARA est à Cheval sur le cercle de Nioro du Sahel et Diéma, région de Kayes. Le Guingui et le Koussata sont presque dominé par les DIAWARA.

      • Ok c’est compris M./Mme SANGA et merci pour la précision. Mais peut être que l’auteur de l’article doit revoir la photo en basin bleu bien brodé avec en main le téléphone portable.
        Toutes mes excuses pour la confusion Sénateur DIAWARA Youssouf.

  17. ” J’ai envoyé quatre notes au Président, je suis à l’aise pour le dire parce que tout mon quartier peut témoigner de la façon dont j’ai mobilisé pour le faire élire, modestement. Tout le pays Diawara aussi peut témoigner de comment j’ai mobilisé. Mieux, son directeur de campagne est venu chez moi, il était à la place où vous êtes pour que nous coordonnions ensemble certaines actions, comment faire pour que le pays Diawara vote RPM. J’ai tout fait mais l’engouement était tel que, quand j’ai loué les SOTRAMA et les TAXI pour transporter les votants, tenez- vous bien, ils m’ont dit : « on fait à demi tarif, si c’est pour IBK »…

    Assumez votre choix et reglez vos differents politiques entre vous !

    C’est quoi le “pays Diawara”??

    🙄 🙄 🙄

    • Le Pays DIAWARA occupe une le Nord du cercle de Diéma et le Nord-Est du cercle de Nioro du Sahel, région de Kayes. Il est temps que l’histoire réelle et la géographie du Mali soient correctement enseignées. Dans cette zone du Mali même si quelqu’un d’autre fonde un village les Diawara designent le chef de ce village. Ce sont les Diawara qui sont chefs là-bas. Eux il ne font pas d’usurpation d’identité ou de chef. Ils sont chefs désignés dans leur zone “Pays”.

    • Cet Diawara est un autre predateur qui n’as pas lui de poste. Pourqoui tous ces gens qui parlent pretendent etre acteurs de l’election d’IBK?? De predateurs pour les maigres resources du Mali. Qui Dieu sauve le Mali.

    • Bonne question Lynx22, je me posais la même question
      Donc il y a un “pays Diawara” au Mali?
      donc un pays dans un pays
      Ces genres de propos favorisent le tribalisme,l’ethnicisme et le communautarisme. Les responsables politique doivent faire très attention et éviter de dire n’importe quoi.

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