Nous nous attelons de faire du PACP, le parti le mieux organisé sur l’échiquier national.
Parlant de son parti le PACP né il y a quelques mois, le président Niakoro pense que le parti se porte très bien. « Il s’organise de mieux en mieux », a-t-il dit. Pour lui, le parti a démarré avec des difficultés ». Croyant à la vibrance qui anime le parti, il précise que : « nous nous attelons de faire du PACP, le parti le mieux organisé sur l’échiquier national ».
Se penchant sur la conférence des cadres qui s’est tenue, il y a deux semaines, le président dira que : « c’était de présenter la vision du parti et faire en sorte que les cadres non seulement du parti et mais que les maliens puissent être exposés à une nouvelle façon de gérer ce pays au lieu de mettre un pansement sur une plaie aussi profonde ». Pour Samaké, i s’agit pour le parti de : « rompre avec la vieille tradition de gouvernance afin d’endiguer les racines du mal ». Pour lui : « Il faut cependant trouver des solutions selon lui à tous les maux de la société et cela se trouve dans la parabole de la décentralisation ». Ainsi il a fustigé « le fait que tous les pouvoirs sont détenus par une certaine minorité qui ne représente pas le Mali dans sa diversité ».
Nous n’avions de rapport particulier avec l’URD
Le PACP né des braises du l’URD, s’est résolument tourné vers son destin, à savoir : travailler à se faire accepter par les maliens par la vision qu’il incarne. Cependant au-delà des anciens rapports, il n ya pas, selon M yeah Samaké « de rapport particulier entre son parti et l’URD à part les liens d’amitié personnel.
La gestion actuelle de la crise du nord n’est pas différente de la gestion actuelle du pays.
Nous pensons qu’au PACP cela doit changer a t-il martelé. Pour le président de l’Action Civique et Patriotique : « les maliens ne se reconnaissent pas dans la gestion actuelle du pays. Il faut prendre en compte le désir de changement exprimé par les populations. Malgré tout il faut y faire face » selon le PACP.
La crise du nord est sans nul doute le sujet le plus commenté ces temps- ci et pour Niakoro Yeah Samaké : « c’est un problème qui a été entretenu depuis 1960. Elle se répercute de nos jours. Ceux qui nous dirigé n’ont toujours comme solution la mauvaise habitude de pansement dans de plaies profondes. Nous devons envisager des solutions durable » soutient t-il. Plus que jamais doit demeurer unis « unis nous gagnons tous, divisés nous perdons tous » a t- il déclaré »
Quant à la réclamation de la république de l’AZAWAD, le président du PACP estime que : « S’il ya une certaine population qui réclame, une certaine portion du pays, cela veut dire, que ces gens vivent seuls ». Pour endiguer, ce mal, il préconise que chaque coin du Mali soit à l’image de la diversité ethnique, qu’il y ait une interaction entre les coins du pays ». Enfin pour lui : « que les déplacements des personnes et de leurs biens soient protégés et rendre nos frontières moins perméables ».
Nous avions des inquiétudes sur la tenue des élections.
Les joutes électorales, doivent bientôt se dérouler dans, à peine trois mois. Le climat social ne favorise pas la bonne tenue de ces échéances. C’est l’avis de bon nombre maliens. Selon le président : « le mieux est que tous les maliens puissent participer à l’expression démocratique. Si les élections, selon lui se tenaient aujourd’hui beaucoup de maliens seront exclus. Il en appelle au gouvernement d’ATT de prendre les mesures idoines pour que retournent au Mali la paix, la quiétude et surtout la sécurité ».
Nous devons faire prévaloir les valeurs d’intégrité morales chez les différents candidats.
Si les opportunités naissent des difficultés au PACP, le regard est tourné sur la cherté de la vie, la mauvaise qualité de l’enseignement, le difficile accès aux soins de santé pour en sortir de ces maux qui minent notre société. Pour l’élection du 5ème président du Mali, le président du PACP invite les maliens à faire prévaloir les valeurs d’intégrité morale, chez les différents candidats.
Enfin, il dira que : « ceux qui ont servi le pays, le serviront toujours, ceux qui se sont servi, de notre partie, nous devons le leur rendre»
Benjamin SANGALA