Yeah Samaké et la crise que traverse notre pays : «Nous devons nous unir pour vaincre l’ennemi»

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Informer la presse sur la rencontre des forces vives du Mali tenue dans la capitale burkinabé, éclaircir la position du PACP et du regroupement politique auquel il appartient. Tels étaient les objectifs de la conférence de presse tenue le samedi 21 avril dernier au siège du  Parti pour l’Action Civique et Patriotique.

Animée par le Président et le Secrétaire général du PACP, cette rencontre a permis aux conférenciers de rendre un hommage mérité au Médiateur Blaise Compaoré pour son sens élevé de dialogue et d’écoute.

Lors de la rencontre de ’Ouagadougou, tout ce qui était contradictoire a été remis à plus tard. Il s’agit notamment de la durée de la transition, de la prolongation du mandat des députés et de l’intérim de Dioncounda Traoré. Sur ces points de discorde, Yeah Samaké a souligné l’opportunité de la tenue d’un forum entre les forces vives de la nation pour dégager les modes de gestion du pouvoir sous la transition.

Car, a-t-il expliqué l’union est nécessaire pour vaincre l’ennemi et retrouver nos frères du nord pris en otage par des groupes armés. Concernant l’Alliance des Démocrates Patriotes pour la sortie de crise, le Premier vice-président de l’ADPS l’affirme: «à Ouagadougou, nous avons eu avec la Coordination des Organisations Patriotiques du Mali des points de convergence. Mais cela ne saurait en aucune manière expliquer un éventuel ralliement de notre regroupement à cette coordination».

Partant du constat que la médiation a plus accès à la junte que n’importe quel regroupement politique, Yeah Samaké a mis en garde sur les risques d’une éventuelle mise sous tutelle de notre pays. Pour le président du PACP, les décisions de gestion du Mali doivent venir du Mali. La conférence a aussi été mise à profit pour se prononcer sur les derniers développements de l’actualité politique nationale marquée par des arrestations de responsables politiques. Le PACP les condamne et demande à la junte de traiter les dossiers uniquement par les voies légales. «S’il y a des accusations formelles, que les dossiers soient transmis à la justice».

Yaya Samaké

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