Le président IBK pourrait compter sur le soutien de son parti, le RPM, s’il est candidat à sa réélection en 2018. Dans l’optique d’apporter des solutions fiables et durables aux questions portant sur la vie de la nation et de se rapprocher de sa formation politique, car aujourd’hui lâché par la plupart de ses soutiens ‘’alimentaires’’, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a reçu le samedi dernier, le Bureau politique national du Rassemblement pour le Mali (RPM) à Koulouba. La délégation du BPN RPM avait à sa tête Dr Bocary Tréta, non moins président du parti. Après d’intenses discussions à huis clos, IBK et son camarade Tréta ont enfin fumé le calumet de la paix. Place à présent à la présidentielle de 2018…
Le risque d’une implosion est longtemps prédit au sein du parti présidentiel. Rien n’allait en effet entre IBK, président-fondateur du parti du Tisserand et son cofondateur et actuel président, Bokary Tréta. Après des mois de bisbilles, le président IBK et son cadet décident d’enterrer la hache de guerre. Ce qui fait du bien à tout le monde en prévision notamment de la prochaine présidentielle.
Retour sur les raisons d’une brouille de famille…
Depuis son départ du gouvernement, les relations entre IBK et Tréta sont devenues très tendues au point de ne plus s’adresser la parole. D’après nos informations, IBK fuyait son ancien ministre du Développement rural, et s’est montré particulièrement distant vis-à-vis de sa propre formation politique. D’aucuns l’ont même accusé de vouloir chercher à affaiblir le parti du Tisserand au détriment d’autres formations politiques de la majorité. Ce qui fâche au RPM. Pour les responsables du RPM, en disant à demi-mot ne pas compter sur son parti, puisque estimant se départir d’une gestion clanique du pouvoir, dans une interview chez nos confrères de JeuneAfrique, IBK est allé trop loin. Il ne devra pas perdre de vue que seul son parti sera appelé à assumer son bilan et de sa gestion à la tête du pays. Aucune autre formation politique ne le fera le jour où il ne sera plus au pouvoir. En écartant délibérément ses camarades politiques les plus fidèles de la gestion du pouvoir, le président IBK s’est livré à ses pires ennemis. A ceux qui veulent le vouer aux gémonies.
Les mouvements d’humeurs, les contestations et les multiples défections à six mois de la présidentielle en disent long sur sa gestion qualifiée de familiale par ses détracteurs et ses adversaires politiques. Et la réalité est que le Président IBK est de nos jours totalement coupé de la réalité et distant du peuple. Son entourage ne lui dit pas la vérité et l’on se demande à quelle fin ? Charlatanisme ou égoïsme ? Il est temps pour lui de revoir sa copie et de s’entourer de fusibles infaillibles.
La rencontre de l’espoir
Réunis samedi dernier à Koulouba, IBK et ses camarades Rpmistes ont tenté de souligner leurs convergences, accorder leurs violons afin de passer à la vitesse supérieure. Il s’agit de sauver surtout ce qui peut encore l’être dans le but de satisfaire le peuple, trouver une solution au problème du nord et enfin, à la condition qu’il se déclare candidat, le réélire triomphalement pour son second et dernier quinquennat en 2018. Celle belle initiative est l’œuvre de l’honorable Mamadou Diarrassouba, un militant débout pour la cause d’IBK, qui a mis toute son énergie pour réconcilier les deux camarades IBK et Tréta.
A sa sortie d’audience, Dr Tréta s’est dit satisfait et a estimé que tout était rentré dans l’ordre. « Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita est avant tout le président fondateur du parti (Rassemblement pour le Mali, ndlr). Pour nous, c’est une rencontre entre camarades. Le Président nous a mis totalement à l’aise. Il a souhaité que cette rencontre soit à huis clos, dans un esprit de camaraderie, de convivialité. Question de parler vrai, de parler de façon sincère et de façon très approfondie. Echanger sur les problèmes du Mali et de la nation malienne. Nous avons fait le tour d’horizon de notre gestion à la tête du pays. Nous avons fait un rappel de notre parcours historique ensemble. Avant le RPM et au RPM. Nous avons noté les points de satisfaction que nous enregistrons dans notre gestion et aussi les points où la satisfaction est moindre. Des points où notons qu’il y a des efforts à faire de part et d’autre. Vous savez ? Théoriquement, le parti dispose de deux instruments de mise en œuvre de son projet de société : le parti lui-même et l’appareil d’Etat, que nous avons conquis à la suite des élections. Nous sommes au dernier tournant des élections de 2018. Nous serons fortement interpelés. Nous espérons être à hauteur d’attente, de responsabilité et de nos missions. Nous allons donc identifier les principales tâches que nous allons réaliser dans ce sens. Nous avons conclu la rencontre avec l’espoir que nous nous sommes bien compris avec le président de la République, notre président fondateur. La rencontre a remis les choses en ordre, au point. Nous quittons cette rencontre, très satisfaits. Maintenant, nous avons souhaité multiplier le temps qui va nous rester d’ici les prochaines élections qui méritent d’être très sérieusement préparées. Parce qu’Inchallah, nous envisageons de les préparer et de les gagner ».
A.B.D
Qu’elle hache de guerre ? Aucun d’eux ne detient meme pas de baton pour faire face a l’adversite . Meme si IBK partait a l’election presidentielle en 2018, il n’y aura pas 5/100 de voix.
Un parti politique RPM est une coquille vide. Comment vous allez préparer en soins de 6 mois, l’élection présidentielle de 2018 et les gagner ? Une façon de se montrer serein , mais vous comprendrez à votre dépens que 2018 n’est pas 2013. Voulez vous qu’on réélu IBK pour qu’il amène le Mali au fonds de l’océan ? Le patriotisme exigeait de tout patriote de dissuader IBK de ne pas être candidat. Il va se faire humilier pour rien .
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