En vue de la présidentielle 2018 : Moussa Mara sur le point de démissionner de Yelema pour un vaste mouvement à la Macron

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Moussa Mara

L’information circule dans les milieux proches de l’ancien Premier ministre d’IBK, Moussa Mara, qui est en train de mettre en place un vaste mouvement social, avec l’objectif de gagner l’élection présidentielle de 2018. Si le nouveau mouvement n’a pas encore un nom, il est inspiré de celui de l’actuel président français Emmanuel Macron.

Moussa Mara, pour ce faire, va quitter la tête de son parti pour prendre celle d’un vaste mouvement social. Les responsables et cadres du parti Yelema en ont été informés lors d’une réunion. Auparavant, Moussa Mara, en fin stratège, avait lui-même mis la puce à l’oreille des 10 premiers responsables du parti Yelema. À cette date, la mise en place de ce Mouvement s’accélère ; son siège flambant neuf se situe à Hamdallaye ACI 2000 et certains bureaux sont déjà occupés.

L’information a fait le tour de certains salons et états-majors de partis politiques en commune IV. Un des proches de Moussa Mara la corrobore. «Car il y a un mois Moussa Mara avait réuni dix responsables du parti Yelema pour leur expliquer son intention de mettre en place un vaste mouvement social, afin de mieux préparer la présidentielle de 2018», assure-t-il. Après avoir testé ses camarades, Moussa Mara a eu le courage de rencontrer les 15 maires, les conseillers municipaux et les cadres du parti Yelema au cours d’une réunion à l’hôtel Radisson. Au cours de laquelle, il a fait la proposition de transformer le parti Yelema en mouvement avec la possibilité que ses responsables puissent travailler avec le nouveau mouvement. Quant à lui-même, il démissionnera du parti pour prendre la tête du mouvement.

Aucune décision n’avait été prise lors de cette réunion. Mais, quelques jours plus tard, certains cadres du parti lui ont fait part de leur volonté à travailler avec le nouveau mouvement, sans devoir cautionner la disparition de leur parti. Ne pouvant être à la fois à la tête du mouvement et du parti, il a été convenu que Moussa Mara quitte le parti. Il ne l’a pas encore fait, mais le mouvement a pris un siège 5 fois plus grand que l’actuel siège national du parti Yelema. Le siège du  Mouvement comporte 18 bureaux, des salles climatisées ; des véhicules neufs sont prêts à sillonner le pays, une direction est déjà sur place. Et une avance de 9 millions de Fcfa a été versée aux propriétaires des lieux.

Le texte fondateur du Mouvement est disponible et certains documents de base sont en correction. Le travail préliminaire en cours consiste à installer le siège puis la communication. «Pour poursuivre avec succès la démarche, il convient de mettre en place une stratégie politique et de communication sur l’ensemble de la période de septembre 2017 à juillet 2018. Celle-ci définira les actions à mettre en place, le chronogramme du déroulement des actions, le projet de société et les activités à conduire vis-à-vis de toutes les cibles à convaincre pour faire du mouvement la structure victorieuse en 2018»,dit-on, au siège du Mouvement.

Des responsables du parti Yelema sont en train de travailler avec le  nouveau mouvement, sans la garantie d’en être obligatoirement membres. Par ailleurs, a-t-on appris, Sidiki Almamy Coulibaly de l’ADP-Maliba, qui n’a pu avoir 74 voix lors des communales du 20 novembre 2016 en commune IV, fait partie du mouvement. Comme plusieurs autres personnalités qui s’expriment hors du champ politique. Ce nouveau mouvement, doit-on le préciser, est inspiré de celui qui a porté Emmanuel Macron à la tête de l’Etat français.

Manifeste : une nouvelle voie pour le Mali

Le manifeste du nouveau mouvement social fait une liste de maux qui expliqueraient l’enlisement du Mali :  démocratie sans contrepouvoirs véritables à l’exécutif prédominant ; faiblesse structurelle des Institutions de contrôle (parlement, justice) ; absence de débats publics, presse globalement faible, maintien des citoyens dans l’ignorance afin qu’ils demeurent des «mineurs politiques» et se confortent dans leur rôle de «bétail électoral» ; chef d’Etat tout-puissant souvent entouré de flagorneurs avec un phénomène de «cour» qui favorise les intrigues et les querelles de personnes pour s’attirer les faveurs du chef, l’éloignement de ce dernier du peuple pour le maintenir dans une atmosphère d’autosatisfaction stérile ; partis politiques et acteurs politiques essentiellement motivés par les intérêts personnels, animés uniquement par la compétition électorale pour occuper des postes à leur profit ; mobilisés par les avantages à obtenir de leurs responsabilités plutôt que de servir les populations ; système politique «tiré par le sommet» plutôt que «poussé par la base».

Par ailleurs, ce mouvement fait ces constats suivants : administration fortement politisée, généralement peu préoccupée par le sort des usagers et des populations avec lesquelles elle agit souvent de manière condescendante, inutilement autoritaire et parfois violente ; un Etat excessivement centralisé avec la concentration des décisions, des pouvoirs et des opportunités dans la capitale malgré l’étendue du pays, composé de populations diverses vivant dans des terroirs variés ; culture du mérite peu soutenue et reconnue, absence de culture de résultat et de planification, excellence peu encouragée avec des élites économiques, scientifiques, sociales peu intéressées et peu impliquées dans la gestion publique, laissant la place à des décisions inefficaces et insuffisamment centrées sur les populations ; corruption endémique soutenue par une quête effrénée et généralisée de richesse matérielle, avec peu de cas fait de l’éthique et des valeurs dans un contexte où les normes et repères sont inversées.

«Il nous faut sortir de l’à peu près, de l’incompétence et parfois de l’amateurisme pour donner à notre pays une nouvelle voie. Celle-ci se caractérisera par l’observation de certains principes et l’engagement de profondes réformes dans le fonctionnement de l’Etat», avec l’implication des élites, des compétences et des meilleurs profils dans la gestion publique, selon le manifeste de ce nouveau mouvement. Et de relever : «La force doit regrouper les intelligences et les énergies maliennes, la force doit stopper le déclin du pays et la force doit engager la renaissance du Mali. Pour réaliser ce grand dessein, le Mouvement a besoin des hommes et des femmes persuadés qu’ils ont un rôle historique à accomplir pour leur pays».

Ils (les membres de ce mouvement) veulent démarrer avec un noyau de personnes de toutes les régions du Mali, aptes à faire bouger les lignes politiques. Cet effectif doit compter quelques têtes d’affiche politiques, crédibles et reconnues (anciens responsables, leaders politiques, élus) jeunes de préférence, partageant les principes et valeurs qu’ils défendent. Quelques députés actuels doivent être convaincus à accompagner le mouvement avec des maires et autres élus. Il doit aussi y avoir des opérateurs économiques même s’ils ne s’affichent pas. Il doit également y avoir des personnalités de la société civile dans sa diversité, de la diaspora, des universitaires, etc. Quelques relais importants dans la presse et sur les réseaux sociaux seront nécessaires.

Kassim TRAORE

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13 COMMENTAIRES

  1. Mara est un menteur, un pedant. Il ne sait que imiter copier. Il na que la soif du pouvoir. Un comptable menteur et voleur qui fait honte a la jeunesse. Il s’est mis défendre toutes les magouilles de la famille d’abord. Je préfère que le Nord du Mali devienne indépendant que de voir des imbeciles vouloir gouverner mon peuple. L’indépendance du Nord on le fera pour nous séparer de tous ces corrompus voleurs…

  2. Combien tu as reçu de lui. Continue de le sucer. On n a pas besoin d’un menteur ambitieux et assoiffé de pouvoir…. Si Mara met le pied au Nord du Mali, certains lui feront la peau. Un guinéen ira en guinée pour etre président. Son pere a participé a la repression des Touareg.

    • La France que tu acceptes dans les locaux de Kidal est accusée par Kigali d’avoir planifier et participer au génocide du Rwanda, les français ont tiré à bout portant sur les jeunes ivoiriens à mains nues devant nous ici. On a vu en RCA les français profitant de la faim des enfants pour sévir sexuellement ses enfants. Tu acceptes ces criminels et refuses un patriote malien à Kidal. Tu parles de plus de son père. Dis nous qu’est ce qui vient de Kidal pour Bamako ? Prenez votre indépendance. Au sud nous allons vivre tranquillement. Trouvez sur cette planète terre, un espace où la France a pu apporter paix et bonheur à des populations qui ne sont pas françaises.

  3. Dans la vie il faut être ambitieux bon courage laisser les dires ne regardez pas dans vos rétroviseurs le Pays n’appartient à personne les insultes et les sabotages ne servent à rien comme on le dit le silence est grand tout le reste est faiblesse Mr Modibo Sidibe en sait quelque chose comme il l’a dit s’en remettre à DIEU en tout cas le Destin ne ment pas si c’est après IBK votre tour ou le tour de Soumaila ; Modibo Sidibe ou de Modibo Kone on verra bien nous les petits esclaves sur terre propose mais c’est le Bon DIEU qui dispose Inchallah

  4. Un peu de serieux Mr. du Reporter. C’est vrai que MMM est un narcisiste et ignoble opportuniste, mais de la a vous entrainer , vous dans son sillage?
    Si le cas IBk n’a servi de lecon aux Maliens, allez y, mettez la corde “moussa” au cou….

  5. Tu es le président d’un parti que tu as fondé. Tu veux le quitter pour un mouvement d’ensemble? C’est le projet? Ce que tu n’as pas réussi à faire de ton parti pendant cinq ans :mouvement de masse, tu pense l’avoir avec un nouveau mouvement?
    Galvanise les structures de ton parti, essaie d’avoir un appui et une base. C’est ce qui empêche les nouveaux partis de gagner les élections sur le plan national. Ils ne sont connus en général que dans le milieu intellectuel ou dans la capitale.

  6. M. MOUSSA MARA est un reveur . Le Mali n’est pas la France, Mara n’est plus MACRON. Les parcours des deux pays et des deux personnalites sont diametralement differents. La France est une Vieille democratie, Alors le Mali est a la phase de democratie . Sans oublier que MARA traine des casseroles derriere lui. Comptable de la gestion en partie d’IBK. Il est aussi coupable de mensonge de l’acquisition de l’avion Presidentiel qui de nos jours les Maliens n’ont toujours pas connu le prix reel . MARA a donne un prix devant les faux representants du peuple a l’Assemblee Nationale et d’autres personnalites du pays ont egalement donne d’autres montants differents. Il ne fait aucun doute que pour les maliens, IBK et MARA sont les deux faces d’une meme monnaie. Le mouvement qu’il veut cree, est mort ne. En plus de la gestion commune du pouvoir sous IBK, par MARA, Premier Ministre, les Maliens ont decouvert un homme aux ambitions demesurees . Un autre handicap, MARA ne connait pas le pays profond. Ses emissaires qui sillonneront le pays pour lui vont ils lui dire toutes les realites ? Comment parviendront ils a convaincre les maliens dans ce nouveau bateau “MARA” qui difficilement arrivera à bon port? Son bateau risque d’avoir le même sort que celui d’IBK qui depuis son décollage est perdu sur la mer alors qu’il n’est toujours pas arrivé à destination. Parmi ceux qui l’ont embarqué beaucoup sont descendus en cours de route. Le temps est relativement court, pour mettre une telle structure en place, et la mettre opérationnelle .

    • En Afrique, particulièrement au Mali, a un an du scrutin, une mouvement ne peut naître , s’organiser et avoir l’adhésion des populations. Comment va t-il fusionner son parti Yelema et le mouvement en gestation ? Sauf miracle, sinon MARA risque de tout perdre. L’on se souvient, lors de son passage dans le gouvernement comme Ministre ensuite Premier Ministre, les cadres du parti Yelema n’ont pas été concernés par sa gestion. C’est ce qui a amené des divisions au sein de ce parti dans lequel il y a plus de mécontents que de contents . Cette paralysie au sein du parti dont il est fondateur, n’est elle pas à la source de la nouvelle création . Autrement dit une nouvelle expérience qu’il veut essayer?

  7. comrades looking like MACron or embracing his methods should not be actions which we fear but, we should fear embracing MACron plus more deceitful European domination led by France is injurious condition for people of Mali we should very much fear. If Mr. Moussa Mara is sincere plus intend not to form a puppet government if he becomes president he should embrace a movement which do not feature nepotism. As he know it is good to have assistance of relatives but they should not dominate or have widespread existence in a government instead government should be formed along inclusive passage which have a diverse plus capable leadership plus common staffing group with president having checks plus balances controls that severely hinder any group ability to carry out corruption. Mali is in desperate need of a leader who ideas plus methods have evolve or will timely evolve to what is fitting for existing conditions in Mali plus what they made efficiently develop to be featuring adequate security plus development of widespread modern living conditions. Leader need be capable of motivating people of Mali to acquire skills that are made available for immediately plus in long term upgrading living conditions plus skills should be made on a basis of Mali need in moving from step to step plus stage to stage of upgrading living condition to Live Well modern criteria as a minimum of living conditions for people of Mali. It is essential that a widespread adult education academic-vocation agenda be pursued plus those acquiring or diligently pursuing like education should receive preferential treatment for work opportunities. These are a few of important plus essential actions leader of Mali need take if living conditions are to move forward as due. Most importantly that leader need organize his movement so that it is aligned with these goals thus, making transition for a very much under developed nation to achieve these goals remarkably easy. Mr. Moussa seem at this point to have what it takes to achieve these goals. In short he see best light plus if he hold to it he will receive assistance from every corner of Buntu World. He certainly know bringing about these conditions is needed plus exciting crowd without feasible method of how under total circumstance to bring about upgrade of living conditions is to return them to ruling of a puppet government for better living conditions. That would invite more oppression which that caused people of Mali to dwell in abyss of undue poverty plus misery for centuries . Mr. Moussa if you be true to your Buntu forefathers beliefs of Buntu should Live Well you plus all of Mali will succeed with your movement plus you as president of Mali. Very much sincere, Henry Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Gue. translationbuddy.com

  8. Macaron n’était pas chef de parti politique.
    S’il veut créer un mouvement au tant le créer autour du parti dont il est President fonndateur.

  9. Au fait moi je crois que ce mouvement n’est pas fait pour ressembler à celui de l’arrogant de macron et je voudrai vraiment que les africains arrêtent de prendre ce gars comme exemple. Il est certes jeune président(ce qui est rare) mais cela ne fait pas du tout de lui un exemple. Alors s’il vous plait, même si vous prenez quelque chose de bien dans ces actes ou méthodes, alors ne le médiatisez pas car ce gars de macroni commence déjà son petit malin.

  10. Il veut ressembler à Macron? Il a mal assimilé ses cours de 10è sur l’acculturation, l’assimilation et le complexe du petit blanc? A-t-il compris que le Mali n’est pas la France et que derrière l’élection de Macron, il y a autres choses que les performances d’une association à peine créée..?

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