L’histoire de la jeune république malienne âgée d’à peine plus de cinquante ans, ne saurait s’arrêter ce dimanche 11 Août. Elle ne s’arrêtera pas. Parce que les Maliennes et les Maliens n’ont pas fini de l’écrire et ne saurait l’enclore à l’issue d’une élection, fut-elle la présidentielle la plus ouverte, disputée et discutée. Il y a en effet, une vie après le 11 Août. Les générations présentes et à venir poseront leurs pierres en participant ainsi à l’édification de la Nation en construction perpétuelle, creuset de l’État qui fonde la République dont le respect est exigé de tous, car pour tous et par tous.
« Il reste à construire une culture de paix fondée sur : le discours de la solidarité … » Faut-il ajouter en ce qui nous concerne, nous Maliens, à la veille de cette élection présidentielle grosses de toutes les ruptures, « une culture de paix fondée également sur la vérité et la justice, l’éthique et la morale ». Avant d’être généreux, il faut être juste, aime à rappeler l’autre.
Les dés sont rejetés ? Ce dimanche 11 Août, les électrices et les électeurs sont appelés, une fois encore à leur devoir citoyen. A exercer leur droit plutôt, celui de se choisir en toute liberté, en toute connaissance de cause et pour les intérêts bien compris de leur nation et de leur pays, celui parmi les deux derniers postulants qui présidera aux destinées de ses concitoyens. Ils accompliront ce devoir et exerceront ce droit en ayant pour préoccupation principale : la paix civile et la réconciliation des cœurs et des esprits de tous les fils de la grande nation malienne.
Ne faudra –t-il pas saluer les 25 autres candidats qui ont battu campagne, chacun sous les formes qu’il a jugé les meilleures et avec les moyens dont il a disposé et qui ont fini par apporter la diversité et les contradictions positives nécessaires qui fondent une Démocratie, « made in Mali ».
Merci d’avoir animé l’espace public et d’avoir forgé une opinion nationale éclairée. On retiendra de vos discours que rien ne sera plus comme avant dans notre pays. On gardera aussi en mémoire des 27 candidats de cette présidentielle, leur profession de foi inébranlable pour réunir tous les fils du pays autour de l’essentiel.
Pour ceux – là qui se sont forgés un corps politique à l’occasion de cette joute électorale, ils ne doivent plus se laisser griser par leur score, mais doivent plutôt entretenir et bonifier leur nouveau statut « d’homme public ». Personne d’entre vous n’a perdu. Car chacun de vous a apporté une plus value d’image démocratique à notre cher pays. Et vous demeurez des sentinelles de première ligne pour sauvegarder les acquis. il faudra y apporter le traitement qu’elle nécessitera. Avec un seul impératif : les intérêts du Mali. Il restera pour d’aider le nouveau magistrat suprême à construire une culture de paix fondée sur le discours de la solidarité, également sur la vérité et la justice, l’éthique et la morale.
Pour les partenaires et amis du Mali, il est important qu’il reste démocratique. Il est important qu’il reste stable, et certains ne se sont jamais préoccupés de savoir qu’il était important que tous ses dirigeants soient à la hauteur de l’esprit et de la lettre de la constitution et travaillent sous et au nom du peuple du Mali.
Ne faudra-t-il pas faire une refondation de la République à partir des principes de séparation des pouvoirs, de justice sociale, d’une gouvernance sobre, efficace et vertueuse et de l’état de droit. C’est tout l’inverse de ce qui se passait.
Que l’on discute maintenant avant, pendant ou après importe peu. L’essentiel est que l’on aille à la table de négociation pour discuter sans préalable, sans à priori inutile avec le seul souci constant qui est celui de préserver le Mali des soubresauts qui ailleurs, ont déconstruit des nations et hypothéqué dangereusement ou durablement leur devenir.
Certes, tout dépendra dans une large mesure de la manière dont le scrutin de dimanche se déroulera sur l’étendue du territoire national. Il devra être un scrutin libre, sécurisé, transparent et démocratique. Exempt de perversions de nature à vicier le vote, de disqualification de quelque électeur que ce soit valablement inscrit.
Un scrutin où tous ceux qui se sont librement et légalement inscrits sur les listes puissent voter en tout quiétude, sans intimidation aucune, sans contrainte d’où qu’elle vienne. Un scrutin qui devra se passer également de bureaux de vote logés dans des abris provisoires non identifiés, des votes multiples et toute tentative d’en fausser les résultats au préalable. Dans ce cadre, il est primordial que l’administration territoriale, la CENI et la Minusma jouent leur rôle en se postant à équidistance de toutes les coteries, n’ayant à cœur que de servir la République et elle seule. Les partis politiques ou les coalitions de partis et de mouvements qui soutiennent des candidats s’évertueront certainement à mailler l’ensemble des centres et bureaux de vote du pays de sorte à veiller sur le déroulé du scrutin.
Un scrutin, il faut le dire, dont il revient à l’État via son administration et ses services compétents de sécuriser aidé en cela par la Minusma et Serval.
Autrement, les ingrédients sont en place pour que la crise politique se prolonge au-delà du 11 Août. Auquel cas, il faudra y apporter le traitement qu’elle nécessitera. Avec un seul impératif : les intérêts du Mali.
Dans le secret de l’isoloir et dans l’intimité de notre conscience, il ne devrait y avoir qu’un seul vainqueur : le Mali, notre patrimoine à tous. Par conséquent votons Mali!
Capitaine Modibo Naman Traoré,
Officier des Affaires publiques de Défense et de Sécurité du Mali pour maliweb.net
IBK EST POUR L ALGERIE
C EST UN NATIONALISTE AFRICAIN PRIMAIRE ET IL VA METTRE LA FRANCE ET LES USA ET TOUS LES OCCIDENTAUX DEHORS
LA PREUVE !!!!!!!!
http://www.youtube.com/watch?v=8GecWYmD9LE
LE PAYS QUE TU SOUTIENS N A PAS VOULU ECOUTER ATT ET VOILA OU ON EN EST
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