Volte face de Hollande pour la présidentielle 2018 : Quel impact sur la présence militaire française au Sahel et au Sahara

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A Gao, Jean-Yves Le Drian salue les succès des soldats de Barkhane
Jean-Yves Le Drian s'adresse aux soldats français de l'opération Barkhane, le 2 janvier, au camp militaire basé au nord de la ville malienne de Gao. AFP PHOTO / DOMINIQUE FAGET

Le désordre dans le nord du Mali s’est installé  vers la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Lui et son Ministre des affaires étrangères de l’époque  Alain Juppé « la jupette », n’ont pas caché leur sympathie pour les rebelles touarègues. En effet ils avaient promis aux touarègues  et à tous les desperados qui combattaient aux côtés du guide de la Grande Jamahiriya  Arabe Libyenne  Socialiste  et Populaire le nord du Mali s’ils lâchaient Kadhafi. Mais ils ont oublié un détail dans le sillage de ces pseudo- indépendantistes il y’avait les djihadistes qui croupissaient dans les geôles de  Tripoli. L’histoire retiendra que le Président français  François Hollande est bien celui qui a ordonné à ses troupes d’intervenir au Mali à travers l’opération « Serval » pour stopper et chasser les djihadistes  qui étaient prêts à s’emparer de Bamako. Mais l’homme a un défaut ce qu’il est imprévisible et le résultat de son intervention a été la perte de Kidal par Bamako. Mais chose bizarre ces derniers temps  « BARKHANE » semble plutôt  favorable  aux forces maliennes  du moins dans la région de Tombouctou. Cette fraternité va-t-elle  se poursuivre  si le candidat de la gauche François Fillon occupait l’Elysée ?  Il a sans doute la réponse car aux moments des événements ils étaient premier Ministre. Faut-il le rappeler  gauche, droite chaque courant à sa politique africaine.

Ces derniers temps on assiste régulièrement à des patrouilles conjointes armées maliennes et forces françaises  dans la région de Tombouctou.  Ces patrouilles ont entrainé des grincements de dent chez nos frères égarés de la CMA qui crient déjà à la trahison. A Paris les autorités  commencent à être agacées par ce qu’ils savaient déjà  la connexion entre les groupes armés pourtant signataire de l’accord d’Alger  et les terroristes dont la tête de Turc n’est autre  Iyad  Aghaly  qui joue parfois le rôle de barbouze. En effet il est derrières les attaques meurtrières contre les forces gouvernementales  et les forces internationales. Avec le changement de ton de la France qui commence à être agacée surtout après la mort de trois de ses légionnaires  le sort d’Iyad semble sceller. Mais   dans les pays de la bande sahelo –saharienne, c’est le black out total  car on se demande si l’arrivée de la droite ne va pas modifier les données. Cette crainte concerne surtout Bamako qui craint que l’arrivée de Fillon ne précipite la naissance effective de l’Azawad. Mais la politique à ses raisons que la raison elle-même ignore surtout avec l’arrivée surprise de Donald Trump qui a démenti les sondages. Même la victoire de Fillon aux primaires des républicains a surpris car les sondages donnaient  Alain Juppé favoris.

Badou S. Koba  

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Quiconque president en france ne changera pas le dispositif securitaire de la france et de son interet en afrique .Voila pourquoi l’organisation de france afrique au Mali.La france cherche a se liberer de l’ue surtout aux yeux de Lepen,mais pas s’ecarter de l’afrique qu’elle exploite et appauvri.
    La securite ds le sahel est la securite a Paris ou ailleurs.
    le choix est que le mali arrive a se defendre comme tout pays conscient de ces frontieres.Nos dirigents doivent arreter de prendre part au gains des traficants de toutes sorte.

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