Vœux du gouvernement au President ibrahim Boubacar keita : rappel des priorites, promesses de lendemains meilleurs

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IBKAu sortir d’une crise sans précédent dans son histoire, le pays doit faire face à des défis multiformes : la lutte contre la corruption et l’impunité, la soif de justice de nos compatriotes, la sécurité, la relance de l’économie et la reprise des grands chantiers d’infrastructures. La tâche est titanesque, mais les motifs d’espoir sont tout aussi nombreux. Après les familles fondatrices de Bamako, c’est le gouvernement, par la voix du Premier ministre Oumar Tatam Ly, qui a présenté ses vœux de Nouvel an au président de la République.

 

Le chef du gouvernement a passé en revue les actions réalisées par les autorités dans divers domaines au cours de l’année 2013. Celle-ci a été particulièrement éprouvante pour notre pays, qui se relève lentement mais sûrement de la profonde crise dans laquelle il était plongé. Oumar Tatam Ly a salué les actions entamées par les autorités de la Transition pour permettre la libération des parties du pays jadis occupées et l’élection du président de la République. Ces deux actions étaient inscrites en tête des priorités dans la Feuille de route de la Transition.

 

S’agissant de actions réalisées par le gouvernement qu’il dirige, le Premier ministre s’est appesanti sur le renouveau de la Justice qui détermine désormais l’action publique, notamment dans le volet de la lutte contre la corruption et la délinquance financière. Il a souligné qu’en plébiscitant le président Ibrahim Boubacar Keïta en juillet dernier, à l’issue des deux tours du scrutin présidentiel, le peuple souverain du Mali s’est résolument engagé dans la voie du changement, notamment dans la gouvernance des affaires publiques. Aussi, le slogan « tolérance zéro à la corruption, n’est pas un vain mot », a assuré Oumar Tatam Ly, en promettant que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour débarrasser notre administration des mauvaises pratiques.

RETOUR DES PARTENAIRES. Un accent particulier sera mis sur l’assainissement de l’environnement économique pour soutenir la confiance des partenaires au développement qui ont signé leur retour avant même la fin de 2013. Cette marque de confiance a été matérialisée par la signature de plusieurs accords de financement avec les partenaires traditionnels de notre pays, au premier rang desquels l’Union européenne.

 
Dans les domaines de l’éducation, la santé et l’environnement, diverses actions ont été entreprises. Tout comme en ce qui concerne la construction de logements sociaux. A ce sujet, le chef du gouvernement a confirmé la reprise des travaux des chantiers de logements arrêtés après le coup d’Etat de mars 2012.

 

Dans le domaine des infrastructures, Oumar Tatam Ly a annoncé l’ouverture de nouveaux chantiers, qui viendront renforcer les efforts en cours, notamment la route Gomacoura-Tombouctou dont la reprise des travaux est prévue pour le mois prochain. S’agissant du secteur de l’industrie, il a rappelé l’ouverture de nouvelle unités, notamment deux nouvelles mines aurifères dans la Région de Kayes, la cimenterie Gangonterie et la reprise du projet sucrier de Markala.

 
En réponse, le chef de l’Etat a félicité le gouvernement pour l’effort abattu en trois mois. Dans la foulée, il a saisi l’opportunité pour renouveler sa confiance au Premier ministre à la tête du gouvernement. Il a, en même temps, insisté sur la nécessité de déployer davantage d’efforts pour apporter une réponse adéquate à la soif de justice des Maliens.

 

Le président de la République est revenu sur la situation à Kidal. Il a d’abord salué l’aide combien importante des présidents français François Hollande, tchadien Idriss Deby, nigérien Mamadou Issoufou, nigérian Goodluck Jonathan et sénégalais Macky Sall. Mais pour le chef de l’Etat, la feuille de route reste d’une grande actualité. « Elle restera actuelle tant que l’Etat malien n’aura pas le plein contrôle de la Région de Kidal, que son autorité ne s’exercera pas avec sa souveraineté contestée par une minorité de rebelles», a indiqué le président de la République. Mais le Mali est déterminé à rester dans le cadre de l’accord du 18 juin 2013, signé à Ouagadougou.

 

Ibrahim Boubacar Keïta a conscience que l’organisation du scrutin présidentiel sur l’ensemble du territoire national a été obtenue grâce à cet accord pour permettre au pouvoir élu de disposer de plus de temps pour régler l’épineuse question du Nord. Dans tous les cas, la voie du dialogue reste privilégiée. « Car, c’est ce qu’il y a de plus indiqué entre compatriotes, ce qu’il y a de moins coûteux pour un pays qui a besoin de plus d’hôpitaux que de cimetières… », a énoncé le président de la République. Il a donc encouragé le gouvernement à reprendre l’initiative en vue d’amener les frères dissidents à la table de négociation pour qu’ensemble l’on puisse construire une paix durable et bénéfique pour la Région de Kidal et au-delà l’ensemble de la composante malienne.

 

S’agissant des chantiers de développement, Ibrahim Boubacar Keïta s’est félicité des actions engagées par le gouvernement. En tête des défis à relever, s’inscrit en bonne place, la lutte contre l’impunité, au sujet duquel un message fort a été envoyé. Et cette lutte sera menée jusqu’au bout. « Toute citoyenne et tout citoyen est justiciable. Nul n’est au dessus de la loi. Je l’ai dit et redit », a-t-il insisté avant d’annoncer la fin des passe-droits et des saufs conduits.

 
Concernant le renforcement des capacités de notre armée nationale, Ibrahim Boubacar Keïta a promis que les efforts en cours seront poursuivis. Car si une coordination régionale est certes indispensable pour mieux lutter contre les nouvelles menaces dans l’espace sahélo-saharien, une réponse nationale de qualité est le gage sûr d’une politique de défense et de sécurité efficace.

 

LA PRESERVATION DE L’INTERET GENERAL. Le chef de l’Etat a par ailleurs salué la reprise des relations avec les partenaires techniques et financiers. Il a réitéré son attachement à l’amélioration continue du cadre macroéconomique, qui va de pair avec un secteur privé vibrant, une Fonction publique mue par la préservation de l’intérêt général et un système d’intérêt public pour que les recettes augmentent, pour qu’elles soient prévisibles et gérées en toute transparence.

 
Parlant d’eau et d’électricité, le président de la République a souligné que ces deux services ne doivent pas être un luxe pour nos concitoyens. Mais, eu égard aux moyens modestes de l’Etat, il n’est pas évident que l’accès soit le même pour tout le monde en même temps. Il demande tout de même au gouvernement de démocratiser leur accès.

 

En ce qui concerne l’environnement et l’assainissement, le président de la République a rappelé que Bamako d’aujourd’hui est très loin de la perle merveilleuse que Fodéba Keïta a chantée dans les années 50. Il est donc urgent de remédier à l’insalubrité. Le gouvernement et son chef ont la responsabilité de l’exécution de cette tâche.

 
Par ailleurs, IBK a réaffirmé son ambition de refaire du Mali, le grenier de l’Afrique de l’ouest. Pour ce faire, il faut aller au-delà des subventions à l’engrais et aux semences pour construire un système encore plus performant où nos agriculteurs seront valorisés pour leur travail.

 

La jeunesse, la principale richesse de notre pays, n’a pas été oubliée dans l’intervention présidentielle. A ce propos, le chef de l’Etat dira que rien n’est au dessus des capacités de cette couche qui est au centre de toutes les promesses. Avant de terminer, le président de la République a réitéré son soutien à Oumar Tatam Ly et à l’équipe qu’il dirige et à laquelle il a souhaité bonne et heureuse année.

A. O. DIALLO

 

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1 commentaire

  1. nous en avons marre avec ce ministre carrant qui ne cherche qu’à manger avec tout son corps (ses pieds, ses bras, sa bouche, son neuf ….). il faut qu’il repond de ses actes, il ne voit que de l’argent, cherche à tout ramasser meme s’il faut sacrifier l’emploi des agents de l’aéroport, de l’ANAC, du chemin de fer (TRANSRAIL) et autres.
    comment un IBK peut s’assoir en regardant l’acte de ce véreux sans pour autant faire quelques choses, et pourtant qu’il se rappelle de ses promesses de campagne, si jamais il tente de reconduire cet incapable sans le traduire en justice de ses sales affaires il est entrain de commettre sous prétexte que ce koumaré semble t-il un proche qui lui a battu campagne, nous (le peuple malien) ne va pas le rater.
    on le (IBK) regarde attentivement en attendant le remaniement prochain du gouvernement pour faire partir de tous les putschistes de la gestion du pays.

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