Pour la première fois les partis politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition ont présenté leurs voeux de Nouvel an au président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita. C’était hier au palais présidentiel après le passage des forces vives de la nation et du corps diplomatique et consulaire accrédité dans notre pays.
Les 67 partis de la Convention de la majorité présidentielle, assure leur président Boulkassoum Haidara, renouvellent leur accompagnement « sans faille » au chef de l’État en vue de relever les défis qui attendent le pays en 2016. Il s’agira notamment de mettre fin à l’insécurité ambiante et de veiller à la mise en oeuvre correcte de l’accord pour la paix et la réconciliation signé l’an dernier. Boulkassoum Haidara a salué les actions posées par le gouvernement en 2015, notamment la distribution des logements sociaux, les subventions substantielles sur les engrais et les tracteurs en faveur des agriculteurs, l’instauration du statut du chef de file de l’opposition, les résultats réalisés par les sportifs. Il a également rappelé que les partis de la majorité et ceux de l’opposition ont créé un cadre de concertation autour des thèmes de la paix, de la sécurité et du développement. L’objectif de cette démarche républicaine, a expliqué le président de la Convention de la majorité présidentielle, est de mener des réflexions pouvant permettre à l’État de relever les défis dans ces trois domaines.
Le chef de file de l’opposition, Soumaila Cissé, a souhaité que 2016 soit une année de sérénité, de bonheur et de convivialité pour tout le peuple malien. Et que la réconciliation et l’unité auxquelles tous les Maliens aspirent soient enfin une réalité. « Nous sommes tous engagés pour être au chevet du Mali », a-t-il indiqué. Pour Soumaila Cissé, l’année 2015 a été très difficile pour notre pays car marquée par l’insécurité, la mauvaise gouvernance, le déficit de l’État. « Aujourd’hui, l’action publique est sans visibilité… Les Maliens ne se reconnaissent pas dans l’État tel qu’il fonctionne. Depuis 27 mois, les Maliens attendent que l’État s’affirme. Ils veulent que l’État soit au service du développement. Ils veulent un État qui saura unir la nation et créer de l’espoir », a-t-il lancé avant de promettre que l’opposition ne cessera jamais de dénoncer les dérives du pouvoir. D’après lui, il n’y a pas eu de progrès dans la mise en oeuvre de l’accord de paix 7 mois après sa signature du fait de l’immobilisme de l’État.
Tout en en réaffirmant son attachement à la liberté d’expression, Soumaila Cissé a souhaité l’ouverture de la télévision nationale aux débats publics : « S’il vous plaît monsieur le président, libérez l’ORTM ! ». « Être dans l’opposition n’est pas synonyme de négationnisme, de vulgarité ou d’être ennemi de la nation », a-t-il indiqué avant de noter que la démocratie ne peut fonctionner sans la neutralité de l’armée, de l’administration et de la religion.
En réponse, le chef de l’État a assuré que « notre pays n’est pas une démocratie artificielle ». Cette cérémonie de présentation de voeux républicaine en est une parfaite illustration, a-t-il estimé. En réaction aux critiques du chef de file de l’opposition, le président Keïta a souligné que « le peuple malien est un peuple mûr, un peuple majeur pour ne pas se tromper sur son choix ». Analysant la situation du pays, il a décelé « des zones de lumière et des zones d’ombre ». Nous devons, a-t-il préconisé, « les explorer ensemble … Le pays était à terre quand nous venions. Nous avons mission de le relever ». Ibrahim Boubacar Keïta a admis qu’il restait beaucoup de défis à relever au nombre desquels il a cité l’instauration de l’autorité de l’État et l’établissement de la sécurité. Évoquant l’accord sur la paix et la réconciliation, le président Keïta notera que le comité de suivi avance à son rythme, malgré tout. « J’ai été élu pour rassembler les Maliens. J’ai besoin d’être accompagné dans cette tâche », a-t-il indiqué en estimant que la République doit unir ses efforts face au terrorisme car ce mal ne connaît ni opposition ni majorité.
Enfin, le président de la République a tenu à rappeler que la démocratie n’est pas synonyme de dérives qui vont jusqu’à atteindre les gens dans leur dignité, dans leur âme profonde. « En démocratie, il y a des choses tolérables et des choses non tolérables », a-t-il fait remarquer avant de tendre la main aux partis de la majorité comme de l’opposition pour faire avancer le pays.
M. KEITA
La politique malienne, doit être une politique mature, cette politique est souvent composer des déchirement et autres enfantillage.
La politique doit être pour aider la bonne gestion de la nation, mais il est souvent très triste de constater que cette politique est en face de certaines divisions qui ne sont dit qu’à des désirs personnelle.
Le Mali mérite mieux de ses politiciens.
Bonne année à toutes et à tous…
Vraiment intéressant, mais en ce cas je demande à l’opposition malienne d’exercer leurs devoir de critique dans un cadre objectif, nous avons assisté en 2015 à une opposition qui ne se porte que pour des intérêts destructifs, à l’opposition actuel de devenir vraiment responsable.
En matière de la patrie, il n’y à pas de majorité ou d’une opposition, mais de la nation le Mali voilà la cause qui nous unis tous.
Vive la Nation…
Il faut que toutes les parties se mettent en soutien en faveur du président de la république, Nous devons soutenir le président pour le bien de la nation et non autre chose.
Nous sommes tous un, de Kayes à Kidal, les maliens sont les mêmes. Même si les choses ne vont pas bien, les critiques ne sont pas la meilleure solution. On peut redonner une nouvelle image à notre pays en travaillant main dans la main.
😉 😉 😉 😉 😉 L’opposition malienne a un grand rôle à jouer dans la gestion du pays. Selon mes constats, il ne doit même pas y avoir de l’opposition et de majorité, si nous sommes tous des maliens et que nous voulons tous le bonheur de notre pays. 😳 😳 😳 😳 😳 On peut travailler ensemble pour la nation.
A mon humble avis, les critiques ne peuvent rien changer, on peut gagner plus dans l’entente que dans les critiques. En tant que malien, l’opposition et la majorité peuvent apporter plus à la gestion du pays en formant une seule coalition.
On est loin d’avoir ce qu’on veut avec les critiques, car cela ne fera qu’aggraver la situation. Selon moi, les maliens doivent s’unir pour promouvoir une porte de sortie pour notre nation.
Je ne suis pas contre l’opposition malien, ni contre ses militants. Mais, ils pourront arriver plus en adhérant à la reconstruction du pays. C’est-à-dire, proposer des voies et moyens pouvant aider nos dirigeants à relever les défis.
Tout d’abord je souhaite une longue vie au chef de l’Etat avec pleine de santé et de clairvoyances pour qu’il réussisse les objectifs qu’il s’est fixés. J’exhorte ces deux grandes tendance à cohabiter en cette période exceptionnelle pour sauver notre cher Mali.
Bonne et heureuse année 2016 à tous les citoyens maliens. Que la nouvelle année nous apporte la paix, la stabilité, la quiétude et la cohésion sociale pour que nous pussions réconcilier les maliens!
Bonne et heureuse année 2016 à tous les maliens! Que le tout puissant bénisse cette nation!
Happy New year! Vive une année 2016 avec plein de débats constructifs dans notre démocratie! Nous voulons une majorité et une opposition solidaire pour sauver ensemble ce pays de la crise de 2012.
En cette nouvelle année 2016, la majorité présidentielle, qui était morte dans les débats politiques, doit rendre le chef de L’État fier d’elle. On ne veut pas d’une majorité immobile et lâche face à l’opposition.
En cette nouvelle année, j’invite la majorité présidentielle à sortir de son silence et de répondre par oui à l’appel du chef de l’État dans les débats politiques.Bonne et heureuse année 2016!
Je pense aussi que beaucoup de signaux sont ouverts en 2015. Cela augure quand même de bonnes choses. Donc je pense que le président de la République a eu un bilan assez satisfaisant courant 2015. Je vois aussi que sur le plan économique, beaucoup de choses ont été faites. La confiance retrouvée des bailleurs de fonds, des partenaires techniques et financiers sont aussi des signaux qui ne trompent pas. Je sais que le peuple a beaucoup d’espoir, et je sais que c’est logique. Vous savez, rien ne peut aller sans la sécurité. Je me réjouis d’ailleurs que le gouvernement ait proposé et que l’Assemblée ait adopté la loi de programmation et d’orientation militaire. L’économie et tout ce qui s’en suit sont liés à la sécurité. Et aussi l’octroi de 15 % du budget à l’agriculture, ce sont des signes encourageants qui feront que 2016 augure bien”.
Le rôle primordial de la majorité présidentielle est d’apporter soutien au régime en place, soutenir les actions gouvernementales, mobiliser et sensibiliser la population à suivre et garder d’avantage de confiance et d’espoir au président. La CMP doit faire un travail remarquable, elle accomplit sa tâche en particulier comprendre et faire comprendre, soutenir et faire soutenir le régime d’IBK.
Certes, l’insécurité est grandissante, mais cela ne veut aucunement dire que l’Etat est indifférent face à ce problème. L’Etat mette tout en n’œuvre pour trouver une suite favorable au problème de l’insécurité au Mali. Malgré cela l’opposition s’acharne de faire comprendre à la population tout le contraire et cela dans le seul cadre de porter atteinte au régime en place.
“2015 était une année de charnière qui a vu la signature de l’accord de paix, issu du processus d’Alger, la rehausse de l’économie, l’éducation sur de bonne raille, une diplomatie remarquable partout dans le monde, le redressement de la justice et la lutte contre le terrorisme et la corruption crédible et objectif. L’année 2015 a été vraiment une année très salutaire.
Dans les milieux politiques, les avis sont divergents sur le bilan 2015 du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita. Pour la majorité, ce bilan est “positif”. Elle cite, entre autres comme acquis, “l’adoption d’une loi de programmation militaire, le retour des bailleurs de fonds et l’octroi de 15 % du budget à l’agriculture”. La majorité se dit optimiste quant à la mise œuvre de l’accord de paix d’Alger, malgré les difficultés.
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