Les différents orateurs ont unanimement salué les actions des autorités. Ils ont abordé aussi des préoccupations portant sur la paix et la stabilité, l’école, l’esclavage par ascendance, la lutte contre la corruption, le projet de Constitution et les élections. Le chef de l’État a dit avoir pris bonne note et assuré de sa ferme volonté de répondre aux aspirations des Maliens
La salle de banquets du palais de Koulouba a abrité, hier, la cérémonie de présentation de vœux des familles fondatrices de Bamako, des autorités religieuses et des forces vives de la nation au président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. C’était en présence du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, du président du Conseil national de Transition (CNT), Malick Diaw et des membres du gouvernement dont le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga et celui des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Mamadou Koné.
Comme à l’accoutumée, le chef de l’État reçoit les vœux des différentes faitières d’associations et de corporations de la République en début d’année. Occasion pour elles de faire le bilan de l’année écoulée. Ces regroupements dressent, en même temps, le tableau des réalisations tout en remontant aux autorités de la Transition les préoccupations des populations.
Le ton a été donné par le représentant des familles fondatrices qui a appelé au rassemblement. Souleymane Niaré a mis l’accent sur l’épineux problème d’esclavage par ascendance dans la Région de Kayes. Il a invité à la vigilance et à la diligence dans le traitement de ce dossier. Ainsi, a-t-il dit, si le Nord et l’Ouest s’embrasent, il sera difficile de vivre à l’intérieur du pays. Dans ses voeux, le représentant des familles fondatrices a suggéré également au président de la Transition de s’impliquer davantage dans le domaine scolaire pour que l’école retrouve son lustre d’antan. Il a formulé des vœux pour la paix et la stabilité du Mali.
RÉSULTATS ENCOURAGEANTS- Quant au représentant du Haut conseil islamique, il a surtout prié pour la réussite de la Transition. Indiquant que cet échange direct avec le colonel Assimi Goïta est une marque de considération et d’estime à l’égard de son peuple, Ibrahim Kontao a souligné qu’il y a une nette amélioration de la sécurité sur l’ensemble du territoire national. Il a rappelé son interlocuteur des promesses faites aux Maliens. Il s’agit, a-t-il souligné, de la lutte contre la corruption et l’impunité.
À ce propos, l’émissaire du HCI a laissé entendre qu’en la matière le gouvernement a le soutien du peuple. En outre, Ibrahim Kontao a mentionné l’acte blasphématoire que la religion musulmane a subi au cours de 2022. Cela, a-t-il déploré, du fait d’un de nos compatriotes qui a proféré des insanités contre le prophète Mouhamad (Psl), le Coran et la Mecque. Et Kontao de souhaiter que la foi de chacun soit préservée dans la nouvelle Constitution en phase de finalisation. Parlant de l’école, il s’est réjoui du bon déroulement de l’année scolaire et de la bonne tenue des examens.
Abondant dans le même sens, le président de la Conférence épiscopale du Mali a salué les efforts du gouvernement pour stabiliser l’école. Au nom de l’église catholique, Jonas Dembélé a ajouté que les religions et les cultures sont une richesse pour notre pays. Sur le plan sécuritaire, il a félicité les forces de défense et de sécurité.
Leur effort est visible et des résultats encourageants sont constatables sur le terrain, a noté avec satisfaction le président de la Conférence épiscopale. « Nous saluons les avancées remarquables pour doter le pays des textes fondamentaux qui seront le socle de la stabilité du Mali de demain», a-t-il souligné, estimant que c’est un gage de la forme républicaine, unique, indivisible et laïque de l’Etat. Il finira par adresser au président de la Transition ses vœux de santé, de paix, de sécurité et d’union.
Pour sa part, le Révérend Dr Nouh Ag Infa Yattara, au nom de la communauté chrétienne évangélique protestante au Mali, a confirmé que les progrès sont remarquables en terme de sécurité. Il a rapporté que sa communauté a accueilli favorablement l’avant-projet de Constitution et l’annonce du chronogramme des élections. Quant au président du Conseil national de la société civile, Bréhima Allaye Touré, il a salué les grandes réalisations des autorités parmi lesquelles l’équipement des FAMA, la promulgation de la loi électorale, la désignation des membres de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE), la reconnaissance des légitimités traditionnelles, la création de la carte nationale d’identité biométrique.
UNION SACRÉE- En réponse, le président de la Transition a assuré prendre bonne note des préoccupations des uns et des autres. Parlant de la lutte contre la corruption, le colonel Assimi Goïta a affirmé que la récupération des fonds de l’Etat a permis le payement des salaires et l’achat des équipements malgré le contexte de l’embargo. Il est revenu sur les trois principes clés guidant la Transition à savoir le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et du partenariat opérés par le Mali et la défense des intérêts du peuple malien dans les prises de décision.
Le chef de l’Etat a exhorté à l’union sacrée autour du Mali, affirmant que la mise en place des démembrements de l’AIGE au niveau régional demande l’implication des forces vives de la nation pour sa réussite.
Se prononçant sur la nouvelle Constitution et le référendum, il dira qu’avec l’inclusivité le gouvernement ira jusqu’au bout. Puisque, a-t-il poursuivi, ceux-ci font partie des recommandations des Assises nationales de la refondation (ANR). Comme à l’image des réformes politiques et institutionnelles, la création de l’AIGE et l’augmentation des membres du CNT. Ce faisant, le colonel Assimi Goïta a fait remarquer que 55 actions seront prioritaires pendant la Transition. Il a précisé que les autres actions seront des programmations post-Transition. En formulant des vœux à l’endroit de ses hôtes, le chef de l’État leur a souhaité bonne et heureuse année 2023.
Namory KOUYATÉ
Des familles fondatrices de Bamako il n’y avaït pas ce terme sous GMT ou Modibo Keita.le terme a ete crée par les démocrates pour ajouter une une couche à l’élite.Une classe supérieure créé de toute pièce .
une famille fondatrice ne doit pas être politisée.
C’est admettre que le Mali c’est seulement Bamako.
De Kayes à Menaka, de Tessalit à Zegoua en passage par le centre il ya combien de familles qui sont fondatricesde leur localité.
si le président devaItalien aller voir toutes CES familles où les faire réunir à Koulouba pour lès voeux de nouvel An…la place va manquer.
Les Familles fondatrices de Bamako qui voulait un quota sur l’emploi à Bamako.
Nous sommes tous de Bamakp où nous avons une maison dans la capaitale.mais nous avoir tous nos localités dans la brousse, à l’interieur du pays.
Bonjour
Déjà Bonne année, bonne santé pour cette nouvelle année 2024…
Comme 𝓓𝕀$𝔄𝕀T S𝕀TT𝕀ℕG~𝔹𝕌ℒℒ «ℒ𝔄 𝒫𝔄ℜOℒ€ 𝓓€$ ℱℒ€𝔄𝕌X~O∁∁𝕀𝓓€ℕT𝔄𝕌X est €∁ℜ𝕀T€ sur de l’€𝔄𝕌…»…
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ℒa ∁𝕀G𝔄ℒ€~O∁∁𝕀𝓓€ℕŦ𝔄ℒ€ 𝔄Y𝔄ℕŦ ∁H𝔄ℕŦÉ€ tout l’été, se trouva fort 𝓓€𝒫O𝕌ℜV𝕌€ quand la 𝔹𝕀$€ ℱ𝕌Ŧ V€ℕ𝕌€…
Que ces ∁𝕀G𝔄ℒ€$~O∁∁𝕀𝓓€ℕŦ𝔄ℒ€$ retournent jouer à leurs châteaux de sable dans leur bac à sable…
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