Au cours de cette présentation, il y eut diverses interventions, le président du comité national de l’égal accès aux médias d’Etat, Abdoulaye Sidibé ; le président par intérim du conseil supérieur de la communication, El hadj Koman Doumbia, ont beaucoup apprécié la création d’un organe unique pour la régularisation de la communication dénommé la haute autorité de la communication (HAC). Ils ont également évoqué la mise en place effective de cette structure qui va jouer un rôle très important dans la concrétisation de la transition numérique dans notre pays.
Pour Abdoulaye Sidibé, l’avènement numérique va permettre à notre pays de disposer de plus de 284 fréquences.
Quant au président de la maison de la presse Dramane Aliou Koné, il a évoqué une somme dérisoire de l’aide publique annuelle qui est de 200 millions de FCFA, hors plus d’un milliard de FCFA en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Cette année le gouvernement a décidé de donner 90 millions de FCFA à la presse. Il a aussi demandé au Président de mettre l’accent sur la condition de la presse.
IBK a répondu que le rôle du journaliste est très important dans un pays. “Il n’est pas donné à n’importe qui d’être journaliste”, a-t-il martelé en ajoutant que “Vous exercez une profession noble”. Après avoir rendu hommage aux hommes et aux femmes, IBK a dit que cette presse peut toujours s’améliorer, se former, soigner son image pour l’étranger qui vient dans notre pays sachant qu’il ya des intellectuels et des gens cultivés. Il a aussi signalé la création d’une école supérieure de journalisme et des sciences de la communication au Mali. “Une presse misérable est un danger pour la démocratie”, a déclaré le chef de l’Etat. Il a promis qu’il va faire de son mieux mais il demande un peu de patience. Et surtout que la presse balaie devant sa maison car dit-il “N’importe qui ne peut pas être journaliste.” Il a aussi dit qu’on va signer un accord final au Mali lorsque l’on aura la certitude que les Maliens vont adhérer aux conclusions
des pourparlers d’Alger.
G.KANTE – Stagiaire