Le tournant générationnel dont on parle tant aujourd’hui n’est-il pas devenu un fonds de commerce pour une catégorie de politicards, pardon, de certains hommes politiques ? Au regard de leur passé et des actions qu’ils ont menées, le constat qui se dégage est que ces politiciens de la 25ème heure veulent tout simplement amuser la galerie.
Parmi ces hommes, nous pouvons, entre autres, citer : Madani Tall, président d’Avenir et développement du Mali (Adm) et ex-conseiller du président ATT ; Ousmane Ben fana Traoré, président du Parti citoyen pour le renouveau (Pcr) et également ex-conseiller d’ATT ; Moussa Mara, président du parti Yéléma et maire de la commune IV du District de Bamako ; Nianakoro Yeah Samaké, président du Parti pour l’action civique et patriotique (Pacp) et maire de la commune de Ouélessébougou ;Housséiny Amion Guindo, président du parti Codem et député élu à Sikasso.
Commençons par Madani Tall. Cet homme, peu connu du grand public, est apparu à la fin du mandat d’ATT comme un sauveur de la République. Alors qu’il a passé le clair de son temps à conseiller ATT par rapport aux questions économiques. Qu’a-t-il apporté de nouveau dans ce domaine ? Zéro. Et à la tête de l’Etat malien demain, que peut apporter cet adepte de la langue de bois ?
Ousmane Ben Fana Traoré. Lui, après avoir traîné auprès d’ATT, de la Fondation pour l’enfance à Koulouba, n’a eu comme mérite que la création d’un parti moribond. Une formation politique qui peine à s’implanter sur l’ensemble du territoire national, avec comme base électorale, amis et parents. De ce fait, peut-il se mettre dans une logique de changement ? Il y a de quoi à s’inquiéter. En clair, Ousmane Ben Fana Traoré ne représente que l’ombre de lui-même.
Yeah Samaké, sorti de nulle part et propulsé maire de la commune de Ouélessébougou par le biais de son frère militant inconditionnel de l’Urd. Arriviste politique, il n’a pas hésité à étaler des contre-vérités sur un parti qui l’a vu naître politiquement. Ayant senti son incapacité à faire carrière auprès des vétérans politiques de première heure, le politicard de la 25ème heure a inventé un parti politique pour sa propagande. Usant et abusant de son statut de maire, Yeah Samaké crée dans sa tête une République fantôme qu’il aspire diriger un jour. Ce, même au prix de l’humiliation.
Moussa Mara, comme un tourbillon, s’invite d’abord dans les quartiers de Lafiabougou. S’appuyant sur l’Association jeunesse pour le Mali (Ajm), il force la porte et s’impose à la tête de ce mouvement, jadis très respecté en commune IV. Le tour est joué, et le jeune loup aux dents longues se frotte au vieux briscard Ibk. L’affrontement a finalement tourné à l’avantage du tisserand en chef, élu député de la circonscription grâce à la bénédiction des partis politiques. Incapable de résister aux secousses, le «très ambitieux» Mara crée un parti dont le slogan phare reste le changement. La suite, on la connaît. Après moult tractations, il devient maire de la commune IV. Mais, affaibli par de nombreux départs, Mara tente de survivre à l’approche de la dernière élection présidentielle avortée. Les Maliens seront-ils prêts à accorder leurs suffrages à un héritier du régime dictatorial ?
Housséiny Amion Guindo, élu député sous la bannière du Rpm d’Ibk dans la circonscription de Sikasso, l’homme a retourné sa veste sans égard. A l’hémicycle, il crée de toutes pièces, la Codem dont la majeure partie des députés vient de la 3ème région. Dans la foulée, il oriente la ligne de son parti en faveur de l’ancien locataire de Koulouba .Poulo fait des yeux doux à ATT et tente même de le convaincre à briguer un troisième mandat, avant de se rétracter. A la surprise générale, au lendemain du coup de force du 22mars 2012, le jeune Guindo, au lieu de faire cause commune avec les anti-putschistes, s’est plutôt rangé du côté des centristes. Peut-on confier les reenes d’un pays comme le nôtre à quelqu’un qui renie, chaque fois, ses convictions ?
De toutes les façons, d’accord pour le «tournant générationnel», mais force est de reconnaître que ceux qui s’agitent aujourd’hui autour de ce vocable, sont loin d’incarner cet idéal. Si ce n’est pour tromper le peuple et les bailleurs de fonds pour se faire les poches. Ils doivent savoir que le changement ne s’invente pas ; il est concret ; il appartient au peuple et c’est lui qui en a le dernier mot.
B.D et A.M.C
Vous voyez que personnes n’a réagit à votre article parce qu’insignifiant et malhonnête. Madani Tall, Poulo, Mara, Ousmane Ben Fana TRAORE, Yéa Samaké, Cheick Bougadari TRAORE sont actuellement les seuls et uniques candidats valable pour le changement générationnel. Ce mot Changement vous piques, vous grignotent le C… merdeux que vs êtes. A la solde de ceux qui ont pillé le MALIBA.
Kobla né sonna. Et puis ce qui étonne comment des jeunes journalistes continuent de poussez les pilleurs de la République. C’est à cause des mauvaises politiques de l’ancienne Génération q l’école malienne n vaut plus rien.Notre armée mal équipée étaient obligé de fuir, nos sœurs et nos filles violées à Gao et Tombouctou. Par la faute de l’ancienne Génération nous sommes devenus la risée de tous et la honte ns suit partout dans le Monde. Des Inconscients, des malhonnêtes, qui s’appuie encore sur des énergumènes, vendus de tout acabit pour salir des hommes honnêtes et courageux comme Mara, Ousmane Ben Fana TRAORE qui pour moi est l’exemple même du courage personnifié. J’étais la quand tous les escrocs et autres coco d’ATT l’attaquaient ouvertement pour la création du PCR, Parti Libéral du Mali. Personnellement j’ ai suivi son parcours.Il sera la surprise de 2013. C’est un stratège politique. Courage nouvelle Génération les maliens vs soutiennent, Ils tremblent ils ont peur ils perdront
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