Après une brève présentation de sa délégation suivie des mots de remerciement, le ministre a donné la parole au directeur du PAFOC, Cheickna M. Danfaga qui a présenté sa structure, ses réalisations ainsi que quelques difficultés dans la sécurisation du foncier au Mali.
Une présentation qui a convaincu le ministre Bathily. Lequel expliquera que le directeur du PAFOC a fait un exposé remarquable et bien joué son rôle contrairement aux responsables de « Data Center » qui ont préféré rester silencieux sur leurs échecs lors de son passage dans cette structure. Un constat fait lors de l’exposé du Directeur du PAFOC qui expliqué que c’était à « Data Center » de faire la relève de leur travail en jouant le rôle de centralisation des données.
Pour le ministre, ce silence de « Data Center » est un signe d’escroquerie. Selon lui, les documents fournis par cette structure pour parler de ses réalisations n’étaient que des photocopies des titres fonciers alors qu’elle bénéficie d’un financement colossal de l’Etat.
Me Mohamed Ali Bathily a promis une réunion dans les prochains jours au niveau de son cabinet avec l’ensemble des structures qui interviennent dans la sécurisation du foncier dont le CECCAB, le PAFOC, l’ACI 2000, le Data Center dans le but de parvenir à un meilleur service de cadastre pour le pays en fédérant les efforts.
Pour lui, le service existant est loin d’être un cadastre car, estime le ministre, il a été englouti par les domaines depuis des années, l’empêchant de mieux exister. Raison pour laquelle, il a promis la séparation de ces deux services. C’est-à-dire, séparer le service des domaines du cadastre pour créer une direction du cadastre.
Selon Me Mohamed Ali Bathily, le cadastre pourra apporter plus que les domaines si l’on respectait les textes.
Selon Cheickna M. Danfaga, le PAFOC créé 2004 est financé par les Allemands dans le souci de sécuriser le foncier aussi bien en milieu rural qu’en milieu urbain.
Aujourd’hui, le projet fonctionne sur le BSI (budget Spécial d’investissements) après l’arrêt de financement par les Allemands. Raison pour laquelle, les actions du service sont limitées de nos jours, estime le Directeur.
Une durée de vie qui a surpris le ministre au regard de l’existence de ce service depuis cette date et les problèmes fonciers qui sont le lot quotidien des populations.
A noter que le PAFOC est reposé sur un système dénommé SIF (Système d’Informations Foncières (Urbaines ou Rurales) qui comprend des données géographiques (Sémantiques, Topologiques et Géométriques), des informations sur les objets dont les fonciers urbains, urbanistiques et ruraux, la mise à jour ainsi que l’extraction d’informations.
Depuis sa création, le projet a fait de nombreuses réalisations notamment dans les régions de Koulikoro, Ségou, Sikasso et le District de Bamako en donnant des informations fiables et sécurisées sur certaines parcelles dans ces lieux.
Modibo Dolo
Bravo mdr bathily bon courage
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