Visite d’Hollande au Mali : L’attente, la reconnaissance et l’aveu

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La promptitude de l’engagement des troupes françaises au Mali fut un véritable sujet à débat au Mali. Désormais, il n’y a plus d’équivoque, Hollande a comblé les attentes, reconnu les faits et les a avoués pour l’histoire.

François Hollande

Les relations franco-maliennes se renforcent davantage à travers l’appui inestimable de la France à aider son ancienne colonie à se libérer du joug des terroristes. Il s’agit par la suite d’aller sur une base claire, saine et fructueuse pour les deux Nations sans injonction aucune. Notamment dans le cadre typique des relations internationales : un Etat n’a pas d’ami mais des intérêts. Toutes choses qui permettront aux deux pays d’éviter des quiproquos.
NOUS PAYONS NOTRE DETTE AU MALI
“Nous nous battons en fraternité, Maliens, Français, Africains, parce que moi je n’oublie pas que lorsque quand la France a été elle-même attaquée (…) qui est venu alors ? C’est l’Afrique, c’est le Mali. Merci, merci ! Nous payons aujourd’hui notre dette à votre égard”, a dit le Président français. Dès lors, il lève toute équivoque de la présence de l’armée française au côté de la nôtre. “La France est avec vous, la France est à vos côtés, la France est fière de vous, et moi je veux vous dire que je viens sans doute de vivre la journée la plus importante de ma vie politique, parce qu’à un moment une décision doit être prise, elle est grave, elle engage la vie d’hommes et de femmes”, a-t-il attesté.
Alors, pour l’histoire, le Président français a mis les points sur les i. Il affirme que son pays ne se bat avec le Mali pour des intérêts particuliers mais uniquement pour une reconnaissance de l’histoire c’est-à-dire faisant allusion aux deux guerres mondiales 1914-1918 et 1939-1945 ainsi que les guerres d’Indochine entre autres. Dans lesquelles, de nombreux africains notamment maliens ont perdu la vie pour sauver la France. En retour, malgré les soutiens économiques, politiques et culturels, il pense que la France nous reste redevable. Alors, cet engagement à nous aider contre le terrorisme est une façon pour son pays de payer une dette. Bien que la dette soit trop salée pour être payée en une seule tranche, la colonisation en étant une. Cependant, une faute reconnue est à moitié pardonnée. Nous ne pouvons que rendre hommage à cet homme pour son ouverture d’esprit. Tout en réaffirmant que notre territoire reste et restera indivisible.
B. DABO

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