À la tête d’une forte délégation, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme et non moins président de la coordination régionale du Rassemblement pour le Mali (RPM) de Sikasso, Ousmane Koné a effectué, le samedi 11 février, une visite à la section RPM du cercle de Yanfolila. Objectif : faire l’état des lieux lors des communales du 20 novembre 2016 afin d’aborder avec sérénité les prochaines élections régionales.
La délégation était composée du secrétaire général de la section RPM de Yanfolila, l’honorable Mamary Sidibé, du secrétaire général de la section de Kadiolo, Logona Traoré, du secrétaire aux finances de la commune V du District de Bamako, Siaka Coulibaly, du président de la jeunesse de Sikasso, Mamadou Traoré alias M, du secrétaire aux relations extérieures, Niaré Mariétou Sylla et le permanent du siège du RPM, Aly Gakoye.
Après les salutations d’usages notamment chez le chef de village de Yanfolila, Zoumana Sidibé et du président de la section RPM, Amadou Keïta, l’hôte du jour a tenu au siège du parti une rencontre avec les délégués venus des 12 communes du cercle.
Dans son discours de bienvenue, le secrétaire général de la section RPM de Yanfolila, l’honorable Mamary Sidibé a présenté les résultats obtenus par le parti à l’issue des élections communales du 20 novembre 2016. Selon lui, le parti a constaté des avancées notoires par rapport aux précédentes élections. « De 11 conseillers en 2004, 23 conseillers en 2009, le RPM a obtenu 46 conseillers communaux à l’issue des communales de 2016 soit une progression de 100 % par rapport aux résultats de 2009. D’un seul maire en 2009, le parti est passé à 3 maires. S’y ajoute un poste de maire qui fait l’objet de contentieux électoraux », a-t-il précisé.
Par rapport aux difficultés rencontrées au cours de ces joutes électorales, il dira que malgré ce résultat appréciable, le parti pouvait mieux faire. Car, dit-il, sept communes sur 12 ont été confrontées à des difficultés dans l’établissement des listes électorales. Il ajoutera que cette situation déplorable a eu un impact négatif sur la cohésion au sein du parti. Cependant, dit-il, le cercle n’a pas connu de liste parallèle comme ce fut dans certaines communes. Avant de rendre un vibrant hommage au Bureau politique national et la coordination de Sikasso pour leur soutien financier aux différentes sous-sections du cercle lors des élections.
À sa suite, les délégués ont évoqué entre autres le manque de moyens de déplacement, les difficultés dans l’établissement des listes électorales, l’insertion des femmes à travers des activités génératrices de revenus, les cas flagrants d’achat de conscience par les candidats de certaines listes. Ils ont également recommandé aux responsables du parti de la région de Sikasso d’accompagner les structures locales à travers l’appui-conseil et des visites permanentes ainsi que la création de l’emploi pour les jeunes, la création d’un centre de transformation pour les femmes du cercle. « Nous vous demandons de nous aider à entretenir l’électorat après les élections à travers des investissements communautaires. Cela permettra de consolider les acquis du parti lors des prochains rendez-vous électoraux en particulier les élections générales de 2018 », a laissé entendre un délégué.
Pour sa part, le chef de la délégation, Ousmane Koné a transmis les sincères salutations du président IBK et de l’ensemble des cadres du parti. Avant d’exhorter les tisserands de Wassoulou à se concerter afin d’aplanir les divergences pour une bonne tenue des élections. En réponse à la question relative à l’emploi des jeunes, le ministre Koné est formel : « Cette question est une préoccupation majeure des plus hautes autorités du pays. La création d’emplois décents passe par la promotion de l’entrepreneuriat jeune. Car, l’État ne peux pas utiliser toutes les ressources humaines sorties de nos universités, grandes écoles et écoles professionnelles ».
Aux nouveaux maires, il les a invités à investir dans le développement communautaire de leur commune respective et à raffermir les rapports humains, seule gage de maintenir l’électorat. Avant de rassurer de l’accompagnement sans vaille des cadres du RPM de la région dans la création d’un centre transformation pour le bonheur des femmes de Wassoulou.
Il convient de noter que les difficultés d’accès à l’eau potable, le manque d’infrastructures routières et le manque d’électricité ont été également évoqués lors de la rencontre.
Mama PAGA
