Cet atelier, présidé par Madame Fomba Fatoumata Niambaly, vise à appuyer les membres (femmes et hommes) des structures parlementaires chargées du genre dans le développement de capacités, d’habiletés et de compétences en matière de plaidoyer et de communication sur les questions d’égalité entre hommes et femmes et de violences faites aux femmes et aux filles.
Plaidant pour une grande synergie entre les différents acteurs, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Mamadou Tounkara, a souligné que le combat pour le genre est un combat dur, mais aussi exaltant puisque le but est d’atteindre une civilisation où le peuple malien serait émancipé avec une nation malienne démocratique et prospère, libéré de toutes formes de discrimination de manière générale et particulièrement celle du sexe, c’est-à-dire le genre !
A son tour, la représentante de l’Union interparlementaire, Brigitte Filion a rappelé que son organisme souhaite développer avec l’Assemblée nationale un projet d’appui ciblant l’ensemble des structures parlementaires chargées des droits des femmes, de l’égalité et de la lutte contre les violences faites aux femmes. Cet atelier, selon elle, est l’une des premières activités de ce projet qui vise à faire de ces structures des acteurs efficaces en faveur des droits des femmes et de la prise en compte du genre et capables de mener des initiatives parlementaires en faveur d’un cadre législatif et politique répondant aux besoins d’amélioration de la condition des femmes maliennes.
Par ailleurs, au sortir des travaux, les participants ont été suffisamment outillés sur les compétences et le savoir-faire pour communiquer aisément et efficacement en toute occasion ainsi que pour concevoir et mener des plaidoyers réussis, en particulier pour promouvoir l’égalité entre hommes et femmes et sensibiliser sur les violences faites aux femmes et aux filles.
Ils sont, en outre, à même de mener des initiatives parlementaires en faveur d’un cadre législatif et politique répondant aux besoins de l’amélioration de la condition des femmes maliennes et d’agir pour défendre leurs droits, l’égalité entre hommes et femmes, et lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles.
Ibrahim M.GUEYE
La loi doit être appliqué
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