Le Premier Ministre Moussa Mara a effectué aahr mardi en milieu de journée une visite de courtoisie à la Cour Suprême. Il était accompagné pour la circonstance du Ministre Mahamane BABY, Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle assurant l’intérim du Ministre en charge des relations avec les institutions.
Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre de la bonne collaboration interinstitutionnelle et en droite ligne de la tradition républicaine, a permis au Premier Ministre de réitérer l’engagement du Président de la République et celui du Gouvernement à tout mettre en œuvre pour permettre aux Institutions de la République de jouer pleinement leurs missions. ‘’Cette visite s’inscrit dans le cadre de l’instauration d’une démarche partenariale, citoyenne et républicaine axée autour de l’écoute et du respect mutuel en vue du bien-être de nos populations. La justice représente la pierre angulaire de la démocratie et la République”, a indiqué, le Premier ministre.
Le Président de la Cour Suprême, Monsieur Nouhoum Tapily, a salué l’initiative et assuré au Premier Ministre l’accompagnement de l’action Gouvernementale par son institution qui incarne le pouvoir judicaire. Tout en invitant le Gouvernement a gardé un œil attentif aux problèmes de la justice, les membres de la Cour Suprême ont vivement souhaité la pérennité de cette démarche qui, selon eux, permet de faire avancer un certain nombre de préoccupations et d’aplanir les divergences constatés.
Notons que la Cour Suprême est la quatrième Institution de la République et composée de trois sections (la section judiciaire, la section administrative et la section des comptes), d’un Parquet général, d’un Greffer et d’un Secrétariat Général.
A l’occasion de la prochaine rentrée des cours et tribunaux, la Cour Suprême animera un colloque sur le rôle de la justice dans la lutte contre la corruption.
Source: Ccint Primature
Une question s’imposant d’elle-même, car cela fait 9 mois de cacophonie et de contradiction au sommet de l’État depuis 9 mois que le président IBK est au pouvoir. Il en fut ainsi pour la polémique autour de la déclaration des biens du chef de l’Etat devant la Cour Suprême, tout comme pour le Boeing acquis sous ATT, l’Aéronef acquis par le président IBK lui-même, le contrat d’armement passé par le Ministère de la Défense, l’ordre d’attaquer les positions du Mnla à Kidal après les affrontements meurtriers du 17 mai 2014… Et maintenant cette “obscure histoire de tentative de déstabilisation des institutions de la République” qui accompagne tout le quiproquo né de la visite du Premier ministre Moussa Mara à Kidal, et les incidents qui s’en sont suivi le 21 mai dernier
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