Dans le faux feuilleton sur fond de dénigrement mis en avant par Me Demba Traoré pour décrédibiliser le CNID en Commune VI, les interprétations vont bon train dans les salons feutrés quant aux conséquences du départ de celui-ci du parti du soleil levant. Pour certains, le CNID, au delà même de la Commune VI , souffrirait beaucoup de la démission de Me Demba Traoré. Pour d’autres, même si à l’échelle nationale, le CNID ne ressentirait pas beaucoup le départ du jeune député, la façon dont celui-ci est parti entamerait fort la crédibilité de Me Mountaga Tall, président du parti.rn
Ce dernier étant présenté par les défaitistes comme le commanditaire d’un supposé complot ayant conduit à la non présentation de Demba Traoré, député sortant, sur la liste CNID en Commune VI. Veut-on faire de la victime le bourreau ?
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La question a son pesant d’or, car, dans cette histoire, la vraie victime, c’est bien Me Mountaga Tall, qui, de par son statut et de son sens élevé de responsabilité, n’aurait accepté pour rien de s’abaisser à un tel niveau. S’ingérer dans une affaire qui relève des prérogatives d’une section serait la dernière chose que ferait un homme aussi respectable que Me Tall. Le péché de celui-ci aura été de laisser libre court à l’exercice démocratique de dans la section VI CNID de Bamako. Mieux encore, quand Me Demba Traoré a refusé de se plier à la volonté de la majorité de ladite section et à deux reprises, en dénonçant des coups bas orchestrés contre lui, Me Tall, en bon arbitre, provoqua une réunion au siège du parti pour trancher.
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Et là, la désillusion fut à son comble quand Me Demba Traoré débarqua avec des “loubards” pour finalement rengainer son arme avant que la bataille ait lieu. Comportement singulier de la part d’un vrai démocrate ! Et le même jour où il notifia sa démission du parti, on apprend qu’il est sur la liste URD. Pourtant, quant on s’attarde bien sur ce détail, on comprend aisément que Me Demba était sur pied de départ, convaincu sûrement que son “petit boucan” n’allait plus passer en commune VI. Et la façon dont il s’est retrouvé sur la liste URD se passe de tout commentaire pour les militants de ce parti en Commune VI.
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Boudé au RPM comme un mal propre, le jeune député en perte de vitesse dans son parti est imposé à la section VI URD grâce à la magnanimité d’un haut responsable de l’administration, prêt à tout pour créer de la dissension au CNID-FYT dont-il est pourtant membre. Et si seulement le feuilleton Me Demba Traoré s’arrêtait en Commune VI ?
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Mais non ! D’une quête infructueuse de légitimité auprès de sa base qu’il n’a jamais si respecté, Me Demba Traoré, après sa prouesse réussie à l’URD, est tombé dans le dénigrement contre son maître Mountaga Tall. Ce dernier est traité de toutes sortes de noms : “traître” ; “jaloux des succès et de l’amitié de Me Demba Traoré avec ATT”… La liste n’est pas exhaustive ! A la section VI CNID, ces accusations n’ont aucun effet. On dit là-bas que seuls ceux qui ne connaissent, pas Me Demba peuvent accorder de crédit à ces allégations mensongères. On est tellement fondé en cela qu’on croit fermement là-bas que Me Demba ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui sans Me Tall. Si tel est vrai, autant dire que l’ingratitude est une qualité chez le jeune député.
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D’où viennent les malheurs de Me Demba Traoré ?
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Dans les méandres du Faso Yiriwa Ton, il devient intéressant de remonter jusqu’à la source des malheurs qui ont conduit à la démission de Me Demba Traoré du CNID. De ce côté, les malheurs que vivent Me Demba en ce moment au sein du CNID tirent leur source de son arrogance.
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Elu député en 2002 sur la liste Espoir 2002 constituée du RPM et du CNID, son parti, en Commune VI, ou du moins son ancien parti, le jeune député Demba Traoré n’a jamais su remercier en retour sa base. Pire encore, au lieu de travailler à la consolidation des assises du parti en Commune VI, Me Demba travaillera plutôt à renforcer ses clubs de soutien. Ce qui n’était pas vu au départ d’un mauvais oeil au sein du CNID. Et pourtant, le couac n’allait plus tarder à survenir à la faveur des élections communales de 2004, à l’issue desquelles, le CNID s’en sort les mains vides en Communes VI.
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Pas un seul conseiller élu du parti dans cette commune du District ! Ce qui est très grave pour un parti qui a un député dans ladite commune. Certains ont donc conclu que le jeune député n’a pas mouillé le maillot pour les candidats CNID de la Commune VI lors des municipales dernières. Pourquoi ce relâchement du jeune député vis-à-vis de sa base ? A cette question, d’aucuns répondent que Me Demba considère qu’il a été élu député, non pas par le CNID, mais grâce aux efforts conjugués des associations telles que la CAFO et d’autres groupes de soutien en sa faveur.
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Par contre, pour d’autres, le jeune avocat pense qu’il peut voler de ses propres ailes sans l’aide du CNID. Pour ces derniers, le jeune député a tout simplement oublié les circonstances qui ont conduit à sa désignation comme candidat CNID en 2002. Mais en réalité, Me Demba Traoré a commencé à rompre avec le parti avant le dernier congrès du CNID lorsqu’il a été supplanté de son poste de président du Mouvement national des jeunes par Oumar Moussa Diawara. Or, sur ce point, Maître ne peut s’en prendre qu’à lui-même pour avoir surestimé sa chance d’être reconduit à la tête du bureau des jeunes.
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En effet, croyant que les jeunes eux-mêmes allaient demander qu’il soit reconduit à son poste, Demba Traoré a entretenu un silence assourdissant sur ses intentions pour ledit poste. En l’absence d’autres candidats, c’est finalement Oumar Moussa Diawara qui fut porté à la tête du mouvement des jeunes CNID. Et depuis, commença le double jeu de Me Demba Traoré.
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Les rumeurs les plus folles circulent à Bamako, en Commune VI surtout, que Me Tall est jaloux de Demba pour sa décoration par le Président de la République , ou encore pour ses relations personnelles avec celui-ci. Ce que les gens ignorent, c’est que sans la célérité et l’automatisme de Me Tall, Me Demba allait subir une cinglante humiliation. Le premier s’est battu pour que le nom du second figure sur la liste des bénéficiaires de médaille. Ensuite, si les populations de la Commune VI , ont pu percevoir ATT et Me Demba en tournée dans la commune, c’est aussi parce que Me Tall l’a voulu ainsi.
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De se démission inexpliquée du parti aux désinformations en cours sur Me Tall, le jeune député a compromis toutes ces chances de retourner au CNID. Déjà, en Commune VI, les langues se délient. Pour certains membres de la section VI CNID, Me Demba ne pourra plus regagner le peu de confiance que certains gardaient encore à son égard.
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Son retour serait donc synonyme d’un malvivre latent à la section Vi du District autant pour lui que pour ses anciens compagnons, désormais mieux enclins à le mettre à la place qui sied avec son comportement. Au delà, toute tentative de retour de Me Demba Traoré ne serait que compromission pour lui-même. Autrement dit, quel crédit aura-t-il aux yeux de ceux qui l’ont encouragé dans la voie qu’il vient d’emprunter, mais aussi de ceux qui le croient encore et qui le suivent comme des agneaux ?
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Adama S DIALLO
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