Vie de partis : La CODEM solidement implantée à Baguineda

0

Malgré la floraison des partis politiques en République du Mali, la CODEM jouit d’une réputation inégalable dans la commune rurale de Bagauinéda. Cette popularité n’est point tombée du ciel. C’est la juste récompense de l’investissement sans faille de ses militants.

Dans la conception générale, en période de campagne électorale les ténors des partis politiques mettent les petits pieds dans les grands pour se mousser. Malheureusement, durant le reste de l’année très peu de regroupement politique projette une lisibilité de ses actions concrètes sur le terrain. Dans la commune rurale de Baguinéda un parti solidement ancré fait la différence avec les autres : la CODEM. Il a su prouver la différence lors des dernières élections municipales. Bien que parti en solitaire aux élections municipales, aujourd’hui il peut se glorifier d’avoir démocratiquement arraché cinq sièges de conseillers municipaux sans faire d’alliance avec un autre parti. On peut citer entre autre : Daouda  Traoré de Kobala, Oumar Dembélé de Kassela, Ba Djelika Traoré de Baguinéda, Lamine Coulibaly de Dougoulakoro,  Pour que l’actuel maire soit élu, il lui a fallu faire recours aux alliances pour se tailler six conseillers. A défaut la CODEM se taillera le poste de maire dans la commune rurale de Baguinéda.

Depuis 2007 cette formation politique dispose d’un siège nettement visible au bord du goudron qui fait d’office d’artère principale .Deux militants à la conviction solide, tiennent les lieux d’une main de fer. Ils s’agissent de messieurs Alassane Koné et Kalifa Traoré.  Ce n’est pas tout, à la différence des autres partis politique la structure reste un espace animé ouvert sept jour sur sept. Chaque jour qui défile ses militants décortiquent l’actualité politique malienne, africaine voire internationale. L’espace est un véritable lieu d’animation politique. Aux dires des habitants, la force du CODEM c’est surtout sa présence dans toutes les manifestations socioculturelles dans la localité. Il appui sans esprit partisan toutes les associations qui sollicite son soutien. L’homme fort du parti Jean Marie Dackouo jouit d’une grande popularité et demeure d’une générosité sans égale. Il aide les gens nécessiteux de façon discrète sans faire de tapage.

Aujourd’hui, le premier adjoint au Maire Jean Marie Dackouo accorde une importance capitale au siège. C’est l’espace de retrouvaille phare du parti permettant de maintenir la cohésion du groupe. Jour après jour quand il n’est pas au bureau à l’hôtel de ville on le retrouve paisiblement avec ses militants. D’après lui, président du parti à Baguinéda. « La vie d’un parti politique va au-delà des élections et à la conquête effrénée du pouvoir. Le sérieux d’un parti c’est sa capacité de créer des organes pour le faire vivre. Que ce soit en milieu rural ou urbain peu importe le lieu. C’est cet objectif que j’essaye d’atteindre. Je peux avouer sans démagogie que la CODEM se porte très bien dans la commune rurale de Baguinéda. La permanence se bat pour satisfaire les besoins des populations. Cela a largement contribué à notre succès dans la localité. Notre parti invite toutes les forces politiques de Baguinéda à se donner la main au service du développement de la localité. Pour le moment nous sommes en location. L’objectif visé à long terme serait d’édifier un bâtiment pour le parti. Aux dernières nouvelles, une association de jeunes du nom de l’AJAB (Association des jeunes actifs de Baguinéda affiliée au parti est en cours de création. Actuellement nous les aidons dans leurs démarches pour l’acquisition du récépissé auprès de la sous-préfecture de Kati. Quitte à elle d’impulser des projets dans la commune après tout nous ne sommes pas éternels. C’est justement cette jeunesse qui fera le Mali de demain ». En voulant comprendre les clés du succès les gens racontent que la montée en puissance du parti tient en premier lieu de son leader Jean Marie Dackouo.

AE Sissoko

 

PARCOURS REUSSI

Moussa Sow un gérant hors pair

Derrière sa silhouette longiligne, se cache un féru de la grande hôtellerie qui a gravi marche après marche les échelons pour se hisser gérant du Seven à Baguinéda. Moussa Sowa a effectué son enfance dans la capitale du royaume historique du Wassoulou à Sikasso. Il fréquente l’école publique dans sa région natale. Dès cette période le jeune garçon voyait son avenir hors du champ des grandes études supérieures. Il se démena tant bien que mal jusqu’au niveau baccalauréat avec l’espoir un jour de travailler dans le domaine de l’accueil et des services. Sans perdre trop de temps il s’inscrit  au centre de formation hôtellerie et tourisme « IS BRI » à Bamako. Là il met les pieds dans l’apprentissage cumulé dans les secteurs divers de l’hébergement, du tourisme et apprend à faire la cuisine. Après deux ans de solides formations, sanctionné par un diplôme, le jeune homme lie le geste à la parole et embraye sur un stage à l’hôtel de l’amitié. Ce fut une période dure d’apprentissage sans salaire mais extrêmement riche en expériences. Il fut alors consacré meilleur employé de la boite.

De 2010 à 2012 il travaille au prestigieux hôtel Radisson à Hamdalaye ACI à Bamako en qualité de serveur. Peu de temps plus tard il est sollicité par le restaurant Florida en tant que chef de restauration durant huit mois.

Avide d’apprendre sans cesse et de multiplier les expériences le VIP Club de la terrasse l’engage en qualité de barman.

Depuis janvier dernier une nouvelle promotion s’offre à lui cette fois-ci dans la commune rurale de Baguinéda. Aujourd’hui, Moussa Sow demeure le gérant du célèbre Seven 7 de Baguinéda. Un endroit atypique qui sort de l’ordinaire. Parfois on a la sensation d’être largué dans un paradis miniature sous l’ombre des manguiers. Les bamakois très friand de s’évader des turpitudes du milieu urbain viennent prendre de l’air pur dans cet endroit verdoyant où la bonne musique et l’alimentation se côtoient harmonieusement. Le Severn 7 est un haut lieu de détente loin des tracasseries de Bamako où le client peut savourer à loisir le poisson braisé sorti droit des eaux douces du fleuve Niger. Sans oublier les poulets biologiques élevés en plein à Baguinéda. D’après le proverbe bambara « mieux vaut prendre mille précaution en évitant d’avaler son doigt avec ». Un endroit à visiter où parfois les artistes viennent donner des animations live.

Le jeune Moussa Sow est à la tête d’une équipe de 11 professionnels qui travaillent avec amour talent et sérieux.

Aboubacar Eros Sissoko

Commentaires via Facebook :