Pour dénoncer la terrible situation que traverse notre pays, les responsables de la COFOP ont organisé une conférence de presse mercredi 20 mars 2019 à la Maison de la Presse. Elle a été animée par Dr Oumar Mariko président du parti SADI et de Housseni Amion Guindo, président du parti CODEM.
Selon Dr Oumar Mariko président du parti SADI, la COFOP constante avec consternation les violations systématiques des libertés fondamentales et constitutionnelles, la détérioration continue du climat social, les répressions policières et barbares des manifestations pacifiques partout dans notre pays. « Les arrestations arbitraires des citoyens, les condamnation systématique, les responsables de la COFOP tient le président de la République et son Gouvernement pour responsables de l’aggravation de la crise politique, sociale, sécuritaire et économique de notre pays ».
Selon les membres de COFOP, le pseudo dialogue politique initié par le président lbrahim Boubacar KEITA est juste un jeu dilatoire pour éviter de faire face aux vrais problèmes qui ont aujourd’hui pour noms : la crise sécuritaire, la crise scolaire, la détresse des cheminots, le cri de cœur des déplacés, l’abandon de la justice, la corruption et la dilapidation des deniers de l’État par le régime en place.
« Dans ces conditions, le dialogue ne peut être ni franc ni sincère, nous nous réservons le droit de ne participer à tout dialogue éventuel qui n’aurait pas pour base la résolution des vrais problèmes», ont dit les conférenciers.
La COFOP demande la libération immédiate et sans conditions des détenus politiques comme par exemple Badra Aliou Dembélé, membre de la COFOP et de ses compagnons, ainsi que le journaliste Ras-Dial et Aïcha Coulibaly.
Comme entendu lors du meeting mémorable du 10 février 2019 au Stade du 26 Mars, la COFOP (coalition des forces patriotiques) exige la démission immédiate du Premier ministre Soumeylou Boubye Maiga. Selon le président du CODEM Mr Housseni Amion Guindo, l’avenir de plus de 10 millions d’enfants est menacé, à cause de la grève des enseignants. « Mais comment comprendre, quand l’UNTM a déclenché sa grève pendant trois (3) jours, la même loi existait pourquoi ne pas l’appliquer, parce-que dans une République si on est sélectif pour appliquer la loi, forcément on crée des frustrations. Mais auparavant les Magistrats ont fait 100 jours de grève, est ce que la loi n’existait pas, la loi sur la retenue des salaires, les dispositions existaient mais, on n’a rien fait » a-t-il dit. Pour lui, un État doit être juste, car l’UNTM et les Magistrats ont fait la grève, personne n’a coupé leur salaire, « donc nous demandons à l’État que la retenue des salaires soit établie » a dit l’ancien Ministre de l’Education Nationale Mr Housseni Amion Guindo.
Napo Bocar Abdou stagiaire