L’année 2014 a vraiment été une année très agitée avec de nombreux soubresauts. Qualifiée d’année de lutte contre la corruption et dérivés par les autorités, elle fut celle des scandales à répétition qui ont failli ébranler les fondements mêmes de l’Etat. Dieu merci, par la baraka de nos aïeux, l’essentiel a pu être préservé.
Sorti d’une crise sans précédent, le Mali et les Maliens avaient besoin d’un Homme qualifié de poigne. C’est ainsi qu’ils portèrent leur choix et ont fondé leur espoir sur un homme d’expérience, Ibrahim Boubacar Kéïta alias IBK qui fut Ambassadeur, Ministre, Premier ministre, Président de l’Assemblée nationale, Député, etc. pour répondre à leur attente. Autoritaire, souvent impulsif, le mandé massa place sa confiance à ses amis, sa famille et ses soutiens aussi bien dans son cabinet qu’au niveau du gouvernement. Patatras, tout désenchante car au lieu de la lutte contre la corruption, nous assisterons à des scandales à répétition. S’estimant être soutenu par des hommes (toutes catégories confondues notamment religieuse, militaire, politique) et des partis, IBK va se retrouver seul face à son destin et à sa croyance. Comme si cela ne suffisait pas, le jeune PM certainement en mission va échouer dans sa tentative de redonner
espoir au peuple. Trahi par les siens, le déplacement de Mara à Kidal mettra le pays dans une position délicate, de faiblesse en vue des négociations avec les groupes armés. Longtemps attentiste dans ses actions de communication, l’Etat va finalement ouvrir les brèches avec la presse qui met la pression sur l’opinion internationale qui, finalement comprend les tenants et les aboutissants de Kidal. Progressivement, l’Etat prend la main mais fait face à la pression interne concernant l’aéronef et les armements.
Entretemps, appelé pour suppléer un jeune technocrate acerbe à la corruption et aux gabegies, Moussa Mara s’embourbe. Sans maîtrise des dossiers, il va se faire griller devant les députés mieux informés et maitrisant mieux les dossiers de l’Etat à l’interne qu’à l’externe. N’ayant réellement pas le soutien du parti majoritaire, avec son boss, ils vont se démener pour se frayer le chemin de la gloire. Dans cette tentative, ils seront butés à une opposition républicaine qui tentait de minimiser les dégâts en voulant rencontrer le président de la République pour limiter les dégâts. Face au refus catégorique de ce dernier, tomba l’épée de Damoclès, la grande Motion de Censure. Qui va ouvrir les yeux des Maliens sur les réalités de la gestion du pouvoir. Depuis, tout bascule et finalement, c’est Dieu qui sauve le Mali. Puisque finalement contraint, le pouvoir joue vite à l’apaisement en rencontrant l’opposition et en demandant à
tous et à chacun de mettre le Mali au-dessus de tout. Non sans renoncer à jouer sa partition, l’Urd piloté par Soumaïla Cissé ajourne son congrès et accepte avec ses alliés de jouer le jeu de l’apaisement. Mais, tout en restant vigilant comme indique le nom de l’opposition parlementaire VRD (vigilance républicaine et démocratique).
Tous pour l’unité, la paix, la fierté du Malien, le bonheur des Maliens et l’honneur du Mali, l’opposition exige du pouvoir à travers le Parena de Tiébilé des éclairages et des sanctions contre les présumés acteurs de détournements de fonds. Révolutionnaire bon teint, avec ses alliés de l’opposition, Tiébilé Dramé multiplie les sorties médiatiques pour dénoncer les maladresses du pouvoir.
En effet, l’année 2014 fut très agitée. Alors, reconnaissant certains faits et se battant pour redonner espoir au peuple, le président IBK lors de son adresse à la Nation pour le nouvel an, sans se priver des critiques à l’encontre de ses opposants, entend relever les défis. Il a quand même tracé les sillons de l’espoir à travers les mots sans nous dire si les maux ont été diagnostiqués pour être soignés. Se confiant à Dieu et s’appuyant sur sa foi, IBK a asséné ses vérités à son ancien colon de tout mettre en œuvre pour régler la situation en Libye. Car avec le règlement de cette situation, la bande sahélo-saharienne pourra retrouver la paix notamment le Mali qui peut finalement faire face à son développement harmonieux.
En tout état de cause, l’année 2014 fut marquée par quatre hommes, quatre styles. Et chacun en sa façon semble se battre pour le bonheur des Maliens et l’honneur du Mali. Désormais derrière nous, l’année 2014 restera gravée dans les mémoires avec la disparition de grands hommes. Que leur âme repose en paix.
Bienvenue 2015 avec plus d’ouverture de la part de l’Etat sur le plan communicationnel, plus de justice entre tous les enfants du pays et surtout avec beaucoup de communion, d’entraide pour relever les défis qui dépassent le seul engagement du seul pouvoir. Pourvu que chacun accepte de collaborer en toute légitimité et en toute légalité.
Boubacar DABO
L année 2014 nous a ouvert les yeux a travers les luttes positifs et objectifs de l opposition Malienne une opposition patriotique prêt a aider le Mali et les Maliens pour la sortie des crises tant attendu par le peuple qui est toujours dans l angoisse
l’année 2014 est marquée par les agissements des hommes politiques de l’opposition qui sont là sous nos yeux à taper partout,en créant des faux sujets incitants la colère des maliens contre le régime IBK.
L’opposition veille à ce que la déstabilisation du pouvoir en place soit un issu favorable pour elle,de se faire plus de popularité pour de prochaines échéances électorales.
Aucun de ces hommes n’est mieux qu’IBK, ils se sont exprimés dans le passé récent de notre pays et tout le monde se souvient de leur passage sans aucun intérêt pour ce pays. Qu’Allah le tout puissant protège notre pays et lui donne des dirigeants capables de s’apitoyer sur son sort. Le peuple malien ne méritent de tels dirigeants, mais Allah l’a voulu ainsi. Aucun Président n’a eu pitié de ce peuple depuis l’indépendance de notre Mali. Tous sont venus avec le clanisme et le népotisme.
Aucun des ces hommes n’est mieux qu’IBK, ils se sont exprimés dans le passé récent de notre pays et tout le monde se souvient de leur passage sans aucun intérêt pour ce pays. Qu’Allah le tout puissant protège notre pays et lui donne des dirigeants capables de s’apitoyer sur son sort. Le peuple malien ne méritent de tels dirigeants, mais Allah l’a voulu ainsi.
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