Victoire du parti présidentiel et de ses alliés au Mali

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Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a voté à Bamako, ce dimanche 15 décembre 2013. AFP
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a voté à Bamako, ce dimanche 15 décembre 2013.
AFP

Le parti du président malien Ibrahim Boubacar Keïta et ses alliés ont obtenu la majorité absolue aux élections législatives au Mali, selon les résultats officiels provisoires officiels publiés mardi soir. Le second tour s’était déroulé dimanche.

 

 

Sur les 147 sièges que compte l’Assemblée nationale, le parti présidentiel, le Rassemblement pour le Mali (RPM), en obtient près de 60. Ses divers alliés dont l’un des principaux partis maliens, l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma), en obtiennent plus de 50, soit au total 115 sièges.

 

 

L’Union pour la République et la démocratie (URD), le parti de Soumaïla Cissé, battu au second tour de la présidentielle du 11 août par Ibrahim Boubacar Keïta, aura entre 17 et 19 députés dans la nouvelle assemblée. M. Cissé devrait donc devenir le chef de l’opposition parlementaire.

 

 

Le taux de participation a été de 37,2%, en baisse par rapport au premier tour du 24 novembre (38,6%). Avec près de 50%, il avait été nettement plus élevé lors des deux tours de le présidentielle des 28 juillet et du 11 août.

 

 

L’ensemble des scrutins que vient de connaître le Mali scelle le retour à l’ordre constitutionnel interrompu le 22 mars 2012 par un coup d’Etat ayant précipité la chute du nord du pays aux mains de groupes jihadistes. Ces groupes liés à Al-Qaïda ont été affaiblis par une intervention militaire internationale lancée par la France en janvier et toujours en cours, mais ils restent actifs.

 

 

Le second tour des législatives de dimanche s’était tenu sans ferveur au lendemain d’un attentat jihadiste qui a tué deux soldats sénégalais de l’ONU à Kidal (nord-est) et a blessé au moins sept autres Casques bleus ainsi que des soldats maliens.

 

 

Les observateurs nationaux et internationaux qui ont assisté à l’ensemble du processus électoral depuis juillet, dont ceux de l’Union européenne (UE), ont estimé qu’il s’était déroulé dans la transparence et selon les normes internationales.

(ats / 17.12.2013 23h55)

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6 COMMENTAIRES

  1. je ne conprand pas ce alliance des partis politique au mali,ils son allier dans certaine region et dans d’autre region ils son opposer,pauvre mali

  2. L’avenir du Mali dépendra de la capacité des dirigeants et autres leaders à se remettre en cause. Les Maliens aspirent profondément au changement et à une autre façon de les gouverner. Cette aspiration légitime du peuple malien et le retour des mêmes forces politiques au pouvoir sont-ils compatibles ? Les politiques ont-ils suffisamment compris les messages envoyés directement ou indirectement par les Maliens ? Ces messages ont pour noms : le faible taux de participation aux élections, la méfiance vis à vis du politique, le soutien relativement important à Sanogo lors du coup d’Etat, la forte mobilisation en vue de l’élection du président IBK, etc. Ont-ils réellement compris l’aspiration légitime des Maliens au changement ? Quoi qu’il en soit IBK doit être très attentif. Il doit être constamment à l’écoute de la population.

  3. Ils ne veulent pas aller dans l’opposition
    Par ce qui’ils n’ont pas de dignité et veulent
    Continuer à voler et circulent dans les Mercedes .
    Le parti Adema est à l’origine de tous les
    Problèmes du Mali : corruption , vole , délinquance ,
    Crise du nord , prostitution , mensonge , chômage ,
    Etc ……
    Ils ne veulent pas aller par ce qu’ils veulent pas perdre
    Leurs privilèges et se fait nourrir du dos du paysans
    Malien qui paye les impôts .

  4. ADEMA alliée encore du pouvoir en place?? J’en veux vraiment pas à ce parti mais aux électeurs qui ont osé voter pour les candidats de l’ADEMA.. Pourquoi ont-ils peur d’aller à l’opposition ces pourris???

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