Même si le coup de force du 22 mars aura étrangement mis un coup d’arrêt fatal à sa « volonté » et son ambition de devenir un président « normal »,comme l’aura été bien avant lui le président Konaré, la position stratégique qu’il occupe actuellement à la tête de l’Etat fait pourtant toujours de lui un acteur incontournable dans la distribution des rôles au sein du parti majoritaire Mais le temps n’est-il pas trop court pour lui de se fabriquer, coltiner ??? Un vrai dauphin d’ici la tenue de nouvelles élections présidentielles, elles-mêmes subordonnées à la libération totale des régions nord de notre pays.
A quelques mois d’un congrès qualifié de celui de la dernière chance, par de pans entiers de militants et non parfois des moindres (à cause notamment de nombreuses convulsions internes, qui traversent cette formation),faut-il alors s’attendre à des lendemains tristes et amers pour le parti de l’abeille ?Ce n’est plus qu’un secret de polichinelle, l’Adema va mal et même très mal et si rien n’est fait pour refonder dans ses profondeurs cette formation restée longtemps privé du respect même a minima de ses propres idéaux et textes, nul doute qu’il court inexorablement le risque d’une inévitable implosion quasiment programmé par certains cadres et militants rêvant tous d’un aujourd’hui d’un nouveau et indispensable sursaut républicain. Ce qui serait dommage pour une formation qui a eu surtout la lourde responsabilité « historique » de gérer les affaires du pays pendant plus d’une décennie. Cette situation très privilégiée lui avait surtout permis de se doter de moyens matériels et financiers nécessaires pour se tailler dans les règles de l’art et de la commotion électorale, une place de leadership incontestée au sein di passage politique malien. Cette suprématie nationale acquise au cours des différents scrutins législatifs et municipaux ne représente plus cependant la meilleure soupape de sécurité, contre de nombreuses tentatives secrètes d’implosion qui se dessinent à l’horizon.
Le tract explosif qui accuse le CE
En effet dans un document circulant sous le manteau ( d’où notre appellation tract) et intitulé « Appel pour le renouveau du parti » ses rédacteurs ne vont pas de main morte pour flageller copieusement leur formation et inviter du coup le « vaillant peuple Adema » à un vrai sursaut républicain. Pour la bonne raison écrivent-ils que « l’idéal de solidarité et de partage qui firentnaguère la force et la fierté de cette formation a aujourd’hui disparu , au profit d’ambitions personnelles.Les valeurs de droiture, de fidélité , de liberté , de travail , de justice et d’équité ont disparu au profit de la traitrise , de la corruption, du népotisme, de l’égoïsme et de la démagogie
La violation des principes, des textes et de la déontologie est devenue la règle au sein du parti, ainsi certains responsables et militants posent délibérément des actes d’indiscipline caractérisée sans êtresanctionnés,parce que la ruche ne sait plus réagir .Les mouvements affiliés ne fonctionnentplus, car ils sont inféodés à certains leaders qui les instrumentalisent .Ceux-ci donnent d’ailleurs l’impression d’être de simples assemblages de réseaux sans contenu réel.
Le système d’animation et de gestion du parti mis en place par le CE ne permet pas de faire un contrôle efficace de la viabilité et du fonctionnement des sections et de faire une idée de la dynamique interne.Cela conduit à une inefficacité généralisée accentuée par les effectifs pléthoriques des membres des organes ( bureaux des comités , sous-sections et CE).l’obligation de rendre compte et de répondre de ces actes a disparu des pratiques du parti au profit d’arrangements sordides et toutes sortes ayant conduit à la suppression pure et simple des critères objectifs de choix des candidats aux différentes investitures.
L’idéal premier de conquête du pouvoir a disparu étant donné que certains leaders ont des ambitions purement alimentaires et se sentent suffisamment sécurisés par les retombées de leur travail machiavélique de destruction du parti au profit de tierce chaque fois que l’occasion se présente .Ainsi donc le CE fonctionne comme une meute d’oiseaux carnivores , qui ne se rencontrent que pour partager une charogne.Et comme pour les charognards les mêmes gens ont accès aux mêmes morceaux, le reste des militants étant considérés comme des gens de seconde zone dont le seul rôle estde constater que les chefs se régalent bien.
En conclusion , ce manque d’éthique et la légèreté dans l’animation et la gestion du parti sont une aubaine pour tous les affairistes , car on a l’impression que nous sommes le seul parti ou avec un peu d’argent, on peut se tailler une place à la direction nationale du parti, afin d’accéder à des postes de responsabilité dans l’appareil d’Etat au détriment des militants engagés compétents et honnêtes, toute chose qui compromet nos chances de mettre en œuvre le projet de société et les principes éthiques du parti , dans la gestion des affaires publiques .c’est pourquoi chers camarades où que vous soyez et quel que soit votre niveau de responsabilité , nous vous demandons de vos « réveiller », afin que l’o puisse donner un nouveau souffle au parti, lui permettre de bien jouer son rôle , dans le renforcement du processus démocratique et la consolidation de l’Etat de droit au Mali et en Afrique et le mettre sur le starting bloc, pour les prochaines échéancesélectorales.
Fakoly Doumbia
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Adema PASJ: présenter Modibo SIDIBE à la présidentielle ou mourir! A vous de choisir!!!!!
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