Vers la tenue des concertations nationales du 26 au 28 novembre prochains sans le FDR :

15

Selon les explications du Pr Oumar Kanouté, le président de la commission d’organisation des concertations nationales, c’est le président de la République par intérim, Pr Dioncounda Traoré qui a fixé la date de la tenue de ces assises aux 26, 27 et 28 novembre prochains. Au jour d’aujourd’hui, le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR) persiste et signe qu’il ne participera pas à ce forum tel que défini par ses termes de référence. Selon le programme, c’est le président Dioncounda Traoré qui va présider l’ouverture et la clôture de ce conclave. Le chef de l’Etat parraine  ainsi cette tribune de discussions entre Maliens, qui se tient huit mois après  le coup d’Etat du 22 mars 2012. On se demande alors si Dioncounda entérinera les résultats auxquels des assises boycottées par ses amis du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR), parviendront.

Le Président malien par intérim, Dioncounda Traoré

A propos des termes de référence qui leur avaient été soumis, les responsables du FDR assurent que les concertations nationales ne doivent point remettre en cause les institutions de la transition, ni  dépouiller de leurs prérogatives les institutions constitutionnelles, encore moins revenir sur les questions déjà prises en charge par l’accord-cadre ou la loi. C’est ainsi résumées les explications des responsables du Front samedi, 10 novembre face aux médias à la Maison de la Presse.

Deux schémas institutionnels sont proposés dans le document de travail produit par la commission d’organisation des assises. Tous les deux ne satisfont pas les responsables du FDR, parce que, commentent Iba N’Diaye et ses amis, ils remettent en cause ou affaiblissent les institutions actuelles. Certains analystes, comme le Conseiller juridique Aguibou Bouaré, estiment qu’en créant le Haut Conseil d’Etat (HCE), le président de la République sera affaibli puisqu’il devra partager certaines de ses prérogatives avec ce nouvel organe. Même s’il préside cet organe, il ne pourra prendre certaines décisions qu’après avoir consulté notamment les deux vice-présidents du HCE. Ce qui entrainera une lourdeur préjudiciable  à la célérité dans la prise des décisions durant la transition.

Pour le Front, la détermination des critères de sélection des participants constitue l’un des points les plus importants pour la réussite des concertations.  Le contexte actuel étant totalement différent de la transition de 1991/1992 où les institutions étaient dissoutes ou inexistantes, explique les cadres du FDR, les institutions de la République (surtout celles représentatives des populations), de même que les collectivités territoriales doivent jouer un rôle déterminant afin de respecter la dimension nationale de l’activité. Le contraire ramènerait, explique-t-on, à des “consultations bamakoises et non nationales “.

Pour les responsables de la commission d’organisation des assises, ces concertations nationales sont plus que nécessaires. Elles sont réclamées par les partenaires extérieurs du Mali. Elles doivent être, souligne le président de cette commission, un moment de convergence, de communion et de réconciliation nationale afin de relever les défis auxquels le Mali est confronté. “C’est à ces assises qu’il revient de faire le choix judicieux pour sortir le pays de cette situation de crise”, déclarait Pr Oumar Kanouté, non moins Directeur de Cabinet du Premier ministre.

C’est dans ce climat de divergence de vue que nous tendons lentement mais sûrement vers la tenue de ces assises. Car, comme le disait Pr Kanouté, elles vont se tenir avec ou sans le FDR les 26, 27 et 28 novembre prochains au centre international de conférence de Bamako. Ces dates auraient été fixées, à en croire Pr Oumar Kanouté par le président de la République par intérim, Pr Dioncounda Traoré.

Selon le programme, c’est le président Dioncounda Traoré qui va présider l’ouverture et la clôture de ce conclave, avec à ses côtés le Premier ministre et le président des assises. Le chef de l’Etat parraine ainsi cette tribune de discussions entre Maliens, qui se tient huit mois après  le coup d’Etat du 22 mars 2012.  On se pose alors la question de savoir si le président de la République pourra se désolidariser de ses alliés du FDR et accorder son quitus à un forum qui ne sera pas rassembleur de la toute la classe politique. Certes, Dioncounda Traoré est le président de tous les Maliens, mais il lui sera difficile de sceller une forme de rupture entre ses amis du FDR et lui, quand on sait que ceux-ci se sont beaucoup battus pour le retour à l’ordre constitutionnel. Lequel  ordre constitutionnel a servi de rampe d’ascension à celui qui n’était alors que président de l’Assemblée nationale. Celui qui demeure virtuellement président de l’ADEMA-PASJ aura-t-il le courage de lâcher ses soutiens du FDR, qui n’ont ménagé aucun effort pour le faire monter sur la colline de Koulouba ? Ce sont là des questions qui suscitent des réflexions. Ce qui est sûr, c’est que l’ex-junte s’est beaucoup rapprochée du président intérimaire. Si celui-ci trouve en Kati un nouvel allié pour conduire les affaires du pays, osera-t-il cracher dans la soupe FDR en les abandonnant dans leur logique de la chaise vide ? Le doute est permis. Mais il est fort plausible que Dioncounda Traoré use de toute son influence pour pousser les missions de bons offices à ramener le FDR sur sa décision de boycott. Cela passera peut-être par un toilettage que la commission d’organisation des assises apportera aux TDR contestés.

Par ailleurs, on se demande si le président Traoré, dont la caution morale sera donnée à la conférence (par sa présence à la clôture et à l’ouverture), entérinera les résultats auxquels elle parviendra. En clair, boycottées par les amis et alliés politiques du Pr Dioncounda Traoré réunis au sein du FDR, les concertations nationales auront-elles l’onction nécessaire du président de la République par intérim? Autrement dit, quelle attitude le chef de l’Etat adoptera-t-il si des décisions préjudiciables aux intérêts des partis membres du FDR venaient à être prises par ces assises ? Le président de la République signera-t-il des décrets entérinant des décisions prises en l’absence des  représentants des partis comme l’Adéma, l’URD, le PARENA, le PDES et d’autres ?  Rien n’est moins sûr. Tout compte fait, le contexte même de la transition ne sied pas à des assises auxquelles ne participeront pas une frange si négligeable soit-elle du peuple. Il est donc plus que souhaitable que les uns et les autres arrivent à se surpasser pour instaurer le climat de confiance dont parlait Pr Oumar Kanouté. Afin de tenir des concertations véritablement nationales dont les décisions ne seront pas contestées. Même si le prix à payer sera un nouveau report de la date des assises. Car en optant pour le refus de “la prise en otage des concertations par un regroupement “, le forum pourra se tenir mais risque de créer plus de problème qu’il n’en résoud.

Bruno D SEGBEDJI

Commentaires via Facebook :

15 COMMENTAIRES

  1. SE CONNAITRE POUR VIVRE, MIEUX, ENSEMBLE

    Bonjour,
    Merci pour vos contributions pour sortir le Mali de la crise.

    Certains se posent des questions sur moi, telles que :
    qui est ce Monsieur ? Pourquoi, n’intervient-il que maintenant ? Est-il opportuniste ? N’a-t-il pas de connexion avec le MNLA ou Ansar Dine ou autre ?

    Je suis Touareg, de père Malien et de mère Nigérienne, Habitant en France.

    En tant que Touareg, mes parents, pratiquant le nomadisme, ont habité alternativement au Mali et au Niger (région de Tillabery). Une partie de mes parents habite dans la région de Gao (côté père) et une autre dans la région de Tillabery (côté mère).

    J’ai effectué mes études jusqu’au Bac au Mali et les études supérieures, y compris le doctorat sur l’informatique et les TIC, en France.

    Plusieurs de mes promotionnaires, frères et amis, travaillent actuellement dans l’administration du Mali.

    Je ne suis pas un opportuniste. Ma bonne foi, c’est l’honnêteté que j’ai en moi et le courage de ma conviction.

    Je n’ai aucune connexion avec le MNLA ni Ansar Dine ni aucun groupe islamiste ou terroriste.

    Je suis un Touareg qui est convaincu de son choix et qui souhaite attirer l’attention sur les différents amalgames à éviter et les moyens pour sortir de la crise Malienne et sur le fait que la seule route d’espoir pour le Mali, c’est l’unité et la réconciliation nationales dans un climat de paix et sécurité durables sans terrorisme.

    Comme vous le savez, j’écris beaucoup et je publie sur internet sur le développement durable et équitable, les TIC mais aussi sur des sujets divers.

    J’étais, en 2011/12, l’expert NTIC du forum international FIJEV et conférencier invité au forum de Saint-Étienne sur l’information et la gouvernance pour le développement durable, préparatoires à la conférence internationale RIO+20. Ces forums étaient co-présidés par le Secrétaire Général de l’organisation internationale de la francophonie et le Président du Niger.

    Je mets en avant la négociation comme solution de sortie de crise la plus honorable pour tous en garantissant l’unité et la réconciliation entre Maliens.

    Vous savez depuis 2010/2011, j’avais écrit aux chefs d’États de la zone Sahel pour leur proposer un programme communautaire pour le développement durable de cette zone et pour la lutte contre l’insécurité et le terrorisme.

    J’ai rencontré le Président ATT, en juillet 2011, concernant ce programme, il m’avait promis qu’il allait l’appliquer au Mali et le soumettre aux pays de la zone sahel. Ce qu’il n’a pas du tout fait.

    Dommage, s’il avait appliqué ce programme, au Mali, peut être que le Mali ne connaitrait pas cette crise.

    Depuis juin 2012, j’ai envoyé à la CEDEAO, au médiateur, au Président et au Premier Ministre du Mali ma proposition de sortie de crise.

    J’ai écrit une lettre ouverte au MNLA pour leur demander d’éviter leurs dérives et de rejoindre la famille Malienne.

    Je viens d’écrire une lettre ouverte, à son excellence Monsieur le Président du Mali, au médiateur, au gouvernement du Mali, à la commission nationale des concertations nationales et aux Maliens, pour leur PROPOSER :

    UN GUIDE ET UNE PLATEFORME DE CONCERTATIONS NATIONALES ET DE NÉGOCIATION POUR UNE SORTIE DURABLE ET HONORABLE DE LA CRISE AU MALIENNE.

    Ce n’est qu’ensemble, à travers la participation, que les Maliens devront inventer et créer le futur qu’ils souhaitent pour eux et pour leurs enfants.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC ET GOUVERNANCE
    Webanassane@yahoo.com

    • Merci beaucoup Dr Rhissa pour votre reponse.
      Vous dites que vous avez etudie au Mali jusqu’au niveau Bac. Alors vous etes a meme de dire au monde entier que ce que ces rebelles ventilent en terme de propagande est faux et archi-faux. Cette histoire de racisme dont ils parlent n’est pas d’actualite au Mali. Ce dont les rebelles parlent touche toutes les ethnies du Mali. Alors au nom de quoi est-ce que ce sont toujours les memes minorites, pour ne pas dire la meme minorite qui est toujours la a nous faire regresser? Sont-ils plus maliens que les autres?

      Dr Rhissa comme je vous l’ai dit precedemment, votre talon d’achille est de rester calme quand la situation ne s’y prete pas. Je suis certain que vous aimez negocier autant que le president ATT. Mais voyez vous-meme ou cette situation nous a amene.

      Dr Rhissa, je sais que vous etes de bonne foi, mais je veux que vous me dites quelque chose: De 1990 a maintenant, l’etat malien a fait des concessions au dela de l’imaginable pour les rebelles. On est alle jusqu’a retirer l’armee reguliere dans bon nombre de villes du nord. L’etat malien a fait des efforts qui s’apparentent a l'”AFFIRMATIVE ACTION” des USA ou “discrimination positive” qui consiste a leser une majorite du peuple au profit d’une minorite. Mais rien de rien, c’est cyclique et chronique. Ca revient toujours comme un cancer malicieux, avec plus de vigueur. Ne croyez-vous pas que cela risque de facher les autres populations qui se trouvent dans les memes problemes de sous developpement et qui vont finir par prendre des armes aussi pour se faire entendre? Seront-elles a blamer si on devait negocier avec ces assassins en puissance?

      Les rebelles ont franchi la ligne rouge cette fois-ci. Si negociation il y a, on va devoir revoir tous les accords signes auparavent. Au point ou nous en sommes je ne vois pas qu’est qu’on peut negocier d’autre a part le federalisme ou tout simplement l’independance. L’etat a recule jusqu’au bord du precipice, maintenant il est temps d’arreter de reculer, au risque de tomber dans le gouffre, et de commencer a marcher de l’avant. Ce marche de dupes doit prendre fin.

      Dr Rhissa je vous conseillerais vivement de lire cet article de Mr Zeidane Ag Sidalamine publie recemment sur maliweb, et dites-moi sincerement a part l’independance, quoi d’autre l’etat malien peut ceder pour satisfaire ces renegats. http://www.maliweb.net/news/contributions/2012/11/05/article,102663.html
      A tres bientot Dr Rhissa.

      • Bonjour,
        Merci Bougobalini de votre contribution.

        Le problème de racisme invoqué par le MNLA n’est pas exact et n’est pas permis seulement compte-tenu de l’aspect cyclique de la rébellion touareg, certains Maliens commencent à en avoir marre, ce qui peut expliquer l’e sentiment de rejet des touaregs chez ces derniers.

        Ce n’est qu’un sentiment, en vérité le Mali est vraiment un pays multiethnique sans racisme.

        Les rebelles parlent d’un ensemble de problèmes dont certains, comme vous le dites, sont communs à d’autres communautés vivant dans d’autres zones ou régions du Mali. Exemple de problème commun: le sous-développement.

        Alors, faut-il pour autant que les autres communautés touchées par le même problème se rebellent ?

        NON, il y a d’autres façons de revendiquer (à travers la démocratie, la citoyenneté et la gouvernance participative) autres que la rébellion ou la force.

        Pour apporter une solution durable et pour éviter de nouvelles révoltes ou rebellions, les concertations nationales et les négociations à travers des conférences de compromis sont incontournables.

        Voir ma proposition de sortie de la crise, se référer à la lettre ouverte au président du Mali et aux Maliens que j’ai publiée sur maliweb.

        Ces concertations nationales et ces négociations permettront de faire le bilan du futur souhaité par toutes les parties prenantes (tous les maliens n’acceptant pas le terrorisme, toutes les TOUTES COMMUNAUTÉS Maliennes, les groupes armés MNLA et Ansar Dine acceptant les principes et conditions à fixer consensuellement).

        Pour être admis à négocier, des principes (refus du terrorisme, non impunité, respect des droits de l’homme, coexistence pacifique) et des conditions (pour les groupes armés MNLA et Ansar Dine, dépôt des armes, indivisibilité du Mali et laïcité) sont à accepter par tous les groupes (MNLA, Ansar Dine, Gandakoye, …) intégrant des Maliens. Il faut donc avoir une plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable d e la crise.

        J’ai proposé un cadre et une plateforme de ce type au président et aux Maliens à travers la lettre ouverte dont j’ai parlé.

        Sachez que les négociations sont incontournables pour que les différentes parties prenantes, comme elles doivent toutes accepter la condition d’indivisibilité du Mali, puissent comprendre leurs différends, réfléchir au futur souhaité et s’entendre sur les problématiques consensuelles et éventuellement les grandes lignes des solutions à y apporter.

        Les problématiques ou revendications consensuelles seront traitées d’un commun accord entre les parties prenantes.

        Par exemple, comme développé dans ma proposition de sortie de crise, pourront être consensuelles des problématiques liées à la bonne gouvernance de la décentralisation, au développement équitable et l’intégration équitable des communautés dans un environnement démocratique, décentralisé et sécurisé.

        En fait, lors de la négociation portant sur le devenir du Mali, il s’agit pour les parties prenantes de s’offrir mutuellement ce consensus sur des problématiques à traiter et plus tard disposer de mécanismes de contrôle de ce sur quoi elles se seront entendues.

        Les Maliens doivent ensemble réfléchir sur le futur souhaité et construire durablement le pays dans l’unité en négociant l’organisation de ce processus de construction.

        Bien cordialement
        Dr ANASSER AG RHISSA
        EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
        E-mail: Webanassane@yahoo.coE

  2. Crise, nation et pouvoir: le Mali qui s’affaisse.

    Au moment où le combat de coq s’estompe entre le Mnla et le Mujao à Ménaka, Romano Prodi, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu pour le Sahel estime à septembre 2013 la date d’une éventuelle intervention militaire étrangère au Mali.

    Diversion ou réelle estimation?

    En tout cas, ce délai grand format contraste avec les accélérations des événements politiques, diplomatiques et militaires des dernières semaines qui se sont achevés à Abuja le 11 novembre 2012 par l’adoption d’un “concept d’opération” devant être défendu à l’Onu par les pays africains en faveur d’une action militaire étrangère au nord du Mali.

    Par ailleurs l’union européenne, en posant quatre conditions au Mali, pour reprendre la plénitude de sa coopération avec le Mali, emboîte le pas aux États-Unis d’Amérique pour ce qui est le respect de la légalité constitutionnelle au Mali.

    Elle posent comme conditions, entre autres, l’organisation des élections et la mise à l’écart des putschistes du 22 mars dans l’exercice du pouvoir transitoire pour bénéficier de la plénitude de l’aide européenne.

    Les maliens à travers CMD et ses gouvernements de copains familiaux, Dioncounda Traoré et les membres du Cnrdre ne cessent de défier américains et européens pour saboter chaque jour la légalité constitutionnelle au Mali et faire la promotion de l’illégalité militaire et civile à travers la carte blanche donnée à l’organisation illégale qu’est le Cnrdre, ses membres et ses partis et associations politiques supporteurs, dans la conduite des affaires de la transition politique au Mali.

    Leur dernière trouvaille, ce sont les “concertations nationales” ou sa mascarade qu’ils veulent substituer à notre constitution pour diriger le Mali dès le 26 novembre 2012, au moment même ou tout le monde s’active pour aider le Mali, malgré la panne de légalité constitutionnelle déjà inquiétante dans le pays.

    C’est un véritable pied de nez à tous ceux qui aspirent à voir un Mali démocratique.

    Du coup notre pays, avec les souffles du chaud et du froid des dirigeants de la transition politique, n’est plus crédible au yeux de nos partenaires européens et américains.

    C’est pour cela qu’ils nous la jouent eux aussi à l’envers, en nous imposant la négociation contre nature avec les criminels du Mnla, qu’ils savent non sérieux et non crédibles également.

    Mais entre nous quelle est la différence entre non crédible et non crédible?

    Franchement rien!

    Donc le Mnla requinqué par ces appels à négociation a commis l’erreur aussi arrogante que fatale de s’attaquer au Mujao, c’est à dire son grand frère et le résultat n’est pas du tout beau à voir: un véritable carnage à Ménaka, un peu comme Aguelhoc élevé à la puissance deux.

    Blaise Compaoré se prend trop au sérieux avec ces guignols du Mnla crime, qui deviennent du coup ses enfants adoptifs un peu trop gâtés.

    CMD le grand troubadour de la transition qui rêve de diriger le Mali comme président après l’avoir fait comme premier ministre “pleins pouvoirs nuls”, multiplie les contradictions et les voyages inutiles pour finalement revenir à la cage négociation avec le Mnla et Ansardine (après tant de crimes abominables de ces deux organisations criminelles), c’est à dire exactement au même stade où se trouvaient ATT et son régime juste avant le coup d’état qui les ont balayés le 22 mars 2012.

    22 mars 2012, 22 novembre 2012, cela fait 8 mois jour pour jour que le Mali tourne en rond sans avoir ni une orientation claire sur la conduite de la transition politique incrédule (qu’on n’aurait j’aimais entammé simplement en refusant le coup d’état stupide, inutile et dangereux pour notre pays) ni une vision claire pour régler le problème du nord (guerre ou négociation même l’Onu ne le sait plus malgré l’activisme de François Hollande, car le Romano Prodi le prédit pour septembre 2012 si jamais guerre il y aura).

    Mais le Mali a perdu entre temps et bêtement, sa démocratie, sa stabilité politique, sa cohésion sociale et son dynamisme économique, le pays qui était à genou s’affaisse maintenant sur lui même comme un loup servier s’écroule sous les balles de chasseurs professionnels.

    Chaque jour que Dieu fait, les populations du nord du Mali souffrent en majuscule alors que Bamako et ses responsables politiques et militaires brillent en minuscule par une incrédule irresponsabilité qui me laisse pantois.

    Ainsi va le pays de Soundiata Keita et de Modibo Keita.
    Quel gâchis!

  3. courage FDR ne participer pas à cette farce,ils veulent partager et s’appropier le mali qu’ils ont perdu plus de deux decénies mais ils se trompent ils tronveront les vrais patriotes devant eux,c’est fini Ça,nous,nous voulons avancer.libération du nord d’abord.vive l’armée malienne:réconciliée,unie,forte mentalement et débarassée des politiques pour accomplir sa mission régalienne afin que le MALIBA DES TIÉBA,BITON, SOUNDJATA,SAMORY,AHMADOU AMADOU,SONNY ALY BER,ASKIA MOHAMED,FIROUN,AMBODÈDJO……..l’histoire se poursuit

  4. Bonjour,
    La négociation doit se faire entre Maliens n’acceptant pas le terrorisme et en se basant sur un ensemble de principes (non impunité, refus du terrorisme, respect des droits de l’homme, coexistence pacifique) et de conditions (pour les groupes armés, dépôt des armes, indivisibilité du Mali, laïcité, …).

    Ce qui doit être négocié, c’est le futur souhaité par les maliens.

    Cette négociation est nécessaire pour la paix, la sécurité du Mali et sa durabilité ainsi que celles de la sous-région et au niveau international.

    C’est ensemble que les Maliens définiront et s’entendront sur le devenir du Mali.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Webanassane@yahoo.com

    • Bonsoir Dr RHISSA
      Je suis avec beaucoup d’attention depuis longtemps vos ecrits et permettez-moi de m’immiscer un peu dans votre monde.
      Mon point de vue est ceci:
      Vous avez une incroyable capacite a etre calme quand la situation ne s’y prete pas du tout. Je concede que c’est votre plus grande force et c’est tout a votre honneur. Mais neanmoins, je crois que c’est en meme temps votre talon d’achille. Surtout ne le prennez pas mal Docteur, mais c’est tout simplement essentiel dans la suite de mes elaborations, etes-vous touareg du Mali ou du Niger? Dans lequel de ces pays avez-vous grandi? Vous comprendrez plus tard pourquoi je vous pose ces questions.
      Revenons-en a la negociation, Dr Rhissa qu’est-ce qu’on doit negocier a l’etat actuel des choses et avec qui? Si c’est comme vous le dites “entre maliens n’acceptant pas le terrorisme et en se basant sur un ensemble de principes (non impunité, refus du terrorisme, respect des droits de l’homme, coexistence pacifique) et de conditions (pour les groupes armés, dépôt des armes, indivisibilité du Mali, laïcité, …)” nous n’en serions pas la aujourd’hui.
      J’espere vous lire tres prochainement.

      • Bonjour,
        Merci pour votre contribution. Merci d’apprécier ma capacité à être calme.

        Est-ce un talon d’Achille ou simplement une faiblesse d’avoir cette capacité d’être calme ?
        Peut-être ?

        Sachez qu’on ne peut partager, efficacement, quoi que ce soit qu’en étant calme.

        On peut atteindre un même but sans s’énerver même si l’énervement est une pulsion naturelle mais il faut la maitriser.

        Vous trouverez la réponse à vos questions dans ma contribution située plus haut en réponse à ce même article.

        Bien cordialement
        Dr ANASSER AG RHISSA
        EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
        E-mail: Webanassane@yahoo.com

  5. nous n’avons pas besoin de cet types de concertation surtout que nous savons tous que les personnes qui la composent non qu’une envie d’achever le coût d’état qui a précipiter le mali dans un ravin que nous ne savons plus comment quand et avec qui nous en sortir

  6. Mis.à part.le Parena, les concertations nationales sans les partis dont la.majeure partie des dirigeants sont des voleurs de biens publics : Adema, Urd et PDES , ne sera pas préjudiciable au Mali. C’est même.mieux ainsi.que ces apatrides du FDR ne participent pas. Il.faut que Check Modibo Diarra ne.bouge pas d’un iota car ils veulent tout. Qu’ils mettent dans leurs crânes que c’est fini , finish, finito …..

  7. M. Konate l organisateur de la contre marche de 1991ose parler dans ce pays ce baron du MPR( Moussa Peut revenir) n a dautre choix que de soutenir le beau fils de son Boss.

  8. .Il ya toujours certains qui ne comprennent pas du tout le jeux des membres du FDR.Il ne faut pas oublier que ceux sont les mêmes inconscients sans scrupule politiciens qui ont épaulé ATT quand il dirigeait notre pays vers la dérive.Quel acte patriotique ils ont posé depuis leur rentrée sur la scène politique si n’est que de mettre tout en ouvre pour essayer de faire échouer Modibo Diarra dans son honorable mission de diriger notre pays pendants une phase tragique de son histoire.Il ne faut même pas chercher loin, il fallait voire seulement comment notre appareil judiciaire fonctionnait pendants qu’il était sous le contrôle d’un autre fils non digne de ce pays et aussi membre de FDR. Le FDR n’apporte rien a notre démocratie si ce n’est que la honte et la pagaille,vaut mieux qu’il ne participe même pas.Ils pensaient que Dioncounda allait placer leur intérêt au dessus de celui de la nation 👿 👿 👿 👿

  9. Dioncounda allait placer leur intérêt au dessus de celui de la nation 👿 👿 👿 👿 .Il ya toujours certains qui ne comprennent pas du tout le jeux des membres du FDR.Il ne faut pas oublier que ceux sont les mêmes inconscients sans scrupule politiciens qui ont épaulé ATT quand il dirigeait notre pays vers la dérive.Quel acte patriotique ils ont posé depuis leur rentrée sur la scène politique si n’est que de mettre tout en ouvre pour essayer de faire échouer Modibo Diarra dans son honorable mission de diriger notre pays pendants une phase tragique de son histoire.Il ne faut même pas chercher loin, il fallait voire seulement comment notre appareil judiciaire fonctionnait pendants qu’il était sous le contrôle d’un autre fils non digne de ce pays et aussi membre de FDR. Le FDR n’apporte rien a notre démocratie si ce n’est que la honte et la pagaille,vaut mieux qu’il ne participe même pas.Ils pensaient que

  10. Le president Djoncounda va tout signer, avec cette junte a ses cotes. Il a peur pour sa vie et cela se comprend, mais qu’il demissionne s’il sait que ses decisions ne sont plus independantes. Vraiment il est temps de mettre une fin a cette mascarade.
    Quelle honte!!!

  11. mr Kanoute le chef de cabinet du PM est un digne heritier de Moussa traore. voila pourquoi il s’en prend de cette façon au FDR et Mr kanoute doit s’attendre a ce que lhistoire se repète. Les maliens n’ont rien oublié, il est entrain de nous rappeler la fameuse conference nationale de l’UDPM en 91 et les résultat il le sait mieux.
    cet homme est dangereux car il vient d’une ecole de la dictature et d’un régime sanguinaire.
    Vous voyez la différence entre un président que vous avez soutenu contre vent et marée en mars 91 et un président democratiquement élu; le FDR defend la démocratie et c’est ce qui vous derange dans votre marche de la restauration.
    Vous avez abandonner vos amis du MPR pour le plan sauvage et indigne du PM CMD

Comments are closed.