Vers la rentrée de la nouvelle Assemblée nationale : La majorité parlementaire en quête de cohésion autour du RPM

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présidium Jnée parltre RPMEn vue de se donner la main pour travailler de manière homogène au sein de l’Assemblée nationale, les nouveaux députés du RPM et des partis alliés se sont retrouvés hier mercredi 15 janvier en journée parlementaire à l’Hôtel Radisson Blu. La rencontre, qui a enregistré la présence des premiers responsables des partis comme l’ADEMA, le MPR et ceux de la coalition le Mali d’abord, a permis aux uns et aux autres de se passer la consigne de la loyauté et de la responsabilité face aux enjeux du changement incarné par le nouveau président de la République.

 

 

Ils étaient nombreux à répondre présents à ce rendez-vous du RPM et des partis alliés comme l’ADEMA, les FARE, l’ASMA, la CODEM, le CNID, le MPR, YELEMA, l’Um-RDA, le MIRIA, l’ADP-Maliba, l’UDD, le FAMA, etc.

 

 

On notait la présence de nombreux députés du parti présidentiel mais aussi ceux des autres partis dont l’ADEMA comme l’ancien questeur, Mahamadou Cissé dit Bagagnoa, élu à Kayes, Issa Togo élu à Koro. La présence des responsables de l’ADEMA comme l’ancien député Assarid Ag Imbarcaouane, Pr Tiémoko Sangaré, Boubacar Bah dit Bill, Oumarou Ag Ibrahim Haïdara du Haut conseil des collectivités territoriales, l’ancien député Ouali Diawara, etc. On notait aussi la présence remarquable du leader du MPR, Dr Choguel Kokalla Maïga, de l’ancien député CNID, Moussa Oumar Diawara dit Bati.

 

 

Une chose est de rafler la mise à l’Hémicycle, une toute autre est de canaliser toutes les obédiences politiques alliées afin d’en tirer un soutien homogène en faveur des actions du président de la République. Tout en évitant de faire des représentants du peuple des députés godillots ou des hommes liges. C’est à cette réflexion que se sont livrés la centaine de députés de la majorité présidentielle lors de ces journées parlementaires.

 

 

Dans son intervention, le directeur de campagne du candidat IBK, Abdoulaye Idrissa Maïga a appelé les nouveaux élus du peuple à ” jouer pleinement leur rôle de député au sein de la majorité “ qui se veut homogène. Mais, a-t-il souligné, ils ne doivent surtout pas oublier les causes qui ont conduit le pays dans la grave crise qu’il a connue. Il a aussi souligné que les députés de la majorité ne doivent pas oublier que le président de la République a été élu sur un programme et qu’il est de leur devoir d’accompagner la mise en œuvre des projets présidentiels. En clair, M. Maïga a mis en garde contre la tendance à être des députés godillots ou des parlementaires béni-oui-oui.

 

 

La vice-présidente du RPM, Mme Kéita Rokiatou N’Diaye s’est appesantie sur le nouveau monde dans lequel ces députés vont entrer, celui du législateur, du contrôleur de l’action gouvernementale et de représentant des populations. Les députés doivent savoir, a-t-elle précisé, comment tenir ces rôles. “Si des divergences surviennent, elles doivent être réglées au sein de la majorité présidentielle”, a-t-elle indiqué.

 

 

Pour le président de la Coalition le Mali d’abord, Pr Mamadou Kassa Traoré du MIRIA, la majorité présidentielle doit s’établir sur des bases solides permettant aux députés d’agir à l’unisson. Il n’a pas manqué de rassurer sur les bonnes conditions du travail parlementaire en étroite liaison avec le président de la République.

 

 

La rencontre qui s’étale sur deux jours comporte des exposés sur le rôle du député, l’organisation et le fonctionnement de l’Assemblée nationale, les relations entre la majorité et l’opposition, les relations entre le groupe parlementaire et les directions des partis, le contour du périmètre de la majorité parlementaire, les suggestions techniques sur la répartition des postes à l’Assemblée nationale. Toutes ces communications sont présentées par des experts dont des enseignants et anciens députés comme Boubacar Touré, le secrétaire à la communication du bureau politique national du RPM.

 

Bruno D SEGBEDJI

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2 COMMENTAIRES

  1. Comment tout le monde peut être toujours du parti au pouvoir.
    On doit créer un seul parti au Mali dans ces conditions “Plate forme Présidentielle” comme ça on va se tacler et se dribler ladans personne ne poura sortir à moins de prendre une retraite politique.

  2. En plus de l’URD y a qui d’autre dans l’opposition?
    Ou bien les politiques maliens veulent dire que le Président Moussa TRAORE avait raison.Le mieux pour le Mali c’est l’expression démocratique à travers un seul parti mais plusieurs opinions!
    Tous ceux qui ont soutenu Soumaïla CISSE au premier tour et/ou au second tour doivent être chassés de la mouvance présidentielle.

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