Monsieur le Vice-président
Monsieur le Premier ministre, Chef du gouvernement,
Mesdames et messieurs les ministres,
Mesdames et messieurs les Ambassadeurs,
Chers Partenaires au développement,
Représentant des Sociétés civiles,
Mesdames et messieurs,
En vos rangs, grades et qualités,
Tous protocoles observés,
Monsieur le Vérificateur général, permettez-moi avant toute chose, de vous saluer personnellement et de vous souhaiter la bienvenue ici, à Koulouba, la maison du Mali et de tout le Mali !
Je vous le dis, en toute franchise mais non sans émotion : recevoir le dernier rapport annuel du Vérificateur général, seulement un mois après mon investiture à la tête de l’Etat est pour ma modeste personne un signe de Dieu.
J’en saisis toute la signification et j’en mesure toutes les implications.
Monsieur le Vérificateur, que toute votre équipe, accepte de recevoir ici, mes chaleureuses félicitations pour le travail, tous les jours, abattu par votre Bureau, et ce depuis sa création, voici seize ans !
C’est le lieu et le temps, qu’à travers vous, la République salue, aujourd’hui, vos prédécesseurs Sidi Sosso Diarra et Amadou Ousmane Touré ainsi que tous leurs collaborateurs tout au long de leur délicate mission.
Le courage de ces pionniers mérite d’être singularisé, autant que leur bilan, salué.
Puisse- notre peuple ne jamais oublier leurs sacrifices !
Je souhaite également que le peuple du Mali continue de veiller sur le Bureau du Vérificateur général.
Ce Bureau, il est vrai, est perfectible comme toute œuvre humaine.
Mais, nous devons nous réjouir qu’il existe.
Sa création a été un acte hautement patriotique, que nous nous devons toujours de saluer.
Nous devons ce joyau au président Amadou Toumani Touré, à sa vision et à sa passion reconnue pour le Mali.
Qu’il sache et se réjouisse du fait qu’au fil des épreuves et des ans, le Bureau du Vérificateur général, s’est bonifié !
Il a mieux affiné ses méthodes et laissé moins de place à la contestation de ses travaux, contestation du reste inhérente à ses missions car il s’agit, certes, des deniers de l’Etat, de bien public, de la part de tout le monde, mais il s’agit aussi d’honneur, de fierté et de susceptibilité humaines. D’où l’extrême sensibilité de la mission confiée à ces femmes et à ces hommes auxquels la République a consentis des moyens non négligeables, pour être au-dessus de la tentation.
Monsieur le Vérificateur général,
En vous remerciant pour les vœux personnels à mon endroit, je vous dis à quel point je suis fier et heureux d’étudier votre rapport 2019 dont vous venez de faire l’économie, avec éloquence.
Il m’est agréable de constater que, sous votre leadership, la chaîne ne s’est pas brisée. Au contraire, la tradition a été respectée et les acquis se sont consolidés.
En effet, comme c’est le cas depuis plusieurs années, vous avez su mener de front, des audits de régularité, des audits de performance ainsi que des missions de suivi de mise en œuvre des recommandations de bonnes pratiques formulées pour certaines des structures vérifiées.
Vous déplorez le faible progrès dans la mise en œuvre des préconisations précédemment faites par vous dans le seul souci d’améliorer la gouvernance publique.
Le constat est d’autant plus triste que ces recommandations ont été formulées pour une saine gestion de nos entreprises et de notre administration ; elles ont été formulées pour le bien-être du peuple malien.
Soyez certain alors, Monsieur le Vérificateur général, que la situation ne restera pas en l’état!
Car dès ce lundi, les départements ministériels concernés seront mobilisés pour que les responsables des entités incriminées sachent que la performance n’est pas facultative mais obligatoire.
Il n’y a pas d’hésitation possible : c’est soit le Mali, soit la porte !
Monsieur le Premier ministre, en tant que chef de l’administration publique, la balle est dans votre camp. Et vous savez à quoi vous en tenir !
Monsieur le Vérificateur général,
Le caractère stratégique des structures vérifiées est évident. Et c’est ce que la République demande.
Car, c’est en se penchant sur le secteur structurant de notre économie que le Bureau du Vérificateur général démontre sa valeur ajoutée.
Vous réaffirmez dans le rapport que le secteur des mines en particulier nécessite d’être mieux suivi par l’Etat.
En plus de possibles déperditions financières en raison du non- paiement des dividendes et de certains impôts dûs à l’Etat, vous évoquez, à juste raison, la question environnementale et donc la responsabilité sociale des industries extractives.
La Transition ne pourra pas tout faire hélas. Elle a des domaines de priorités où elle est attendue.
Mais vos recommandations concernant le secteur minier sont d’une pertinence qui m’interpelle.
Je puis vous assurer que tout sera fait pour que l’Etat assume ses responsabilités et reçoive de ce secteur vital ce qui lui est dû.
Certes, le contrat qui lie notre pays à ses partenaires ne doit léser personne, à commencer par nos partenaires. Cela est notre honneur.
Mais, je suis le serviteur de ce pays, son esclave. Ce fardeau divin, je l’accepte avec fierté et humilité. Dès lors, il est hors de question pour moi que l’or du Mali ne brille pas pour le Mali.
L’or du Mali brillera aussi pour le Mali. L’or du Mali brillera surtout pour le Mali.
Pour que cela soit possible demain et pour que les générations montantes puissent avoir la pleine jouissance de la richesse nationale, c’est maintenant que doit commencer le travail de réflexion stratégique, de correction, de relecture et d’anticipation.
Monsieur le Vérificateur général,
Vos recommandations sont, pour moi, une instruction. Pour le gouvernement, cela vaudra exécution.
Les mots que j’ai eu à prononcer lors de mon discours d’investiture le 25 septembre dernier et que vous venez de rappeler, je les assume entièrement.
Et je les réitère ici. Je combattrai l’impunité de toutes mes forces. On réussira parfois, sous le prétexte de l’urgence, à tromper ma vigilance. Et parfois, je serai victime de nos faibles capacités d’investigation.
Mais, chaque fois que la preuve est établie, je corrigerai l’erreur et la sanction tombera. Personne n’y échappera.
Tous ceux qui voudront se servir du Mali, au lieu de le servir, le feront à leurs risques et périls. Qu’ils le sachent !
Oui, je sais que le temps joue contre nous. Oui, je sais que nous n’avons aucun droit à l’erreur.
Le peuple, je l’entends, est fatigué des discours et il réclame des actes. Qu’il sache que je suis entièrement d’accord avec lui.
A la date d’aujourd’hui, le procureur est saisi de tous les rapports de contrôle. C’est à lui d’apprécier l’opportunité des poursuites, sur la base du droit. Et tout ce qui doit être fait le sera pour renforcer les moyens de la justice dans la lutte contre la corruption, car là est notre salut.
La corruption est notre cancer. Elle ne doit pas le rester. Il nous incombe de nous unir contre elle. Nous devons nous entendre contre elle, sans faiblir un seul instant.
Nous devons lui barrer la route. Ce combat n’est pas impossible. Il est à notre portée.
Si nous ne le faisons pas, c’est à l’avenir de notre jeunesse que nous barrons la route. Cette jeunesse que nous avons le devoir de protéger, ne mérite pas que nous ne lui laissions d’autre choix que le chômage, la drogue et les chemins incertains de l’émigration.
La bonne gouvernance est notre chance.
Plaise à Dieu que cette conviction ne me quitte jamais !
Qu’Allah rassemble les Maliennes et les Maliens et qu’il bénisse le Mali !
Il faut commencer à punir les fauteurs comme il se doit et finir avec ces multiples impunités, en outre il faut donner la possibilité aux procureurs de la République de sévir correctement en dissuadant les malfrats financiers de ce pays et en recouvrant les dû qui se trouvent entre les mains de ces bandits sans foi, ni loi. Le pauvre président ATT aurait dit qu’il ne pouvait pas arrêter un père de famille qui aurait détourné l’argent de la République du Mali, quelle honte pour ce malheureux président qui encourageait sans dignité les détournements au sein des institution du pays. Comment un président peut-il émettre une pensée de la sorte quant aux vols des ressources des structures de gestion des institutions du pays? Ce président véreux était la risée du monde et faisait la honte de notre très cher Mali. Pour bien sévir, il faut que vous demandiez à vos juristes de vous donner les bonnes démarches pour bien punir ces malfrats financiers afin de donner des leçons et des bonnes leçons aux voleurs et aux prédateurs de nos ressources.
Le probleme que je constate au Mali est de remettre le rapport du verificateur general au president de la republique. Cela ne doit pas etre le cas. Dans un etat normal, si le verificateur termine son travail, son rapport doit aller directement au departement de la Justice pour permettre aux autorite’s competentes de faire leurs boulots.
La presidence est une institution tres politique. Il va sans dire que le president de la republique ne transmettra pas les dossiers relatifs a’ ses amis politiques.
La transition actuelle doit se limiter a’ l’organisation des elections libres et transparentes!
LE RAPPORT DU VERIFICATEUR GENERAL DOIT ETRE REMIS AU MINISTRE DE LA JUSTICE QUI A’ SON TOUR LE REMETTRA DIRECTEMENT AUX PROCUREURS DE LA REPUBLIQUE!
15 MILLIARDS D IRREGULARITES DE GESTION DE FONDS! 15 000 000 DE POPULATION ACTIVE DU MALI.
15 000 000 000 / 15 000 000
ILS VOLENT AU MOINS 1 000 CFA SUR CHAQUE MALIEN !
LA FONCTION PUBLIQUE MALIENNE EST L ENEMI NUMERO UN DES FINANCES!
QUAND QUELQU UN EST SUPÇONNE DE VOL, IL DOIT ETRE PUREMENT ECARTE D ABORDS ET IMMEDIATEMENT, LES ENQUETES SUIVRONT! LE VIEUX BAH DAO DOIT ETRE LE MAILLON FAIBLE DE L EQUIPE MILITAIRE DE CETTE GOUVERNANCE!
COMME IBK IL PENSE QUE C EST DIEU ALLAH QUI L A MIS LÀ À CETTE PLACE!
L ISLAM A DEBILISE LES MALIENS, PLUS ILS VIEILLISSENT PLUS ILS PERDENT LA RAISON, C EST POURQUOI, LA GOUVERNANCE DOIT DEVENIR UNE TACHE DE LA JEUNESSE! UN MOURRANT PEUT CONSEILLER ET NON DIRIGER, OUI NOUS SOMMES TOUS DES MOURANTS MAIS LES VIEUX N ONT RIEN A FOUTRE AVEC LA PLANIFICATION DU MONDE DES VIVANTS CELA REVIENT NATURELLEMENT AUX JEUNES!
🗿LES JEUNES ONT LE COMPLEXE D INFERIORITEE DEVANT CES VIEUX QUI EN REALITE NE VALENT RIEN DU TOUT S ILS SONT PLUS QUE DES CONSEILLERS!🗿
JE SUIS TOUJOURS DECU DE LIRE D ENTENDRE OU DE VOIR CES VIEUX TOUS ISLAMISES, NOUS PARLER DE DIEU, D ALLAH, QUAND ILS DOIVENT POSER DES ACTES FORTS, DES DECISIONS POUR LEUR NATION, ILS SE CACHENT TOUS LA FACE ET ABAISSENT TOUT BAS LEUR TETE DE TERRORISES QU ILS SONT ET SOULEVENT TOUT HAUT LEURS FESSES, EN BLABLANTANT DE L INFENTILISME!
MALHONNETES TOUS CES VIEUX SOUDANAIS, DES MARIONETTES FRANÇARABES!
KINGUIRANKE
Si l’État est fort, on n’a pas besoin de lancer la lutte contre la corruption.
As tu déjà entendu dans les campagnes présidentielles en Occident le thème lutte contre la corruption?
C’est dans les pays sous-développés que les hommes politiques mettent dans leur programme un chapitre consacré à la lutte contre la corruption.
ON LUTTE CONTRE UN PHÉNOMÈNE QUAND ON LE LAISSE PROFÉRER.
Si l’État est bien structuré, tout acte de corruption est anticipé.
S’il n’est pas bien structuré c’est à dire qu’il est faible, on crée les conditions de la corruption à grande échelle qu’on ne peut en aucun cas combattre car ceux chargés de lutter contre la corruption ont été façonnés à la maintenir.
Donc engager une lutte contre la corruption c’est-à-dire lancer une chasse aux sorcières est le signe d’un ÉTAT FAIBLE.
Un ÉTAT FORT anticipe les phénomènes de corruption, les empêche de s’implanter dans l’administration publique.
Du recrutement du personnel de l’administration publique à son organisation et son fonctionnement tout doit être revu pour permettre à l’État d’être fort.
L’État est comme un corps humain.
Ce corps est protégé par les anticorps.
S’ils sont faibles, les maladies s’installent et finissent par le corps.
Si on protège l’État par des anticorps, la corruption va disparaître du vocabulaire des maliens.
Au lieu de lutter contre la corruption, organison l’État pour la disparaître.
Lutter contre la corruption ne fait pas partie de l’organisation de l’État, c’est plutôt le signe que l’État est faible.
C’est comme dire empêcher l’eau de rentrer par le toit fait partie de la construction de la maison.
Autant on n’a pas besoin d’empêcher l’eau de rentrer par le toit,si la maison est bien batie,autant on n’a pas besoin de lutter contre la corruption, si l’État est bien organisé.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
Sangare, un Etat fort est un Etat qui lutte contre la corruption en mettant des systemes etatiques de control pour la prevention et le traitement de la corruption. Donc batir un Etat/un toit c’est de lutter contre la corruption sinon tu ne peux meme pas avoir les moyens pour batir un Etat/un toit comme on le voit au Mali. Ta logique est tres difficile a comprendre ici.
Je suis complètement attiré par son discours.
Si et seulement s’il s’agissera tout ce qu’il a dit.
“Nous devons ce joyau au président Amadou Toumani Touré, à sa vision et à sa passion reconnue pour le Mali.”🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣
Il fallait oser !!!…🙄
Le pays se souvient surtout de sa VISION ET DE SA PASSION RECONNUE pour….ses comptes bancaires, ceux de sa famille, et ceux de ses proches!😎😎😎😎😎😎😎😎😎
Kinguiranke
“Nous avons notre Verificateur, nous avons l’OCLEI”
Et ??????????……
As-tu déjà vu l’OCLEI mettre fin à UNE SEULE des fraudes qu’elle a dénoncée?😎😎
C’est exactement comme le soi-disant “grand Zorro”😂 Kassogué : L’as-tu déjà vu coffrer UN SEUL haut responsable, pour de colossales magouilles qui pourtant, ne peuvent avoir été commises “QUE” au plus haut sommet de l’état ?😎😎
@Kinguiranke,
Hahahaha….pourquoi dois-je avoir peur de OCLEI ?!?! J’ai tout simplement fait une suggestion au cas où elle serait utile, sinon jetez-la dans la poubelle.
Pour vous rassurer, je dois peut-être vous dire que je n’ai jamais servi dans l’administration publique Malienne et que je n’ai aucune intention de le faire dans mon plan de carrière actuel. En plus, je n’ai aucun parent proche qui sert (ou qui a servi) dans cette administration. Alors pourquoi dois-je faire du “cacao sous le soleil” ? 🙂
Je serais heureux si vous pouvez me citer quelques succès de l’OCLEI en matière de lutte contre l’enrichissement illicite au Mali depuis sa date de création. S’il vous plait, ne me citer pas ses rapports d’investigations qui sont toujours publiés 3-5 ans après les faits…
Depuis 16 ans, les rapports de vérifications du BVG s’accumulent d’année en année faute de suivi. Pourquoi créer d’autres structures similaires que redondantes sur nos maigres ressources?
Les autorités de la Transition, dont le vieux Bah N’Daw et son vice-président le colonel Goita, refusent de déclarer leurs partimoines, quoique la Constitution et la Charte de Transition leur exigent. Voici des pratiques simples pour lutter contre l’enrichissement illicite, mon frère…
@Sangare lancer la chasse aux sorcieres contre les agents qui se servent et ne servent pas l’Etat fait partie integrale de l’organisation de l’Etat, je ne sais pas comment tu peux dissocier ces deux elements? Nos avons l’insecurite parceque l’argent destine au peuple Malien et a l’armee est vole et meme le peu de materiels de securite achetes sont surfactures par les memes agents qui se servent de l’Etat. Vriment ton raisonnement est tres difficile a suivre.
Les malversations financières ne sont pas toutes des délits ou des crimes, quoiqu’elles soient toutes dangereuses pour le développement du pays. Ceci limite les possibilités d’intervention de la justice Malienne sur certaines recommandations de bonnes pratiques de gestion formulées par le Bureau du Vérificateur Général.
Pour combler ce vide, certains pays développés ont une structure spécialisée souvent appelée Commission d’éthique (Ethical Commission) qui se saisit des dossiers ne pouvant pas nécessairement faire l’objet de poursuites judiciaires mais qui soient tout de même importants en matière de bonne gouvernance. Cet organe part du principe que les actes soupçonnés ne sont pas passibles de poursuites judiciaires. Par contre, lors de ses investigations, s’il découvre le contraire, il passe aussitôt le dossier à la justice. Sinon, l’organe se charge du suivi des recommandations formulées par les contrôleurs dont le Bureau du Vérificateur Général.
Il faudrait peut-être discuter avec le Vérificateur Général pour voir si une telle structure complémentaire pourrait leur être utile.
Le vieux IBK a créé un Office de lutte contre l’enrichissement illicite qui s’est révélé être pratiquement inutile et budgétivore. Nous pouvons fermer cette structure pour renforcer les capacités du BVG.
Toi tu as peur de l’OCLEI car tu dois avoir du “cacao sous le soleil”, un bureau d’ethique n’a aucune responsabilite d’action, un vrai smoke screen qui n’ a jamais change les pratiques nulle part. Nous avons notre Verificateur, nous avons l’OCLEI et nous avons la justice Malienne, ces trois structures sont tres suffisantes pour faire la lutte contre la corruption avec succes au Mali.
En effet ATT nous a donne ce post qui produit ce Rapport de Verification mais toujours il est reste dans les tiroirs dand le bureau d’ATT avec sa doctirne de ne pas faire honte aux chefs de famille meme s’ils volent le denier public, une fuite en avant et un act irresponsable d’ATT et Boua le ventru IBK le Mande Zonkeba a fait la meme chose, jamais de suites judiciaires veritables aux accusations car Boua etait trop corrompu lui-meme pour agir. Alors Ba Ndaw dans ton premier discours d’inauguration tu nous as dit que l’impunite est finie au Mali, nous te regardons et allons voir ce que tu vas faire avec ce Rapport du Vegal.
La preuve de l’application des recommandations du vérificateur général doit être perçue dans ses rapports suivants.
ON A LES MÊMES RECOMMANDATIONS QUI SONT PROPOSÉES CHAQUE ANNÉE.
La lutte contre la mauvaise gouvernance n’est pas dans le traitement des dossiers par la justice.
Qu’on arrive à gaspiller des sommes colossales de la nation malienne, l’État est plus responsable que ses agents qui vont être interrogés par la justice.
L’ÉTAT EST UNE PERSONNE MORALE.
Il doit jouer son rôle de préservation des maigres ressources des maliens.
Il doit normalement être très difficile de lui soutirer un franc.
IL S’AGIT D’ORGANISER L’ÉTAT AU LIEU D’ATTENDRE LES RAPPORTS DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL POUR ENSUITE AGIR.
Les recommandations du vérificateur reflètent l’état d’organisation de l’État du Mali.
À ramener au niveau d’une société,les comptabilités ne sont pas tenues,l’argent est décaissé selon le bon vouloir du directeur sans s’en référer à un budget annuel.
Un vérificateur passe, il fait état de cette situation et fait des recommandations parmi lesquelles le respect du budget dans l’exécution des depenses.
L’année suivante les recommandations sont respectées, on constate une société mieux organisée par rapport à l’année passée.
Donc ses ressources sont préservées.
Si au lieu d’organiser la société pour empêcher les pertes de recettes, on attend les rapports du vérificateur pour ester les agents fautifs en justice,il fera les mêmes constats l’année prochaine.
C’est ce qui se fait entre le vérificateur général et l’État du Mali.
Aucune disposition n’est prise pour organiser l’État afin de faire évoluer les rapports du vérificateur général.
Chaque année les mêmes dysfonctionnements dans l’organisation et le fonctionnement de l’administration publique sont cités.
En plus de l’argent que la nation malienne perd,c’est le service rendu à la population qui laisse à désirer.
L’INSÉCURITÉ QUI PÉNALISE ACTUELLEMENT LES ACTIVITÉS DE LA POPULATION EST PLUS LIÉE AU DYSFONCTIONNEMENT DES SERVICES DE L’ÉTAT QU’À LA QUALITÉ DES AGENTS QUI SONT SUR LE TERRAIN.
La corruption, le népotisme …sont la conséquence du dysfonctionnement de l’État.
Il faut plus organiser l’État qu’ à lancer une chasse aux sorcières aux agents qui ont servi l’État.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
Sangare lancer la chasse aux sorcieres contre les agnets qui se servent et ne servent pas l’Etat fait partie integrale de l’organisation de l’Etat, je ne sais pas comment tu peux dissocier ces deux elements? Nos avons l’insecurite parceque l’argent destine a l’armee est vole et meme le peu de materiels de securite achetes sont surfactures par les memes agents qui se servent de l’Etat. Ton raisonnement est tres difficile a suivre.
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