Le rapport tant salué et apprécié sans être jugé par le peuple continue de faire des vagues. C’est le moins que l’on puisse dire. Car, après les réserves de certaines structures nationales, le vendredi 20 juillet dernier une rencontre a lieu entre les bailleurs de fonds évoluant au Mali et le Bureau du Vérificateur Général. Il s’est agit de passer au peigne fin le dernier rapport de Sidi Sosso Diarra.
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Au Mali, aujourd’hui, on peut se targuer d’avoir plusieurs structures de lutte contre la corruption et la délinquance financière. La dernière née qui déferle la chronique est le Bureau du Vérificateur Général Sidi Sosso Diarra, à la suite de la publication de son 2ème rapport. Lequel rapport estime le manque à gagner pour l’Etat malien de la somme de plus de 100 milliards de FCFA. Mais, paradoxalement depuis la divulgation du rapport, la tension monte partout.
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D’abord, bien qu’apprécié par le peuple qui s’est senti dépouillé de ses biens, lesdites structures citées dans le rapport n’en finisse pas de se lamenter. Pour la plupart dont nous avons approché et écouté, elles pensent que ce rapport est pire qu’une parodie.
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Puis, comme si cela ne suffit pas, les bailleurs de fonds rentrent dans la danse. Ils s’estiment humiliés par Sidi Sosso Diarra, malgré les gros efforts qu’ils fournissent pour lutter contre la pauvreté au Mali. Ainsi, ils auraient décidé d’amener le rapport devant un audit international. En leur tête, il y aurait la coopération technique belge.
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En attendant que tout soit mis en ordre, nous continuons nos investigations et nous estimons pouvoir vous donner d’amples informations dans les jours à venir.
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B. DABO
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