Pour une plus grande efficacité de la lutte contre la corruption, la délinquance financière et la mauvaise gestion, le bureau du vérificateur général vient de faire un coup de maitre, en les amenant à adhérer à la mutualisation des actions dans le but d’assurer la bonne gouvernance des maigres ressources publiques.
Le Gand Hôtel de Bamako a abrité le jeudi 18 avril dernier, un atelier d’échanges des structures de contrôle. Longtemps programmé, cet atelier de concertation et d’échanges entre les structures de contrôle se veut un catalyseur inestimable de mise en synergie et de mutualisation des efforts du gouvernement du Mali pour la mise en œuvre du contrôle de la gestion publique, vient à point nommé. Cela pour plus de concertation entre les structures de contrôle.
Dans son discours inaugural, le vérificateur général Amadou Ousmane Touré a rappelé que le désir de convergence entre les organes de contrôle a toujours été une préoccupation pour le Bureau du Vérificateur général. « Nous sommes, en effet convaincus que cette collaboration renforce la gestion publique et circonscrit les effets déprédateurs des gestionnaires dont certains, au lieu de servir l’Etat suivant les principes du lien contractuel, se vouent à une véritable destruction de son patrimoine. Nous sommes également convaincus que les produits du Bureau du Vérificateur Général auront plus d’effet lorsqu’ils bénéficient de l’accompagnement de l’ensemble de ses partenaires stratégiques » a précisé le Vgal. Surtout que l’objectif essentiel de ce partenariat est de fédérer les efforts de lutte contre la corruption, la délinquance financière et la mauvaise gestion. Ce qui appelle une collaboration étroite et appropriée pour atteindre les objectifs de performance dans le secteur public.
Cet a atelier d’échanges a été mis à profit pour mieux comprendre le fonctionnement de la section des comptes de la cour suprême, du contrôle général des services publics et du bureau du vérificateur général. Pour ce qui est de la dernière communication présenté par l’honorable Konimba Sidibé, son exposé a porté sur les points d’amélioration de la qualité des relations entre les organes de contrôle ; la mutualisation des activités et la complémentarité des actions. La modération des travaux était assurée par l’ancien ministre des finances, Lassine Bouaré, présentement, commissaire au développement institutionnel.
Akhimy Maïga