Mise en œuvre des recommandations du BVG : Les Emase trainent les pieds

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Des recommandations avaient été adressées aux Entrepôts maliens au Sénégal (Emase) par le Bureau du Vérificateur général (BVG) à l’issue d’une mission de vérification financière en 2020. Lesdites recommandations qui portaient sur les exercices 2021 à 2024 ont été faiblement mises en œuvre, selon les constats d’une mission de suivi du BVG.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme d’activités, le Bureau du Vérificateur général (BVG) a conduit une mission de vérification de suivi de la mise en œuvre des recommandations issues de la vérification financière de la gestion des Entrepôts maliens au Sénégal (Emase) effectuée en 2020. Elle a pour objectif de s’assurer que les recommandations formulées par la vérification financière initiale ont été mises en œuvre et que les dysfonctionnements relevés ont été corrigés. La présente vérification de suivi de mise en œuvre des recommandations couvre les exercices 2021, 2022, 2023 et 2024 (31 mai).

Cette vérification a abouti à des conclusions qui révèlent qu’au regard du taux de mise en œuvre des recommandations, qui est de 36,4 %, le niveau de mise en œuvre n’est pas satisfaisant. En effet, sur 11 recommandations formulées par la vérification initiale, quatre sont entièrement mises en œuvre, deux partiellement mises en œuvre et cinq ne sont pas mises en œuvre.

Il ressort de la vérification que le directeur des Emase mentionne la date de notification sur les contrats. Il utilise la procédure de Demande de renseignement et de prix à compétition restreinte (DRPR) pour les marchés dont le seuil l’exige. Le directeur des Emase enregistre les plis des soumissionnaires dans le registre de réception des offres. Le directeur national du Trésor et de la comptabilité publique veille à la prestation de serment et au paiement de la caution de garantie des régisseurs de recettes.

Le ministère des Transports et des Infrastructures a procédé à la relecture du manuel de procédures administratives, comptables et financières des Entrepôts du Mali dans les ports de transit. Le directeur des Emase ne procède pas à la collecte et au versement des recettes du parking de Mbao par un comptable public.

Le directeur général des impôts ne veille pas au recouvrement de l’impôt sur les traitements et salaires (ITS) auprès des Emase. Le directeur des Emase ne respecte pas le cadre organique. Le directeur des Emase ne retient pas l’impôt sur les traitements et salaires du personnel fonctionnaire et contractuel.

Le chef du service administratif et financier ne tient pas tous les documents de la comptabilité-matières. Le chef du service administratif et financier ne procède pas à la codification de tous les biens et à l’inventaire des matériels en fin d’année.

Source 

Cecom BVG

 

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