« Quelle synergie d’actions construire ou améliorer entre les organes de contrôles au Mali ». La question était le 18 avril 2013, au centre d’un atelier d’échanges entre le Bureau du vérificateur général et les autres structures de contrôle, au grand hôtel de Bamako.
Dans le but de dynamiser les rapports de collaboration entre le Bureau du Vérificateur général et les autres structures de contrôle de la gestion des services publiques et organismes publics, Amadou Ousmane Toure, Vérificateur général du Mali, a présidé le 18 avril 2013, les travaux d’un atelier au grand hôtel. « Cet atelier de concertation et d’échanges entre les structures de contrôle se veut un catalyseur inestimable de mise en synergie et de mutualisation des efforts du Gouvernement du Mali pour la mise en œuvre du contrôle de la gestion publique », a indiqué d’entrée de jeu Amadou Ousmane Touré. Avant d’ajouter que cet atelier est stratégique dans la mesure ou il prouve la cohésion d’ensemble de la politique de notre pays face, d’une part, aux préoccupations de nos concitoyens qui ne comprennent pas toujours notre système de contrôle qu’ils qualifient d’hypertrophique et, d’autre part, à celle de nos partenaires techniques et financiers qui imaginent plus de concertations entre nous, structures de contrôle. Mieux, il dira que l’enjeu est aussi technique, parce que leur collaboration permet d’atténuer substantiellement les possibles redondances du contrôle, de partager l’information et de cultiver l’efficacité et l’efficience d’une démarche raisonnée du contrôle. « Le désir de convergence entre les organes de contrôle a toujours été une préoccupation pour le Bureau du Vérificateur général », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que cette collaboration renforce la gestion publique et circonscrit les effets déprédateurs des gestionnaires dont certains, au lieu de servir l’Etat suivant les principes du lien contractuel, se vouent à une véritable destruction de son patrimoine. « Les produits du Bureau du Vérificateur général auront plus d’effet lorsqu’ils bénéficient de l’accompagnement de l’ensemble des partenaires stratégiques », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que c’est pourquoi, profitant de l’appui salutaire du Ministère de l’Economie, des finances et du budget, à travers la Cellule d’Appui à la Reforme des finances publiques, le Bureau du vérificateur général s’est engagé dans un processus de partenariat dont l’objectif essentiel est de fédérer les efforts de lutte contre la corruption, la délinquance financière et la mauvaise gestion. Selon lui, s’est dans ce sens que d’importantes rencontres ont été tenues avec les entités vérifiées afin de les informer des méthodes de travail du Bureau, la société civile et l’Assemblée nationale avec lesquelles des perspectives pertinentes de collaboration sont engagées et enfin avec les pôles économiques en vue d’identifier des pistes de partenariat. Pour clarifier davantage les objectifs de collaboration, quatre communications ont été programmées. Selon le Vérificateur général, les trois premières seront axées sur la photographie de trois structures que sont : La section des comptes de la cour suprême, le contrôle général des services publics et le Bureau du vérificateur général. La quatrième communication, animée par Koniba Sidibé, jettera les bases des échanges à travers des éléments de réponse à la question de savoir quelle synergie d’actions construire ou améliorer entre les organes de contrôle.
Assane Koné