Jusqu’à la récente réaction publique du Parena au rapport qui accable son président et candidat l’utilité de l’institution du Vérificateur Général donnait l’air d’une polémique totalement vidée. Les camarades de Tieblé se sont en effet situés dans une logique de liquidation de
Après quelques années d’expérimentation au Mali, l’institution a-t-elle émerveillé au point de mériter un tel prestige ? En tout cas, le Vérificateur, interrogé au sujet, ne semble pas d’avis pour une liquidation de structures avec lesquelles son institution entretient des rapports fonctionnels. « Nous observons la neutralité par rapport à un tel débat et pensons qu’il est prématuré », nous a-t-il confié, avant de laisser entendre qu’il n’y a ni empiètement ni conflit de prérogatives avec les autres structures de contrôle en République du Mali. Aussi M. Sidi Sossoh Diarra étaye-t-il ses propos par des arguments fondés essentiellement sur la nature des missions.
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A la différence de
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Le manque de synergie n’est pas le seul phénomène que déplore M. Diarra. S’y ajoute également les rapports avec la justice stipulés dans
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Depuis qu’elle est effective au Mali, le Bureau a introduit au moins une dizaine de saisines qui n’ont guère connu un sort meilleur à celui que subissent les procédures judiciaires dans le pays. « Certes ils nous appellent parfois pour demander des compléments d’information, des éclaircissements. « Ce qui laissent entendre qu’ils travaillent sur nos dossiers, mais nous n’échappons pour l‘instant à la règle », a confié notre interlocuteur.
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Faudrait-il que le Vérificateur sois permis de constituer en partie civile pour que les effets de son labeur soient perceptibles sur des mesures de sanctions ou de dissuasion ? C’est là une question que M. Sidi Sossoh Diarra n’écarte pas de soumettre à l’appréciation de qui droit.
rnAbdrahamane Keïta“