Le Vérificateur Général accable le Ministère de l’Education Nationale : Plus de 3 milliards de FCFA de manque à gagner…

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C’est ce constat amer que les limiers du Vérificateur Général ont établi au niveau du Programme d’Investissement Sectoriel de l’Education dans leur dernier rapport publié il y a quelques jours seulement.rn

Pour le VEGAL, ce manque à gagner qui est chiffré à 3 245 609 209 FCFA a été constaté dans l’efficience de nombreux ateliers de formation et dont la durée annuelle dépasse 300 jours. Mieux, ce rapport indique aussi, le dépassement des effectifs prévus aux  cadres organiques dans les structures chargées de la mise en œuvre du PISE ; le stockage prolongé des manuels dans les magasins pouvant atteindre 4 ans avant leur distribution sans compter, que les achats courants se caractérisent de manière répétitive par des irrégularités de tous ordres entre autres : mise en concurrence peu transparente, fractionnement de dépenses, faible traçabilité de certaines acquisitions, surfacturations avec des amplitudes de prix variant de 1 à 10 pour un même article.

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Au cours de ce travail de fourmi des limiers du VEGAL, il a été constaté des faiblesses concernant le PISE I. Entre autres points relevés, que malgré l’utilisation effective des ressources budgétaires requises, cela n’a pas suffit d’atteindre les objectifs escomptés à l’exception notable du taux brut de scolarisation qui a augmenté jusqu’à 70% (en 2004) dont 56% pour les filles ; l’absence de la carte scolaire tant au plan central qu’au niveau décentralisé ainsi que l’absence de statistiques pour le préscolaire, le nom formel, l’enseignement normal, le secondaire et le supérieur. Il est vrai relèveront les enquêteurs du VEGAL qu’au niveau du MEN, le taux de scolarisation de 70% dont 56% chez les filles et l’existence de mécanismes pertinents de suivi à travers des missions conjointes semestrielles est à saluer.

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Mais cela ne suffit pas pour masquer le mal causé au secteur qui est de plus en plus mal en point du de la mauvaise gestion suite à des règlements de comptes stériles qui ont pignon sur rue depuis l’arrivée du Professeur Mamadou lamine Traoré place de la Liberté en 2002. Le constat est amer car, l’école malienne est moribonde. Le niveau des élèves et étudiants en dit long sur cet état de fait. Pourtant, toutes les formules chères au locataire ont été essayées, en vain. L’appareil éducatif s’affaisse à moins qu’on ne lui trouve du sang neuf dont il a cruellement besoin.

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Affaire à suivre…

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Hamady

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