C’est l’histoire de l’arroseur arrosé. Après avoir épinglé, dans son rapport, les services publics pour détournement de fonds et mauvaise gestion, c’est le tour du Bureau du Vérificateur général de passer sous les fourches caudines du service des Impôts. A l’issue d’un contrôle inopiné, les Inspecteurs des Impôts viennent de mettre la main sur un os : « le Monsieur propre » de la Rue publique ne reversait pas la Taxe sur la valeur Ajoutée (TVA) et l’impôt sur les traitements de salaires (ITS) au Trésor public.
A en croire une source proche de la Direction générale des Impôts, le manque à gagner relevé, par les Agents de Dionké Diarra est estimé à des dizaines de millions de nos francs.
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Certains parlent du milliard de nos francs.
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Celui qui n’a pas traversé l’autre rive, ne doit pas se moquer de celui qui se noie, dit un adage bien de chez nous.
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Végalement… votre.
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Ben Laden
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Le Végal reprend ses quartiers à la CMDT
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La situation financière, au sein de la CMDT, est –elle aussi grave que ses comptes, réputés au rouge, ne le laissent supposer ?
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C’est, peut –être, ce que cherche à comprendre le Bureau du Vérificateur général.
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En effet, depuis une semaine, Sidi Sosso Diarra et ses fouineurs ont pris leur quartier dans les locaux de la boîte à Coton. Objectif : savoir si tout baigne dans l’huile… de graine de coton.
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Cependant, une certitude : le géant malien du coton se porte mal. Très mal. A un an de sa privatisation, ses comptes sont au rouge. Les salaires du mois de juin ne sont pas, encore, payés. Pire, la société sombre, au fil des ans, dans les difficultés financières. De l’agonie, elle est aujourd’hui dans un Coma profond.
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De source proche de sa Direction générale, son déficit en 2006, est estimé à 28 milliards CFA.
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Pire, la CMDT est, désormais, à couteaux tirés avec ses partenaires. Notamment, les transporteurs à qui elle doit la bagatelle de deux milliards CFA.
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C’est pour tirer cette histoire au clair, que le Bureau du Végal est revenu à la charge à la CMDT. A en croire, certaines indiscrétions, la gestion de la boîte a été catastrophique.
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En attendant la publication du rapport final, c’est le « chauve –qui peut ! » au sein du Géant malien du Coton.
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Le Mollah Oamar
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