Le minimum à faire dans la procédure de passage de témoin entre le Vérificateur Général Sidi Sosso Diarra, pionnier de la structure et son successeur est d’informer Sidi Sosso du déroulement de la procédure. Cela n’a pas été le cas. Le Végal affirmait le samedi dernier qu’il n’est, ni de près ni de loin, associé à ce processus dont il a eu connaissance de l’appel à candidature à la télé, comme tout le monde.
" J’ai été informé par des amis du lancement, à la télé, de l’appel à candidature pour le recrutement du prochain Vérificateur Général. En tant que Vérificateur Général pendant 7 ans, le minimum que l’on puisse faire était de me demander, ne serait-ce que, ce que je pense du profil de mon successeur. Rien n’a été fait dans ce sens. C’est le Secrétariat général de la présidence de la République qui pilote le processus. On ne m’a rien demandé. Moi aussi je n’ai rien demandé", a-t-il déclaré. Pour Sidi Sosso Diarra, cette manière de l’ignorer dans la procédure de choix de son successeur ne laisse personne indifférent. Toutefois, il ne s’en plaint pas. Il poursuit son travail d’ici le 31 mars avant de procéder à la passation de services avec celui qui aura été retenu par les autorités.
Il a signalé cependant qu’en matière de vérification aujourd’hui au Mali, si l’on doit parler d’expérience, les 11 vérificateurs du BVG sont les mieux outillés.
Signalons que certaines rumeurs annoncent l’ex-Premier ministre et actuel Président du Conseil d’Administration d’Energie du Mali, Ousmane Issoufi Maïga comme étant en bonne position pour succéder à Sidi Sosso Diarra.
Bruno D S
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