Conférence de presse du bureau du Vérificateur général :BVGSidi Sosso DIARRA réagit aux propos de Modibo SIDIBE et ses marionnettes

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Critiqué largement par les adversaires ministres de l’équipe Modibo SIDIBE, il y a trois  semaines, Sidi Sosso DIARRA Vérificateur Général en fin de mandat, a rencontré le samedi 05 mars 2011 les hommes de médias  dans la salle Djéli Baba SISSOKO du CICB. Occasion pour lui d’exposer le bilan des sept ans de règne.

Cette sortie médiatique du Végal est sans doute une manière de rendre la monnaie au gouvernement. En effet, Sidi Sosso DIARRA habitué à toutes sortes de médisance, s’est montré jusqu’ici un combattant chevronné et résistant. Malgré les intimidations à lui faites en 2009, Sosso n’a pas cédé, comme lui-même aimait le dire ‘’ malgré ces intimidations, je ne démissionnerai pas, j’ai suffisamment un dos large pour mener à terme mon combat on ma minimiser‘’.

En fait, M. DIARRA, visiblement serein et aguerri, affirme que l’usage habituel du terme manque à gagner demeure et reste un jargon universel pour les structures anti-corruptions. Ainsi dit-il « nous coupons les sommeils de ces corrompus et corrupteurs, c’est pourquoi, ils ne ratent pas d’occasion pour ternir l’image de ma structure ».

En effet, le Végal n’a pas hésité à citer les institutions internationales dont la crédibilité est établie, qui utilisent le terme ‘’ manque à gagner’’. Ainsi, il  a fait allusion entre autres au Canada, à la Cour des Comptes et à la Cour de Cassation de France, aussi The United Vington National Audit office (Grand Bretagne) et sans doute la Banque Mondiale.

Cependant, durant sept ans, le BVG a mené 102 vérifications dans 79 structures. Ces vérifications ont alors constaté un « manque à gagner » pour l’Etat de 388 milliards de Francs CFA. En effet, M. DIARRA affirme qu’une somme de 13 milliards couraient dans des banques dont le trésor public lui-même  ignorait, mais pourtant le chèque était au tiroir de la structure. C’est après rappel du BVG que cette somme été versée au trésor public.

Ignorant son avenir, surtout ceux qui l’attendent au tournant, M. DIARRA demeure conscient des dossiers qui l’attendent dans la chambre des accusations. Ces auteurs sont en partie les mécontents du bureau, après leur renvoi du BVG et aussi celui de son adjoint, qui depuis des lustres voit autrement que le Végal.

Notons aussi que malgré le courage et la volonté affichée par le Président ATT d’entrer en guerre contre la corruption, en instituant cette structure, il  n’a pas apporté tout son appui nécessaire à celui-ci, pour l’épargner des crocodiles affamés tapis dans attendant Sidi de pieds fermes.

Soumana TOURE

 

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