Le rapport de vérification révèle de graves faits présumés de mauvaise gestion et de détournement.
Les conclusions du rapport ficelé par le Bureau du Vérificateur Général viennent d’être révélées et elles sont accablantes. Il s’avère que les comptes sont mal tenus et le moins-disant écarté du bénéfice d’un marché au profit d’un concurrent plus cher. D’importants montants auxquels la commune avait droit n’ont jamais été réclamés entre 2019 et le premier trimestre de 2022, notamment les frais de transfert pour un montant de 48.761.000 FCFA, les frais d’édilité pour un montant de 313.177.500 FCFA, des redevances de marchés et de location pour un montant de 24.867.000 CFA, les frais de permis d’occuper pour un montant de 3.200.000 F CFA . A côté de ces recettes qui n’ont pas été comptabilisées, des dépenses qui, elles, ont bien été faites, à tort. En effet, un marché de 2.448.000 FCFA qui n’a point été entièrement exécuté a fait l’objet d’un paiement intégral, des travaux non-conforme payés à hauteur de 576.000 FCFA, des indemnités et frais de déplacement indus cumulant à 7.660.000 FCFA, des subventions irrégulières se chiffrant à 27.817.000 FCFA
Enfin, des droits d’enregistrement non-perçus pour un montant de 105.976.098 FCFA.
L’équipe communale doit prendre le taureau par les cornes. Des recommandations sont formulées dans ce sens, portant notamment sur la mise au pas des Comités de gestion scolaires en ce qui concerne les modalités de justification des subventions reçues de l’Etat, de communiquer aux soumissionnaires des informations requises à l’issue des appels à concurrence conformément aux dispositions législatives et réglementaires.
Au regard de la gravité des faits présumés de mauvaise gestion et de détournement, le Bureau du Vérificateur Général s’est tourné du côté de la justice pour s’occuper de ce dossier.
Ibrahim Yattara
KInguiranke doit être fier de ces réalisations traditionnelles dans le milieu malien
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