Pour l’application des recommandations qui lui ont été faites par le Bureau du Vérificateur général (BVG), l’Agence nationale pour la sécurité routière (Anaser) a réalisé un taux de 71,43 %. Cette réalisation concerne les exercices 2020 à 2024.
Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme d’activités, le Bureau du Vérificateur général (BVG) a conduit une mission de vérification de suivi des recommandations formulées par la vérification financière de la gestion de l’Anaser effectuée en 2020.
Elle a pour objectif de s’assurer de la mise en œuvre des recommandations formulées lors de la vérification financière initiale et de la correction des faiblesses constatées. La présente vérification de suivi de mise en œuvre des recommandations couvre les exercices 2020, 2021, 2022, 2023 et 2024 (31 mai).
Cette vérification a abouti à des conclusions qui révèlent qu’au regard du taux de mise en œuvre des recommandations, qui est de 71,43 %, le niveau de mise en œuvre est satisfaisant. Sur les 14 recommandations, dix sont entièrement mises en œuvre, une partiellement mises en œuvre et trois non mises en œuvre.
Il ressort de la vérification que le ministre chargé des Transports a veillé au renouvellement du mandat des membres du conseil d’administration de l’Agence nationale pour la sécurité routière. Le directeur général de l’Anaser a pourvu le poste d’auditeur interne. Il respecte le principe de la séparation des fonctions d’ordonnateur et de comptable.
Le directeur général effectue les achats sur la base de besoins exprimés, s’assure du respect des critères de qualification des données particulières de l’appel d’offres dans le choix des fournisseurs et fait exécuter les marchés par les titulaires respectant toutes les formalités exigées.
L’agent comptable conserve les pièces justificatives. Le chef de division approvisionnement tient le registre d’enregistrement des offres. Le régisseur d’avances paie des factures certifiées par le comptable-matières. Le chef du service administratif et financier ne procède pas à des simulations de mise en concurrence.
Les directeurs régionaux des transports ne transmettent pas à l’Anaser l’ensemble des documents de suivi exigés.
L’agent comptable de l’Anaser ne veille pas au suivi régulier des recettes. Le comptable-matières n’a pas procédé à la codification de tout le matériel. Les régisseurs de recettes des directions régionales et subdivisions des transports ne procèdent pas régulièrement au reversement des recettes.
Source
Ccom BVG