Bureau du Vérificateur Général : Le rapport de toutes les surprises

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Pour une fois, le Végal et ses collaborateurs administrent la preuve, selon laquelle ils ne bénéficient pas de traitements princiers pour rien. Contrairement à une idée, largement, répandue au sein de l’opinion nationale.

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Attendu, dans les jours à venir, le second rapport du bureau du Vérificateur général promet de belles surprises. De bonnes, comme de moins bonnes.

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Pour les bonnes, on apprend de sources bien informées que le bureau du Végal a réussi une prouesse, jusque –là, inédite : plusieurs débiteurs se seraient acquittés de leurs dettes. Les remboursements enregistrés, par le bureau du Végal, se chiffrent à plusieurs milliards de nos francs.

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En attendant la publication du nouveau rapport, tant attendu, le bureau du Végal peut, encore une fois, être fier de son bilan.

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Chargé de veiller « au grain des finances publiques » le bureau du Végal dispose de deux leviers, pour réussir sa mission : la prévention et la dissuasion.

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Il s’agit, d’une part, de prévenir les détournements de dénier public, devenus un sport national dans notre pays, par l’intensification des missions de contrôle. Et, d’autre part, veiller à ce que l’Etat rentre dans ses fonds, illégalement, détournés.

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Ce sont ces deux leviers, qui ont permis au Bureau du Végal, de ramener ces milliards dans les caisses du Trésor Public.

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Cette manne financière tombe à un moment où, les caisses de l’Etat semblent tourner à vide. Les recettes douanières sont en chute libre. Le cours du coton, aussi, sur le marché mondial. Sans compter la baisse du dollar par rapport à l’Euro.

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Aux grands maux, les grands remèdes

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Autant de facteurs qui ont plongé notre économie dans un marasme sans précédent.

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Du coup, les montants recouvrés, apparaissent comme un don du ciel. Selon nos sources, les sommes recouvrées par le Bureau du Végal pourraient représenter dix fois, son budget de fonctionnement.

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Estimé à 3 milliards CFA par an, le budget du bureau du Vérificateur général est jugé « budgétivore » par nos concitoyens. Mais la plupart d’entre –eux perçoivent mal son importance. Mais aussi, sa nécessité.

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« Le bureau du Végal est là, mais les détournements de fonds publics se poursuivent. A quoi sert –il, si ce n’est produire des rapports destinés aux placards », déplore un jardinier, rencontré à Djélibougou.

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Pour l’écrasante majorité de nos concitoyens, le rôle du Végal se borne à rédiger des rapports.

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Alors que, ajoutent –ils, le Végal et ses collaborateurs sont, royalement rétribués. Mais au delà des supputations, le Bureau du Végal poursuit sa mission. Sans tambour, ni trompette.

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Une certitude, cependant : la délinquance financière a pris un sérieux coup de froid. La politique de prévention, menée par son bureau semble avoir fait ses effets.

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Dans les structures contrôlées, on observe une prudence de Sioux.

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« Il n’y a pas de lutte contre la pauvreté, sans lutte contre la corruption et la délinquance financière », a dit Eva Joly, la juge française qui a instruit l’affaire Elf.

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Une assertion, que le Végal a fait, sienne.

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Désormais, la seule question qui vaille la peine d’être posée est celle –là : à quelle sauce, ces milliards CFA recouvrés seraient –ils mangés, si le bureau du Végal n’existait pas ?

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Le Mollah Omar

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