Dans le cadre du partenariat entre le Canada et le Bureau du vérificateur général (BVG), la sous ministre adjointe canadienne de la Coopération et du Développement international en charge de l’Afrique subsaharienne, Mme Leslie Norton, a effectué une visite d’échanges et de courtoisie chez le Vérificateur général, Samba Alhamdou Baby. C’était vendredi dernier au siège de la structure, en présence de l’ambassadeur du Canada au Mali, Louis Verret et de Mme Michelle Akpo, chef du projet d’appui au bureau du Vérificateur général.
Dans son allocution, le Vérificateur général a remercié la délégation canadienne pour la marque de considération accordée à son service. Cette rencontre, selon Samba Alhamdou Baby, vient une fois de plus confirmer la qualité de la coopération bilatérale entre le Canada et le Mali et, particulièrement, celle en faveur du Bureau de vérificateur. Il a rappelé que le gouvernement canadien est le premier, mais aussi le plus grand partenaire du bureau du Vérificateur général, de sa création à nos jours. Par ailleurs, le Vérificateur général a rappelé que dès l’année 2008, les autorités canadiennes, à travers un projet, ont appuyé le BVG avec une enveloppe conséquente, dans le cadre du renforcement de la capacité du personnel dans les domaines de la vérification, de la communication et aussi en informatique. «C’est ce programme qui a également permis à notre structure de réaliser les premiers outils de vérification et le manuel de gestion administrative, comptable et financière mais aussi d’organiser à l’intention du personnel plusieurs sessions de formation ainsi que d’enrichissants voyages d’études à l’étranger», a-t-il détaillé.
M. Baby a saisi cette occasion pour saluer le gouvernement du Canada qui venait tout juste encore de signer avec notre pays un protocole d’entente d’environ 10 millions de dollars canadiens pour le financement d’un second projet intitulé «Redevabilité publique et participation des femmes au Mali» dont l’objectif est d’améliorer le bien-être socio-économique de la société malienne, notamment des femmes et des filles par la livraison de services publics. Une manière aussi, a commenté M. Baby, de lutter contre la corruption. Pour lui, le projet a pour but de fédérer les efforts en renforçant la collaboration entre le BVG et les pôles économiques et financiers mais également avec le Conseil national de la société civile.
Pour sa part, l’ambassadeur du Canada au Mali s’est dit très fier de voir que les liens entre son pays et le Bureau du vérificateur général ne font que se renforcer depuis 15 ans. Louis Verret a ensuite indiqué que le Canada s’est engagé dans cette logique en raison du fait qu’il s’agit de lutter contre la corruption. Il a ajouté que son pays est un grand partenaire qui soutient les programmes stratégiques de lutte contre la délinquance financière à travers le monde.
Alou Badra DOUMBIA