Pour, dit-on, un agenda trop chargé du président de la République, qui doit les réceptionner avant leur publication, les rapports annuels 2013 et 2014 du Bureau du Vérificateur Général se font toujours désirer au sein de l’opinion publique. Alors qu’à son investiture au palais de Koulouba, IBK s’est fait le chantre de lutte contre la corruption et a fini par déclarer l’année 2014 celle de la lutte contre ce fléau qui tue à petit feu l’économie de plusieurs pays.
Depuis son installation au palais de Koulouba, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, n’a cessé de marteler, chaque fois qu’il en a eu l’occasion, que ” nul n’est et ne saurait être au-dessus de la loi “. Et plus d’un avait pensé qu’IBK allait un tant soit peu réduire le fléau de la corruption dans le pays. Le constat est aujourd’hui décevant. L’affaire de l’avion présidentiel et de l’achat des équipements militaires a vite fait déchanter.
Sous le prétexte que le pouvoir a d’autres priorités, en l’occurrence la résolution de la crise sécuritaire du septentrion, IBK n’a plus un minimum de disponibilité pour réceptionner le rapport annuel 2013 du Vérificateur Général afin de se faire une idée de l’évolution crescendo de la corruption dans le pays. Et lorsque votre quotidien préféré, L’Indépendant avait étalé, l’année dernière, sur la place publique, la relégation par le pouvoir de la lutte contre la corruption au second plan, le BVG avait réagi par un communiqué pour annoncer que les deux rapports 2013 et 2014 devraient être publiés en fin mars 2015. Et jusqu’à présent, nos efforts pour savoir pourquoi ce retard n’ont eu qu’une réponse laconique : ” Ces rapports seront publiés bientôt, après que le chef de l’Etat les eut reçus “,a confié une source proche du Végal. Comme quoi, le pays étant confronté à la question lancinante de la paix au Nord, on peut oublier les corrompus et autres indélicats de la République pour continuer à s’adonner à cœur joie au pillage des deniers publics !
Rappelons qu’en recevant, au palais de Koulouba, les Bulletins 2011 et 2012 de la Cellule d’appui aux structures de contrôle de l’Administration (CASCA) et le Rapport annuel 2012 du BVG, IBK était allé jusqu’à promettre que “ lesdits rapports ne connaîtront pas le même sort qui leur a été réservé il y a si peu “. Avant d’ajouter qu’il allait “ transmettre tous ces dossiers à qui de droit “. Un discours qui avait quasiment un accent menaçant pour les gestionnaires indélicats des deniers publics.
Pour le moment, on peut conclure qu’on n’a pas encore franchi le stade des discours même si, à la faveur de la tournée qu’il avait effectuée en Europe, le président de la République avait martelé qu’il a ” remis cent dossiers à la justice “ émanant des rapports des différentes structures de contrôle, principalement de la CASCA
Une structure, faut-il le rappeler, qui a pour missions, entre autres, d’étudier et d’exploiter les rapports de contrôle et d’inspection transmis au président de la République ; de suivre et d’évaluer pour le compte du président de la République la mise en œuvre des recommandations issues desdits rapports.
En épluchant les différents rapports émanant du BVG, de la CASCA, du Contrôle Général des Services Publics et des inspections ministérielles, l’on peut aisément se faire une idée de l’étendue de la fraude, des détournements de deniers publics et de la mauvaise gestion qui caractérisent l’économie malienne.
A titre illustratif, au cours de la seule année 2012, le BVG a décelé des “ irrégularités financières “ portant sur près de 50 milliards FCFA avec moins de 2% des services inspectés. A combien pourrait-t-on évaluer les pertes occasionnées par la fraude, les détournements de fonds, la mauvaise gestion si l’on devait porter cette vérification financière à au moins 50% des services concernés par ce fléau? Certainement que l’on approcherait des 1000 milliards FCFA sur une période de trois ans. Et, selon certains analystes financiers étrangers, si l’hémorragie financière que connaît le Mali était freinée ne serait-ce que de moitié, le pays peut réaliser son émergence économique dans les cinq à dix prochaines années !
Bruno D SEGBEDJI
LE MALI, UN PAYS OU TOUT LE MONDE EST CORROMPU, SI TU L’EST PAS, ON T,APPREND A L’ETRE.
MADAME JE M,EXCUSE DU MOT; VOUS VIVEZ DANS QUEL MONDE SINON ÉTÉ-VOUS UNE PARENTE DE CE MONSIEUR, COMMENT PEUT-ON PAYER UN AVION AVEC UNE TELLE SOMME DANS UN PAYS PAUVRE AU VRAI SENS DU MOT ET PIRE ENCORE, IL IGNORE LE MONTANT DE CET AVION.
MON FRÈRE, TU as RAISON. IL A FAIT PIRE QUANT-IL ÉTAIT PREMIER MINISTRE
Qui peut nous témoigner un cas de détournement du fond par le président IBK?
quel bobard!! l’agenda trop chargé du président ne semble pas du tout dire que le président ne pourra pas réceptionner ce rapport dans un moment souhaitable.
LA SEULE MISSION DU PRÉSIDENT NE RÉSUME PAS A LA RÉCEPTION DUDIT RAPPORT.
Nous n'avons rien vu encore, je me demande pourquoi j'ai voté pour lui et c'etait la toute première pour moi
Mon cher, vous vous fatiguez; vous avez à faire au mandé massa. La délinquance financière sera multipliée par … d’ici la fin de son manda.
Vous parlez sans cesse de la corruption en faisant allusion qu’à l’achat de l’avion présidentiel sans justification,sans idée concrète pour attraper qui que ce soit.
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