Après la sortie du Vérificateur général dans Jeune Afrique, son adjoint, le Contrôleur Général de Police, Modibo Diallo contre-attaque : La déclaration de Sidi Sosso Diarra est un flagrant délit de mensonge

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Dans un droit de réponse qu’il a adressé à notre confrère Jeune Afrique, le Vérificateur général adjoint, Modibo Diallo, n’a pas usé de gants pour répliquer au Vérificateur général Sidi Sosso Diarra qui a tenu des propos le concernant, dans le cadre d’une interview publiée par Jeune Afrique le 06/07/2010 sur son site web.

 Le Vérificateur Général, Sidi Sosso Diarra a accordé, le 6 juillet 2010, une interview exclusive à notre confrère Jeune Afrique, dans laquelle il a déclaré que son adjoint, le Contrôleur général de police Modibo Diallo, était toujours à son poste. Mais, qu’"il ne venait plus au bureau…".

Très surpris de cette déclaration et blessé dans son amour propre, il a adressé  un droit de réponse au groupe Jeune Afrique, hier lundi 2 août.

Dans sa contre-attaque, il recentre le débat. Selon lui, à la date précitée, il se trouvait de façon régulière en congé annuel de 30 jours pour compter du 1er juillet 2010, suivant attestation de départ en congé signée par le Vérificateur général, lui-même. "Ladite attestation suffit, comme preuve de ma présence régulière au bureau. J’y viens tous les jours ouvrables, j’y suis présentement, j’y resterai jusqu’à la fin de mon mandat", a déclaré Modibo Diallo. "La déclaration de Sidi Sosso Diarra, toujours en quête de sensationnel, est tout simplement un flagrant délit de mensonge digne d’un personnage aussi atypique qu’iconoclaste, de surcroit dénué de tout sens de retenue", a-t-il ajouté pour enfoncer le clou. 

Pour le reste de l’interview, le Vérificateur général adjoint a insisté sur la nécessité d’une vérification externe de la gestion financière du Vérificateur général. «J’insiste sur la nécessité que soit opéré un contrôle externe de la gestion financière du Vérificateur général, normalement point de départ et de référence de l’amélioration des finances publiques au Mali…» a-t-il déclaré. Mieux, Modibo Diallo demande que "le rapport d’évaluation le constatant, conformément, aux dispositions de l’article 18 de la loi n°03-30 du 25 août 2003 instituant le Vérificateur général, avec toutes les suites de droits qui en découleront".

De toute façon, cette passe d’armes entre le Vérificateur général et son adjoint prouve que les rapports entre les deux sont loin d’être des meilleurs.                    

 Soumaila GUINDO

 

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