Le très controversé Vérificateur général Sidi Sosso Diarra, vient de mettre sa famille nucléaire dans la rue. Si les motivations relèvent de la vie privée d’un monogame transformé en bigame, et ce en violation flagrante de la loi. Par contre, le fait infligé à ses trois filles encore petites relève de la pure méchanceté. Pour certains, même un homme de l’âge de la pierre n’oserait agir ainsi. Suivez notre récit.
Peut-on traiter l’animosité avec laquelle le vérificateur général du Mali a agi, le mardi 2 novembre 2010 à la cité II du Niger, à l’égard de sa famille mieux que des titres sérieux de la place comme le Sphinx, Ciwara Info et Le Coq Cocorico?
En effet, depuis plus de huit mois, nous sommes chaque jour informés de l’évolution du conflit opposant le Vérificateur général à son épouse, Mme Diarra Rokiatou Diarra dite Kia. Mais vu son caractère privé, nous ne nous y sommes pas mêlés. Cependant, cette fois, nous avons pris notre plume parce que l’affaire a pris une tournure qui l’a rendue publique. Dans un Etat sérieux digne de ce nom, comment peut-on chasser sa femme et ses trois filles, les priver de leurs droits au vu et au su de tout un peuple, sans que personne ne se lève pour décrier ce fait abominable de notre société? Anormal, n’est-ce pas!
Toute une combine
Peut-être, à la requête de la très deuxième femme, le Vérificateur général Sidi Sosso Diarra en se faisant chatouiller les oreilles par «Chérie, je t’aime !», s’est vu obliger de mettre à la porte ses filles innocentes dont l’âge de la première ne dépasserait huit ans. La combine de cette «Chasse à l’homme» était très difficile à déceler. En tout cas, il faut être un juriste de la première heure pour mieux la comprendre.
En effet, en complicité avec son bailleur, Djougoudou Diawara, un opérateur économique Malien résidant à Lomé, le vérificateur lui a adressé une correspondance datée du 13 octobre, afin de lui notifier sa volonté de résilier en fin octobre 2010, le contrat de bail de la villa dans laquelle il loge sa famille. Motif évoqué : «Cas de force majeure». Sans fioriture, le commerçant accepte la demande de Sidi Sosso Diarra dans sa correspondance retour du 17 octobre 2010 et le prie de «Libérer» sa maison avant le 31 octobre.
Ainsi, l’étude de Me Alhousseyni Diop Huissier de justice, a fait parvenir la sommation de déguerpir les lieux à l’épouse du Vegal, le 22 octobre 2010 à 12h 30mn. Donc, Mme Diarra et ses trois mineures filles doivent chercher, au bout d’une petite semaine, un autre lieu d’habitation. Malgré que cette décision soit contraire à la disposition de la loi en la matière, Kia accepte de quitter. Mais à condition, qu’elle et ses filles soient mises dans une autre maison ayant les qualités d’offrir une vie saine. Et c’est ce que la loi oblige au mari (qui est d’ailleurs vachement riche) de prendre soin de sa famille.
Après avoir affiché son refus de s’acquitter, Sidi Sosso Diarra cherche une maison de 200. 000 FCFA par mois et se dit pas prêt à payer les factures d’eau et d’électricité. Une autre manifestation de sa méchanceté car il aurait interdit à sa femme de travailler, a-t-on appris de source crédible.
Tout dans l’air
A notre passage, à la devanture de la maison du vérificateur général mardi dernier sise à la ‘’cité du Niger’’, Matelas, habits, moquettes, climatiseurs, compteur d’électricité, ustensiles de cuisine, bref toutes les affaires de Mme le Végal étaient jetées dans la cour et une camionnette (voir photo) était arrivée pour les transporter à une destination inconnue.
Le bon voisinage a prévalu
S’il y a une chose qui a mis en colère les voisins de Sidi Sosso Diarra, c’est bien sûr, le fait de rejeter ses propres fillettes dans la rue. Des fillettes restées sans réconfort, alors qu’elles étaient habituées à toutes sortes de commodités de la vie. Ainsi, les voisins écœurés, meurtris et sidérés ont, provisoirement, trouvé une place pour Mme Diarra et ses filles. Le reste se réglera au quotidien car, on apprend de source proche de Koulouba, qu’ATT entend s’impliquer personnellement pour solutionner les problèmes de ses «amies», les innocentes Diarra.
Une fois de plus, Sidi Sosso Diarra vient donner raison à l’hebdomadaire ‘’Le Sphinx’’ qui a vite compris ses pratiques scélérates dont la nomination au poste du Vérificateur général a fait regretter le Président de la République. Sidi Sosso a déçu et continuera à décevoir, car il n’a aucun respect vis-à-vis de la loi de notre pays, tel un habitué de l’«Atlantique».
Wait and see!
Bassidiki Touré
bassidikitoure@yahoo.fr
violences contre les journalistes
Sidi Sosso ordonne qu’on nous agresse !
Quelle que soit la situation, le rôle d’un journaliste c’est d’informer vrai. Consciente de cette réalité, la rédaction de votre hebdo préféré s’est acquittée de son devoir d’être le témoin oculaire des agissements d’un homme censé être le plus parfait des Maliens.
Ainsi, elle a déployé des moyens pour équiper un journaliste d’appareils photo de dernière génération et d’une camera ‘’Canon’’ afin que celui-ci suive ce qui est désormais appelé «l’affaire du siècle au Mali». Malheureusement, notre présence le mardi 2 Novembre 2010, a créé un effet de surprise désagréable aux gardes postés à la devanture de la villa Dabala I dont le contrat a été résilié par Sidi Sosso, le 31 octobre afin qu’il puisse jeter comme des ordures ses propres filles et sa propre femme.
Notre présence ne pouvait qu’être gênante, connaissant bien la ligne de ‘’Le Guido’’, «Dire tout haut, ce que les autres pensent tout bas». Dès notre arrivée à la porte du Vérificateur général (Végal), comme nous le recommande l’une des règles de notre profession, nous nous sommes mis à faire des photos de la camionnette accostée devant transporter les objets de l’épouse du Végal. Pour nous empêcher de faire notre travail, Yacouba F. Samaké, le dernier des gardes du corps, ne connaissant pas son travail, a d’abord informé le Vérificateur général de notre présence.
Très surpris, Sidi Sosso ordonna à Yacouba F Samaké et à Kléno Sanogo de nous «battre à sang». Réussir un tel crime contre des journalistes, relève d’une responsabilité que les deux agents de la sécurité seuls pouvaient assumer. «Cela est difficile, patron», ont-ils rétorqué. «Donc, détruisez tous les appareils qu’ils portent, il ne faudrait pas qu’ils aillent avec les photos, empêchez-les», a demandé le Végal à nouveau aux agents. Ce qui fut fait, lorsque l’épouse de Sidi, Mme Diarra Rokiatou Diarra dite Kia a ouvert les battants du garage, nous permettant de photographier ses objets jetés dans la cour et ses innocentes fillettes qui subissent l’animosité d’un père irresponsable. Oui, nous le répétons, Sidi Sosso Diarra est un père irresponsable et un homme irresponsable. La nuance entre ‘’père et homme’’ vaut son pesant d’or en terme d’insistance.
Donc, le disions-nous, les gardes rapprochés sur instruction du Végal se sont mis à détruire notre «Olympus» de 12 méga pixels et notre caméra «Canon» tous deux de la dernière génération. Mieux, nos objets de valeur tels un téléphone Black Berry et une montre que nous portions ont été également endommagés.
Toutes ces pratiques qui ne nous ont pas étonnés de la part d’un homme qui a, sans scrupule, jeté dans la rue ses innocentes filles, ne peuvent que renforcer notre maturité dans l’espace médiatique Malien. Elles ne peuvent que nous encourager à ne dire que la vérité qui est parfois choquante. C’est vrai le vérificateur Sidi Diarra peut, au nom de sa seconde épouse, ordonner à Yacouba F et à Kléno de détruire nos matériels de travail. Mais sa très belle aimée ne l’osera pas, car elle connait bien qui nous sommes !
La rédaction