Veille des élections de 2012 : La hantise des enlèvements d’enfants refait surface

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A la veille des batailles électorales africaines, les disparitions d’enfants se multiplient dans tous les coins et recoins du continent en générale et plus singulièrement au Mali. Sans faire exception, la veille des échéances de 2012 commence déjà à hanter les chefs de famille. En plus d’un plan Vigipirate déclenché à leur niveau, les mamans interpellent les autorités.

 

Pour être élu président, député, conseiller municipal ou nommé ministre et autres, certains n’hésitent pas à sacrifier les êtres humains. Pour les adeptes de cette méthode inhumaine, les enfants sont les cibles favorites après les albinos.

A l’approche des échéances de cette année, la question mérite une réflexion particulière de la part du département de la promotion féminine et des plus hautes autorités. A défaut de pouvoir retirer cette idée de la tête des politicards sous l’emprise des charlatans, les parents doivent être sensibilisés sur le phénomène. Face à cette situation, on se demande si la vie humaine est toute fois toujours sacrée.

De toutes les façons, les Maliens doivent s’unir pour lutter efficacement contre cette pratique qui n’honore pas nos hommes politiques, encore moins le peuple. Pourquoi ne présentent-ils pas un programme de développement cohérent pour gagner la confiance du peuple. Cette pratique néfaste contre nos enfants n’amènera nulle part tant que les politiciens ne changent pas les fusils d’épaule.

Les enlèvements d’enfants à l’approche des élections mettent les parents dans des situations pénibles, car les espoirs sont brisés en un clin d’œil. Les villes, villages et quartiers doivent se donner la main pour dénoncer réellement cette pratique odieuse qui fait craindre les années électorales. Quant à l’Etat, il doit renforcer la sécurité des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire à la veille des échéances électorales pour épargner les parents et leurs enfants de ces angoisses terribles. Donc la vigilance doit être le mot de tous les citoyens de bonne volonté.

 

Bréhima Mamadou Koné, stagiaire

Commentaires via Facebook :

3 COMMENTAIRES

  1. Pour un enfant enlevé et tué… il faudra fusiller tous les candidats… car parmi eux, il y a forcément un coupable, ou l’ami d’un coupable… comme ça, la pratique cessera… 🙁 🙁 🙁

  2. A LEREVOLTE.Le sacrifice humain demeure encore une triste réalité chez nous au Mali.C’est connu ça! A l’approche des élections, la perte
    fréquente d’enfants. 😉

  3. Qui t’a di qu’il a perdu son enfant. Toi, ou est ce que tu fais ton stage? Arretez d’ecrire des choses et vous n’avez pas les preuves. Di moi seulement le nom de quelqu’un qui a perdu son enfant.

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