Vague de démissions au PCR : A qui profite cette campagne de diabolisation ?

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Après le départ d’un certain nombre de militants du PCR, on ne cesse de nous tympaniser  par des commentaires qui ont l’allure d’une propagande. Pourtant au sein du parti, le fait est loin d’être pris au sérieux. Le président du parti, Ousmane Ben Fana Traoré que nous avons rencontré se veut un peut plus clair il ne s’agit nullement d’un évènement pour le parti.

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De simples militants du Parti Citoyen pour le Renouveau (PCR) ont décidé en toute liberté militante de changer de bord politique, en quittant le parti. Des cas de ce genre sont monnaie courante chez nous où des cadres des partis, après s’être servis du parti pour escalader des échelons, n’hésitent pas à aller dans un autre, cela sans même songer un instant d’interroger leur conscience. La vague de démissions qui est aujourd’hui enregistrée au sein du Parti Citoyen pur le Renouveau ne serait pas un évènement si une campagne de propagande et de tapage à grande échelle, aux relents de mercenariat et d’acharnement, n’était pas orchestrée par des détracteurs de Ousmane Ben Fana Traoré, tapis dans l’ombre des scribouillards, toujours disponibles pour ce genre de besogne.

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Pourtant, à longueur de temps, on assiste à des saignées au sein des partis politiques, sans que cela ne fasse l’objet de tapage médiatique de mauvais goût. Des camarades élus sous les bannières de partis politiques, passent leur temps à migrer vers d’autres formations. Tel fut de cas de l’ex-député « aliment bétail » Cheickna Hamalla Bathily, qui après s’être fait élire comme député sous la bannière du parti de l’UDD, s’était finalement retrouvé dans les rangs de l’URD, sans que cela ne fasse les choux gras de la chronique comme ça se constate actuellement. Le RPM de Ladji Bourama a enregistré des vagues de démissions à la veille de l’élection présidentielle du 29 avril dernier, sans que les gens aient parlé de mort définitive du parti.

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Mais il a fallu que de simples militants quittent le Parti Citoyen pour le Renouveau (PCR) pour que cela soit assimilé à la mort pure et simple du parti. Ce fait courant est en passe d’être érigé en une campagne de propagande sans précédent. Chacun y va de ses commentaires, mais au niveau du PCR, l’heure reste à la sérénité et le fait est loin d’être pris comme un évènement, car le parti n’est nullement affecté par ces départs de militants, qui en réalité n’ont que leur ventre devant eux et leur nuque derrière eux.

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Le président du parti, Ousmane Benfana Traoré, que nous avons rencontré se veut on ne peut plus clair : « Des malentendus ont provoqué le départ d’un certain nombre de militants du parti. Cela se voit couramment chez nous au Mali, ce n’est pas la première fois que des militants quittent un parti politique. Mais, nous au PCR, nous n’avons pas compris la manière avec laquelle le fait est accueilli à travers l’opinion nationale, où les gens sont tellement en train de diaboliser l’affaire, jusqu’à tomber dans la propagande. Chez nous au PCR, nous n’avons même pas considéré le fait comme un évènement, tant ces départs n’affectent nullement le parti. Au Mali démocratique, la liberté de militantisme est un acquis, lorsqu’un militant trouve qu’il a plus d’intérêt ailleurs que dans la formation dans laquelle il se trouve, il est libre de s’en aller. Mais, de là à diaboliser le fait jusqu’à l’assimiler à une mort du parti, ce n’est ni plus ni moins qu’une propagande politicienne de mauvaise odeur. Tout cela se passe au moment où, contrairement au passé, le PCR est représenté au sein de l’Hémicycle, à travers Mme Touré Safiatou Traoré ». 

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Voilà toute la vérité de tout ce qui se raconte dans les différents états-majors de partis politiques, dans les salons feutrés de la capitale et autres grins de causeries. Mais la question qu’on peut se poser dans tout ça est de savoir qui est derrière cette campagne de propagande et pour quelle fin.

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Abdoulaye Diakité

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