Selon le président Mountaga Tall, le secrétaire général Amadou Baba Sy, les personnalités qui viennent de claquer la porte du parti du soleil levant, notamment l’ancien ministre Modibo Kadioké, l’ancien président du groupe parlementaire Yaya Haïdara, les cadres Mahamadou Wadidié, Kadissa Koureichy…. ont fait preuve d'”ingratitude et de trahison”.
Par respect pour les militants du parti et pour notre peuple, la direction du parti a décidé de dire toute la vérité sur ce qui n’est qu’une confirmation de ce que savaient tous les militants du Cnid-Fyt depuis des années”, annonce le Secrétaire général, Dr Amadou Baba Sy.
Pour lui, les démissionnaires ont été ministres, députés, directeurs généraux, élus municipaux par et grâce au parti. Ils ont acquis une notoriété et une reconnaissance sociale par et grâce au parti. Ils ont été propulsés vers des sommets auxquels ils ne pouvaient même pas rêver par et grâce au parti.
“Pendant la transition, ils étaient des militants actifs du FDR alors que le Cnid-Faso Yiriwa Ton sur décision du comité directeur était membre de la Convergence pour sauver le Mali (CSM), qu’il présidait d’ailleurs. Mais aujourd’hui ils n’accepteront jamais de rejoindre leurs camarades du FDR dans l’opposition. Le parti leur a donné le meilleur du peu qu’il avait grâce au sacrifice des militants qui ont travaillé, sué et souffert pour eux. Certains sont même morts. Paix à leur âme! “, explique Dr Sy.
Il a ajouté que les démissionnaires paient ce sacrifice par l’ingratitude, la trahison adossées au mensonge et au mépris pour leurs camarades fidèles et loyaux au parti qu’ils ont utilisés comme ascenseur social…
Pour faire le plus de mal possible, explique-t-il, ” ils ont convenu d’entretenir l’illusion d’une crise permanente au sein du Cnid-Faso Yiriwa Ton avec des démissions perlées, séquentielles à des moments importants de la vie politique nationale. Aujourd’hui ils vont jusqu’à promettre des logements sociaux aux responsables qui accepteraient de les suivre dans leur aventure sans issue. Les premiers ont ainsi annoncé leur départ à la veille de l’élection présidentielle. Il fallait porter un discrédit sur le candidat du parti “.
Et d’ajouter que les seconds ont été priés d’attendre l’élection législative pour tenter d’affaiblir le CNID. Certains se sont portés candidats et ont battu campagne avec le nom du parti, ses moyens et les suffrages des militants et sympathisants. Avec la ferme intention de démissionner au lendemain de leur élection.
Et le Secrétaire général du parti de rappeler que ce groupe de démissionnaires n’ont en plus participé en rien à la campagne électorale : pas un sou, pas un jour de campagne sur le terrain, pas une réunion à l’état-major de campagne.
Comment qualifier un tel comportement du point de vue de l’éthique, de la morale du horonya, du dambé ou de la religion?
A propos des reproches que les partants font au parti, à savoir la gestion clanique du parti, sa gestion financière approximative, les résultats des législatives, les premiers responsables démontrent que ces accusations ne sont pas fondées.
“Seraient-ils, eux aussi, des parents du président du parti ? Combien de proches parents du président du parti pourraient-ils citer parmi les ministres, députés, directeurs, ambassadeurs issus des rangs du parti ? “ s’interroge l’ex-ministre des Mines Dr Amadou Baba Sy. Avant de préciser que chaque sou provenant de l’aide publique est discuté en comité directeur.
Le président du parti rappelait récemment que le Cnid-Faso Yiriwa Ton a tiré les leçons des dernières législatives qui ont vu une remontée spectaculaire du RPM au détriment des autres forces politiques. ” Ainsi les partis cités comme les plus importants de l’échiquier politique ont perdu plus que la moitié de leurs élus au moment où le RPM, bénéficiant de l’effet d’entrainement des présidentielles sextuplait ses résultats.
A travers la grille d’analyse du 1er tour qui détermine le poids réel des partis, nous nous classions en 4ème position juste après le RPM, l’Adéma et l’URD. Le refus de voir consacrer notre victoire incontestable à Kolokani, sur une liste propre Cnid nous pénalise aujourd’hui. Mais nous restons des démocrates et républicains et prenons acte des résultats tels que proclamés par la Cour constitutionnelle “, a déclaré Me Tall.
Les responsables du parti du soleil levant concluent qu’au sein de la formation politique, il n’y a ni tempête, ni descente aux enfers, ni implosion. “Par contre des traîtres et des ingrats ont été démasqués…. La recréation est terminée! Définitivement! En avant pour les municipales!“, ont-ils martelé.
Source : Com. CNID
Les démissionnaires, ingrats et traîtres, ont trompés les militants du parti pour se faire élire. Ceux qui ont donné leurs voix aux députés démissionnaires l’ont fait pour le CNID et non pour eux.Tant que le soleil se levera à l’Est, le CNID-FYT existera. Tous ceux qui ont démissionné du CNID depuis sa création sont des opportunistes, arrivistes et des parasites car eux seuls ils ne peuvent réussir. Quel parti politique au Mali peut encore faire confiance à des traîtres nés?
Mon frère la politique n’est pas une religion.Mr TALL tu n’as récolté que ce que tu as semé. C’est le debut de ton déclin politique
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